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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 19:25
Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF
dimanche 12 août 2012
par  Amessi

Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF.

Avec la VEGF tenue sous contrôle, les chercheurs supposent que les tumeurs ne produisent plus de vaisseaux sanguins, et que ça empêche la croissance des tumeurs malignes. En un sens, les tumeurs cancéreuses seraient « affamées. »

Malheureusement, de nouvelles recherches récemment publiées dans la revue Nature, montrent que c’est faux. En fait, loin de fragiliser les vaisseaux sanguins pour « tarir » les tumeurs malignes, ces traitements anticancer, connus sous le nom de drogues anti-angiogenèse, normalisent et renforcent les vaisseaux sanguins, ce qui veut dire qu’ils sont capables de stimuler la croissance de tumeurs plus grandes.

 

 Les drogues anti-cancer feraient pousser les tumeurs

Nanural News, Sherry Baker,

Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF. Avec la VEGF tenue sous contrôle, les chercheurs supposent que les tumeurs ne produisent plus de vaisseaux sanguins, et que ça empêche la croissance des tumeurs malignes. En un sens, les tumeurs cancéreuses seraient « affamées. »

Malheureusement, de nouvelles recherches récemment publiées dans la revue Nature, montrent que c’est faux. En fait, loin de fragiliser les vaisseaux sanguins pour « tarir » les tumeurs malignes, ces traitements anticancer, connus sous le nom de drogues anti-angiogenèse, normalisent et renforcent les vaisseaux sanguins, ce qui veut dire qu’ils sont capables de stimuler la croissance de tumeurs plus grandes.

Pour leur étude, les chercheurs du Moores Cancer Center de l’université de Californie, à San Diego (UCSD) dans La Jolla, ont reproduit l’action de la drogue anti-angiogenèse en diminuant génétiquement le taux de la VEGF dans des tumeurs de souris et des cellules inflammatoires de plusieurs types de cancers, dont le cancer du pancréas. L’équipe de recherche, dirigée par David Cheresh, le professeur titulaire d’un doctorat et vice-président de la pathologie à l’UCSD, a aussi utilisé des drogues inhibant l’activité des récepteurs de la VEGF.

 Les conclusions ?

Dans chaque exemple, si les vaisseaux sanguins ne sont pas fragilisés, ils sont par contre redevenus normaux. Et, dans certains cas, les tumeurs ont gagné en taille.

  Dans un communiqué préparé pour la presse, le Docteur Cheresh, a déclaré :

« Nous avons découvert que, quand des drogues anti-angiogenèse servent à abaisser le taux de la VEGF dans une tumeur, il n’y a pas beaucoup de réduction des cellules endothéliales ni de perte de vaisseaux sanguins car il y a activation des cellules soutenant les vaisseaux sanguins dans la tumeur. Il semble que les drogues, en arrêtant l’activité de la VEGF, améliorent énergiquement les vaisseaux sanguins en les rendant stables et plus normaux, au lieu de les réduire. »

 Bien que les trouvailles de cette étude puissent sonner le glas des drogues comme l’Avastin, le Dr Cheresh revendique le fait que ces drogues anti-angiogenèse peuvent augmenter la taille des tumeurs et que les doter de vaisseaux sanguins plus forts pourrait être une bonne chose [sic, ndt]. Selon son communiqué de presse, il suggère que les drogues de chimiothérapie pourraient être reçues plus directement dans les tumeurs cancéreuses dont les vaisseaux sanguins plus fort sont créés par des drogues anti-angiogenèse.

« Nous devons tester les régimes disponibles et peut-être restructurer la façon dont nous donnons les drogues, » a-t-il dit. « Nous pouvons donner de bonnes drogues, mais nous ne pouvons pas les donner dans de bonnes ordonnances. Nous commençons à peine à comprendre comment ça marche. » [*]

Ça pourrait se comprendre comme un énorme euphémisme. Après tout, les propres travaux de recherche du Docteur Cheresh montrent que les drogues anti-angiogenèse, soi-disant luttant contre le cancer, semblent faire exactement le contraire de ce que les scientifiques pensaient qu’elles font.

Le Docteur Cheresh souligne aussi dans sa déclaration médiatique que les conclusions de l’étude de Nature démontrent le caractère critique, en termes de sensibilité à la thérapie, de la réaction au cancer d’un patient spécifique. Ce n’est pas seulement la thérapie, mais aussi la réponse au cancer du patient qui fait la différence selon que la tumeur vive ou meure et si elle est ou non sensible à une drogue. Nous pouvons changer la réponse du patient au cancer, » a-t-il déclaré.

Pendant que le Dr Cheresh parle d’utiliser des drogues pour influencer la réaction du patient au cancer, les défenseurs de la santé naturelle font remarquer depuis des décennies que, renforcer le système de défense du corps et éviter ce qui favorise le cancer et les toxines, aliments et comportements affaiblissant potentiellement la santé, peut aider à garder le cancer à distance. La médecine grand public semble de plus en plus reconnaître elle aussi l’efficacité de cette stratégie.

Par exemple, une nouvelle critique parrainée par l’American Cancer Society, publiée récemment dans CA : Cancer Journal for Clinicians, a étudié le potentiel pharmaceutique, diététique, chirurgical, et d’autres approches, pour réduire le risque de cancer du sein. Les conclusions montrent que les stratégies de réduction des risques devraient se focaliser essentiellement sur le mode de vie, plus précisément, manger de la nourriture saine, boire modérément ou pas du tout d’alcool, et garder un poids de santé. En d’autres termes, le naturel, le sens commun de la vie en bonne santé qui renforce le « patient, » semble être en premier lieu la meilleure façon d’empêcher le cancer.

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