Une manifestation aura lieu le samedi 29 octobre à Paris pour alerter les citoyens sur les risques des dépistages psychiatriques.
Aujourd'hui nous parlons de plus en plus de dépister les troubles mentaux chez les enfants afin de prédire des comportements à risques.
Une nouvelle mode s'est installée dans plusieurs pays du monde, y compris en France : étiqueter les comportements des enfants.
Des tests sont effectués sous différentes formes. Dès qu'ils ont appris à lire et à écrire, les élèves peuvent être soumis à des questionnaires. Des questions variées peuvent être posées, concernant leurs expériences ou leur opinion sur la vie.
Ce serait absurde de s'attendre à des réponses certaines et concluantes de la part d'un enfant. Comment serait-il possible de prédire leurs comportements ?
Aucun examen médical n'est même proposé.
Pourtant à l'issu de ces tests, des diagnostics psychiatriques sont établis, et des traitements sont prescrits.
Des médicaments comme la Ritaline ou le Zoloft peuvent être prescrits à des enfants dès l'âge de 6 ans. Et pourtant ces drogues peuvent entraîner de l'agressivité, de l'anxiété, des psychoses, des hallucinations ou le suicide.
Ce système de dépistage, certes lucratif pour l'industrie du médicament, représente un réel danger.
Ces tests ne sont pas fiables, et leurs résultats peuvent détruire l'avenir de l'enfant. Des milliers de jeunes peuvent être faussement étiquetés et soumis à des traitements dangereux à vie.