Il y a longtemps que nous dénonçons tous les mensonges qui ont fait du Gardasil® un vaccin vedette malgré sa nocivité. La plupart des pays européens ont demandé un moratoire sur ce poison, mais en France, c’est notre ministre de la santé qui a demandé son remboursement avant même qu’il ait obtenu son AMM. Grâce à Xavier Bertrand, ce vaccin, qui n’a jamais fait la preuve de son efficacité puisqu’il faut des années pour savoir quel pourrait être le nombre de cancers qu’il aurait « épargnés », est administré massivement aux jeunes femmes, jouit d’une publicité sans précédent, est remboursé par la Sécurité sociale et coûte 135 euros la dose alors qu’il en nécessite trois, plus les visites médicales.
Mais, loin d'être le produit miracle annoncé, le Gardasil® a généré en peu d’années de très nombreux accidents et décès et provoqué de vives attaques de chercheurs et de médecins.
Le 3 octobre, le député socialiste Gérard Bapt, rapporteur de la mission parlementaire sur le Mediator, a ouvert l'Assemblée nationale à un « débat de consensus » concernant cette vaccination. Ce débat était organisé par un groupe de médecins, les docteurs de Chazournes, Pèlerin et Spinosa, et une journaliste, Catherine Riva, qui affirment, parmi bien d’autres, que la mise sur le marché de ce vaccin n’est due qu’à des études en partie biaisées.
Dominique Marininchi
Malgré leurs invitations à participer à ce débat qui pourtant les concernait particulièrement, ni le Pr Salamon du Haut Conseil de la santé publique, ni le Pr Floret du Comité technique de vaccination, ni Dominique Marininchi nouveau directeur de l'Afssaps n'ont répondu. Or ce dernier a été placé à son poste afin de changer des méthodes qui ont abouti au scandale du Mediator après bien d’autres catastrophes générées par le laxisme de cette administration. Le ministre Xavier Bertrand, dont la loi de réforme du médicament vient d’être votée, s'était excusé et n’a pas délégué la secrétaire d’État à la Santé Nora Berra pour le représenter, alors qu’elle est tellement douée pour promouvoir les vaccins.
Hier, seule la HAS (Haute Autorité de santé) a honoré de sa présence ce débat si important pour les victimes du Gardasil® et leurs familles.
Ce genre d’attitude est loin de correspondre avec la « transparence » réclamée par Xavier Bertrand, qui, comme la majorité présidentielle, refuse de mettre un terme aux conflits d'intérêts et se contente d'inviter ceux qui décident de la mise sur le marché d'un médicament à déclarer leurs liens éventuels avec les laboratoires pharmaceutiques.
Quant à la création d'un corps d'experts indépendants chargés d'évaluer l'utilité thérapeutique d'un nouveau médicament, ce qui mettrait peut-être fin au chapelet de scandale auxquels nous assistons, il a été rejeté.
Ainsi, à part le changement de nom de l’Afssaps, rien ne va changer et lorsqu’on reparlera sérieusement de transparence, on répondra par l’absence, plus à la portée de nos décideurs.