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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 20:10

le 29 juin 2012  

En 2006, dans un hôpital de Tours, cette jeune infirmière avait injecté 100 mg au lieu de 20 mg de médicament à un bébé, atteinte d'une leucémie. Il était décédé quelques semaines plus tard.

 
 
Un lit d'hôpital. Un lit d'hôpital/Image d'archives © Thinkstock

Une infirmière accusée d'avoir provoqué la mort d'un bébé de 18 mois en lui injectant une dose de chimiothérapie trop importante a été condamnée à un an de prison avec sursis, vendredi par le tribunal correctionnel de Tours.


 
En mai 2006, à l'hôpital Clocheville de Tours, cette infirmière débutante alors âgée de 24 ans avait injecté 100 mg au lieu de 20 mg de médicament. L'enfant, atteinte d'une leucémie particulièrement grave, avait développé "une insuffisance cardiaque sévère" en raison de cette surdose et était décédée quelques semaine plus tard.
 
Aucun médecin présent lors du drame
 
L'infirmière, poursuivie pour homicide involontaire, avait reconnu les faits. "La seule responsable, c'est moi", a-t-elle répété à la barre, lors de l'audience, le 14 juin dernier. La procureure avait souligné la faute de l'infirmière mais avait aussi fait part de ses doutes quant à l'organisation du service hospitalier. Lors du drame, aucun médecin n'était présent pour superviser le protocole de soins.
 
Me Marc Morin, avocat de l'infirmière, s'est dit satisfait du jugement. "C'est une décision normale. L'infirmière n'a jamais contesté sa faute. J'estime néanmoins que l'hôpital n'aurait jamais dû laisser une jeune infirmière seule avec des produits aussi dangereux", a-t-il déclaré à un correspondant de l'AFP. "L'hôpital a d'ailleurs, depuis 2006, changé son mode de fonctionnement et la façon dont est administré ce type de médicament. Il existe maintenant un double contrôle. Un pharmacien ou une autre infirmière vérifient la dose préparée par la première infirmière", a-t-il relevé. Le jugement n'est pas assorti d'une interdiction d'exercer pour l'infirmière, qui a par ailleurs changé d'établissement.
le 29 juin 2012 à 11:53
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