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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 09:58

Cet écrit puisé dans les nombreux articles médicaux est très intéressant, je n’y avais jamais pensé, car il montre de manière fort judicieuse que les psychiatres auront d’ici peu du souci à se faire. Ils devront se recycler, tout comme on recycle une vieille bouteille de coca vide, en d’autres professions qui il faut souhaiter seront bien plus humaines et sérieuses que ce que l’on peut voir depuis plusieurs siècles.

 » Heureusement «  pour nous, les psychiatres n’ont jamais brillé par leur intelligence (ça se saurait) ! Tout comme ce petit singe que l’on attrape en mettant une banane dans une noix de coco et qui se fait attraper car il refuse d’ouvrir sa main. Les psychiatres ont eu pendant une période une certaine puissance mais ils refusent de la lâcher malgré leur mort prochaine.

C’est intéressant de travailler contre de tels idiots (qui sont malheureusement des criminels) car ils sont tellement prévisibles qu’on a presque qu’à attendre leur propre chute.

Ecoutez bien leurs cris de désespoir et l’arrogance qui les caractérise car c’est le signe du bonobo (singe obsédé sexuel) à l’agonie.

 

Le futur incertain de la psychiatrie

Pour les éditorialistes du British Journal of Psychiatry, la psychiatrie est une profession en crise, écartelée entre maintes « orientations théoriques », des « débats sur la nature des troubles », des reproches sur « l’inefficacité de certains traitements » et une « stigmatisation de la profession. »

Les auteurs font un parallèle avec l’histoire des apothicaires : puissants et respectés, ils ont progressivement perdu leurs prérogatives, les actuels pharmaciens ne récupérant qu’une faible partie des fonctions et du rôle social dévolus jadis aux apothicaires.
On peut aussi faire le parallèle avec l’histoire des chirurgiens-barbiers : leur profession a disparu pour se refondre radicalement dans deux métiers a priori sans affinité aujourd’hui, les chirurgiens (relevant désormais des études de médecine) et les coiffeurs ! De même, facilitée notamment par le fait que les jeunes psychiatres se forment de plus en plus dans des cadres extra-hospitaliers (vu la diminution drastique des places en hôpital psychiatrique), la « démédicalisation » rampante de la psychiatrie pourrait déboucher, redoutent les auteurs, sur une disparition de l’enseignement de la clinique psychiatrique « à l’ancienne » (accélérée aussi par la vision trop réductrice du DSM).

Cette situation risque elle-même d’entraîner un redéploiement des tâches des psychiatres vers des professions différentes : autres praticiens (généralistes, neurologues, gériatres, pédiatres…), psychologues et divers psychothérapeutes, éducateurs, assistants de service social, etc. On pourrait ajouter (hélas) à cette liste non exhaustive la profession de gardien de prison, vu la proportion considérable de malades mentaux chez les sujets échouant à la « case prison » malgré (ou à cause de) leur pathologie psychiatrique…

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