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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 17:36

jeudi 30 mai 2013

Fin avril 2013, l’Agence du médicament avait retiré du marché neuf composantes de prothèse de hanche produites par la société CERAVER pour non-conformité de certification européenne. Le 28 mai, des composants de prothèse de genou de la même firme ont été ajoutés à la liste.

Après les prothèses de hanche, des prothèses de genou non conformes

Après les prothèses de hanche, des prothèses de genou de CERAVER sont retirées du marché

Dans son communiqué, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) précise à nouveau que ces composantes ne présentaient pas de risque pour la santé des patients.  Mais le fait de ne pas disposer d’un certificat CE valide justifie le retrait de tous ces produits, par principe de précaution. Cette-fois, il s’agit des composantes fémoraux et embases tibiales CERAGYR sans ciment, mises sur le marché après le 1er septembre 2009.

En France, 1300 patients concernés

Les produits non conformes de CERAVER concernent 1300 patients dans l’Hexagone ayant reçu ces prothèses de hanche ou genou dans environ soixante hôpitaux. Même si l’ANSM ne voit "aucun élément faisant suspecter un risque sanitaire", cette non-conformité administrative conduit à "la suspension de la mise sur le marché, de la mise en service, de l’exploitation, de la distribution et de l’utilisation des dispositifs médicaux concernés, jusqu’à la mise en conformité".

Avec la SOFCOT (Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatique), l’ANSM recommande aux chirurgiens orthopédistes de revoir leurs patients concernés pour les informer et évaluer leur état clinique et radiologique. Un suivi individualisé est également préconisé, avec une évaluation à 6 mois et à 1 an, indépendamment de la durée de l’implantation et, en l’absence de complications "de revenir sur un suivi habituel des patients porteurs de ce type d’implants orthopédiques".

Jesus Cardenas

Source : Communiqué de l’ANSM du 28 mai 2013. (Consultable en ligne)

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 18:21

 


La goutte provient d'une augmentation del'acide urique dans le sang. La goutte se manifeste avant tout sous une forme aiguë. La crise typique aiguë concerne le gros orteil.
Un traitement hypo-uricémiant (l'allopurinol par exemple) est indiqué chez les patients ayant des crises récidivantes, des arthropathies, des tophus ou des signes radiographiques de goutte.

L'objectif du traitement est d'abaisser l'uricémie afin de dissoudre les cristaux et prévenir leur formation, ce qui est atteint en maintenant l'uricémie au dessous de 360 micromol/ml ou 60mg/l.
L'allopurinol, médicament depuis utilisé dans le traitement de la goutte provoque des effets indésirables cutanés graves qui pour la moitié pourraient être évités.
L'agence du médicament, l'ANSM, met en garde les personnes qui prennent ce médicament .

Réactions sévères

Les résultats de l'étude présentée par l'ANSM ont révélé qu'un cas pour 2.000 nouveaux patients, traités avec l'allopurinol présentaient des toxidermies sévères( éruption cutanée provoquée par un médicament)
Ces situations surviennent les plus souvent au cours des deux premiers mois de traitement

Prédominance chez les femmes

Les femmes semblent davantage concernées.

Une prescription mal adaptée ou inutile

L'ANSM précise que plus de la moitié des cas survenus au cours de ces 3 dernières années étaient "évitables" en raison d'une prescription "non justifiée"
D'autre part, une prescription mal adaptée ou inutile avec un non-respect de l'adaptation des doses à l'état de la fonction rénale est constatée "dans environ la moitié des cas" ainsi qu'une "utilisation hors AMM fréquente"

Surdosage

Plus les doses utilisées sont élevées et plus le risque de survenue de ces toxidermies graves augmente.

Méconnaissance des professionnels de santé

La prise en charge retardée des effets secondaires semble, selon l'ANSM être due à une méconnaissance de ce risque par les professionnels de santé et les patients.

Indications du médicament

Bien respecter les indications du médicament
  • Traitement des hyperuricémies symptomatiques primitives ou secondaires (hémopathies, néphropathies, hyperuricémie iatrogène).
  • Traitement de la goutte : goutte tophacée, crise de goutte récidivante, arthropathie uratique même lorsqu'elle s'accompagne d'hyperuraturie, de lithiase urique ou d'insuffisance rénale.
  • Traitement des hyperuricuries et hyperuraturies.
  • Traitement et prévention de la lithiase urique.
  • Prévention des récidives de lithiase calcique chez les patients hyperuricémiques ou hyperuricuriques,en complément des précautions


( Sources : ANSM)

Ne pas donner d'allopurinol en cas d'hyperuricémie isolée non accompagnée de manifestation
Un dosage progressif

Il faut augmenter progressivement les doses du médicament d'allopurinol

Survenue de manifestations anormales : Arrêter le médicament

Arrêter immédiatement le traitement en cas de survenue dune éruption cutanée, d'atteinte des muqueuses oculaire, buccale ou génitale ou de l'apparition d'une fièvre ou de ganglions.

Sources : ANSM http://ansm.sante.fr/S-informer/Informations-de-securite-Lettres-aux-professionnels-de-sante/Allopurinol-et-risque-de-survenue-de-toxidermies-graves-Lettre-aux-professionnels-de-sante

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:29
HELSINKI (AFP) - 23.05.2013

Une nouvelle étude finlandaise a confirmé que le vaccin Pandemrix (GlaxoSmithKline), largement utilisé contre la grippe pandémique A (H1N1) en 2009, multiplie le risque de développer la narcolepsie chez les adultes.

voir le zoom : Un vaccin PandemrixUn vaccin Pandemrix
afp.com - Jean-Pierre Muller

Une nouvelle étude finlandaise a confirmé que le vaccin Pandemrix (GlaxoSmithKline), largement utilisé contre la grippe pandémique A (H1N1) en 2009, multiplie le risque de développer la narcolepsie chez les adultes.

Auparavant, plusieurs études avaient déjà montré le lien chez les enfants entre ce vaccin et la narcolepsie, une maladie rare.

Selon l'Institut national de santé et bien-être finlandais THL le lien existe aussi chez les adultes. "Chez les adultes entre 20 et 64 ans qui ont pris Pandemrix, le risque de développer la narcolepsie a été multiplié par 3 à 5, comparé aux personnes non vaccinées", a indiqué l'institut dans un communiqué.

Toutefois, chez les adultes, le risque de tomber malade, à 1/100.000, serait six fois inférieur à celui couru par les enfants.

Une étude française, coordonnée par l'Inserm et le CHU de Bordeaux a conclu en septembre que le risque était multiplié par quatre chez les personnes vaccinées de développer la narcolepsie, rappelant toutefois que d'autres études seraient nécessaires pour établir l'association chez l'adulte.

La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s'accompagner de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie).

Après des campagnes de vaccination avec le Pandemrix, la Finlande et la Suède ont constaté une hausse des cas de narcolepsie. Quelque 200 Suédois et 79 Finlandais entre 4 et 19 ans ont été atteints. Les gouvernements des deux pays ont décidé d'indemniser ces malades, et de lancer des études sur le lien avec le vaccin.

© 2013 AFP

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 20:58
PARIS (AFP) - 15.05.2013

L'agence du médicament ANSM a annoncé mercredi le retrait de dispositifs médicaux d'assistance cardiaque distribués par la société IST Cardiology suite à la constatation de diverses infractions réglementaires.

voir le zoom : Le logo de l''agence du médicament ANSM, photographié le 30 janvier 2013Le logo de l''agence du médicament ANSM, photographié le 30 janvier 2013
afp.com - MARTIN BUREAU

L'agence du médicament ANSM a annoncé mercredi le retrait de dispositifs médicaux d'assistance cardiaque distribués par la société IST Cardiology suite à la constatation de diverses infractions réglementaires.

"Ces infractions portent sur la réalisation d'activités non prévues par les fabricants d'origine (activités de reconditionnement, de ré-étiquetage et de stérilisation), ainsi que des manquements en matière de stockage, de traçabilité, de gestion des réclamations et d'organisation de la matériovigilance", précise l'ANSM sur son site à propos cette "décision de police sanitaire".

Bien qu'aucun risque sanitaire n'ait été identifié à ce jour, l'agence demande à la société de retirer divers dispositifs non encore utilisés et présents dans les établissements de santé ou au domicile de patients, parmi lesquels des accessoires du système d'assistance ventriculaire Jarvik 2000 (câbles externes, vis, mousses de protection et batteries) ainsi que des cathéters et des sondes d'intubation.

"Ces dispositifs doivent être immédiatement mis en quarantaine, dans l'attente de leur retrait par la société IST Cardiology", ajoute l'ANSM.

Mais l'agence a également décidé la suspension de toute distribution de dispositifs médicaux par la société IST Cardiology, spécialisée dans les produits d'assistance respiratoire et cardiaque, tant qu'elle ne se sera pas mise en conformité avec la réglementation.

Pour ne pas pénaliser les patients qui dépendent de ces systèmes d'assistance cardiaque, la société pourra toutefois "à titre conservatoire" continuer à fournir aux patients des accessoires neufs pour trois appareils : le système d'assistance ventriculaire Jarvik 2000, le coeur artificiel Syncardia et un défibrillateur externe portable, note l'ANSM.

Les fabricants de ces dispositifs médicaux sont pour leur part invités à assurer l'approvisionnement des établissements de santé pendant la durée de suspension de distribution de la société IST Cardiology.

Contactée par l'AFP, la directrice de la société n'a pas souhaité réagir.

Basée dans le Calvados, la société compte une dizaine d'employés.

© 2013 AFP

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 20:06
  • Directeur du Centre de recherche sur le cancer de la prostate, le Pr Mark Scholz publie Touche pas à ma prostate le livre écrit avec Ralph Blum, atteint du cancer de la prostate.
  • Il y dénonce l'interventionnisme inutile des urologues, alors que la plupart des patients n'ont besoin que d'une surveillance active.

 

Dr Mark Scholz : « Les opérations inutiles de la prostate so...
LaNutrition.fr : Où se trouve exactement la prostate ? Est-ce que ce cancer est recherché systématiquement lors d’un simple check-up ?

Pr Mark Scholtz : La prostate est un petit organe situé dans le bassin, pas très loin de la vessie et son rôle est de produire du sperme. Le cancer de la prostate est détecté grâce à un test sanguin appelé PSA. C’est un test très simple qui peut être réalisé chez tous les hommes. Quand le taux de PSA est élevé, cela suggère un cancer de la prostate.

Ce n’est donc pas le test que tous les hommes redoutent quand ils vont chez leur médecin ?

Le toucher rectal réalisé par les médecins traitants permet dans certains cas de découvrir un cancer mais la majorité des cancers de la prostate sont découverts grâce au dosage du PSA qui est moins intimidant.

Que signifie le terme PSA ?

C’est l’acronyme de Prostate Specific Antigen. C’est un test sanguin aboutissant à une valeur numérique. Ainsi un homme jeune peut présenter un taux de PSA de 2 ou 3 sans que ce soit considéré comme anormal.

À quel âge commence-t-on à dépister ce cancer ?

Nous recommandons de commencer à le rechercher dès la quarantaine. La maladie apparaît en général plus tard au cours de la cinquantaine ou de la soixantaine mais c’est un test tellement simple qu’il serait dommage de passer à côté d’un diagnostic.

Pourquoi une détection précoce est-elle importante ?

Il y a 20 ans, le test du PSA n’existait pas. Maintenant grâce à ce test nous pouvons détecter un cancer à un stade si précoce qu’il suffit de le surveiller, sans avoir forcément à le traiter.

Pourquoi, s’il est si simple, certains hommes ne font pas ce test ? Ils ont peur ?

Oui, la peur peut jouer un rôle car le traitement de ce cancer et ses suites possibles sont des perspectives qui font peur et qui font que certaines personnes préfèrent ne pas être testées ou ne pas suivre de traitement.

Si on ne fait aucun traitement que se passe-t-il ?

Comme pour tous les cancers, s’il n’est pas traité, le cancer de la prostate peut se propager à tout le corps et devenir incurable.

Il existe aussi une peur liée à la sexualité. Pouvez-vous nous en dire plus là-dessus ?

C’est en fait une question liée au traitement plus qu’au cancer. Ce qui est assez troublant dans cette maladie, c’est que certains types de cancer ne nécessitent pas de traitement. C’est triste que des hommes présentant ce type de cancer à bas risque se fassent traiter car les traitements disponibles affectent la sexualité et rendent souvent les hommes impuissants, de manière transitoire ou permanente.

Dans votre livre vous dites que les hommes ont tellement peur du mot cancer qu’ils optent pour un traitement même quand ce n’est pas nécessaire.

C’est un bon résumé du livre. Le cancer de la prostate est le seul cancer où des chirurgiens – en l’occurrence les urologues – sont aux commandes. Donc, logiquement, ces médecins recommandent la chirurgie en première intention. Les patients ont tout intérêt à poser des questions à leur médecin et à se renseigner sur d’autres options thérapeutiques avant d’accepter la chirurgie. J’ai écrit ce livre pour que les hommes n’abdiquent pas face au premier médecin qu’ils voient – leur urologue en l’occurrence – car il n’y a pas que la chirurgie pour traiter le cancer de la prostate.

Selon vous, est-ce que les chirurgiens sont ouverts à d’autres types de traitement ? Après tout, la chirurgie est le domaine qu’ils connaissent le mieux, c’est peut-être pour cela qu’ils la conseillent en premier.

Je pense que certains sont très ouverts d’esprit, d’autres moins. Mais pour moi, tant qu’on opérera ne serait-ce qu’un seul homme qui n’en a pas vraiment besoin, ça sera une véritable tragédie.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 20:04

 

Cancer de la prostate : non aux traitements inutiles et inva...

Le cancer de la prostate concernait en 2009 plus de 71 000 hommes. En France, comme dans de nombreux pays, le traitement de référence est radical : on enlève la prostate « pour ne pas courir de risque ». Les urologues ont donc la main lourde : 22 000 prostates enlevées en 2010, près de 4 fois plus qu’en 1998.

Les séquelles de ces opérations sont fréquentes et invalidantes, mais hélas passées sous silence par de nombreux urologues. « On vous affirme que la rééducation sphinctérienne vous épargnera les fuites urinaires, l'incontinence au moindre effort tellement fréquent, dénonce le Pr Henri Joyeux (Faculté de médecine de Montpellier). Un autre chirurgien plus honnête vous prévient des risques d'incontinence, mais vous promet de conserver votre érection, un autre vous affirme qu'avec le Viagra - totalement inefficace dans ces cas - et les traitements actuels, votre puissance sexuelle ne sera pas perturbée. Doux rêves ! »

Selon l’Association nationale des malades du cancer de la prostate (ANAMACaP), un homme sur trois se plaint de fuites urinaires un an après une ablation de la prostate. Et selon l’étendue de la tumeur et l’importance du geste chirurgical, 41 à 80 % des patients souffrent d’impuissance à divers degrés.

C’est cette situation que dénoncent les Américains Ralph Blum et Mark Scholz dans leur livre « Touche pas à ma prostate », (en anglais : Invasion of the Prostate Snatchers – littéralement L’invasion des voleurs de prostate). Ils sont appuyés en cela par le Pr Henri Joyeux qui a signé la préface de l’édition française. Les Pr Scholz et Joyeux soulignent que dans de nombreux cas, l’ablation de la prostate est inutile : plus des deux tiers des patients sont porteurs d’une forme de cancer qui n’évolue que très lentement et qui nécessite une simple surveillance active – comme c’est le cas pour une maladie chronique (lire l’entretien avec le Dr Mark Scholz). Le dosage du PSA, les techniques avancées d’imagerie permettent souvent de distinguer entre les cancers agressifs qui doivent être traités, y compris radicalement, et les autres. Des centres de traitement comme l’hôpital Tenon et celui de la Pitié Salpêtrière à Paris, les CHU d’Angers et de Dijon se convertissent à cette « surveillance active » des cancers de la prostate, en réservant les stratégies lourdes aux cas qui le nécessitent. Mais les pratiques n’évoluent que lentement. Le coup de gueule de Ralph Blum, Mark Scholz et Henri Joyeux pourrait accélérer les choses. Anticipant la parution de ce livre en français, et inquiets de ses retombées, les urologues français se sont fendus d’un communiqué de presse en novembre 2011 pour tenter de montrer qu’ils ont pratiqué moins d’ablations en 2010 qu’en 2007 : 22 000 contre 26 500. « Nous ne sommes pas des voleurs de prostate ! » ont-ils clamé, en référence au titre original du livre, qui dénonce leurs pratiques.

Il faut dire que ces opérations sont très lucratives et on peut se demander si leur multiplication depuis quinze ans a à voir avec l’état de la recherche scientifique ou avec la manne financière qu’elles représentent. « Certains spécialistes, dit le Pr Joyeux, donnent le choix, d'autres imposent, culpabilisent même. Chacun a son argumentaire préféré :  « Si on vous fait des rayons, on ne pourra plus jamais vous opérer ! Dépêchez vous, je vous opère la semaine prochaine et vous serez sauvé ! N'attendez pas, vous mettez votre vie en danger. » Certains vous annoncent le temps qu'il vous reste à vivre, alors qu’ils n’en savent rien. »

Car en réalité les études se succèdent, qui montrent qu’un grand nombre de patients sont traités inutilement. Du coup, on comprend mieux la véritable déprime qui a saisi en mai dernier les urologues américains pendant leur réunion annuelle lorsque le Dr Timothy Wilt (université du Minnesota) leur a présenté les résultats de l’étude PIVOT. Elle confirme que l’ablation de la prostate n’apporte aucun bénéfice en espérance de vie (et que des ennuis) aux patients à risque faible. Comme le rapporte ce jour-là Pieter Droppert, l’éditeur du blog Biotech Strategies, « ces résultats pourraient avoir un impact financier sur les urologues qui jusqu’ici ont privilégié les prostatectomies radicales chez les patients à faible risque ».

Ralph Blum, Mark Scholtz, Henri Joyeux et d'autres plaident pour que le patient soit informé en toute transparence non seulement des résultats des études rapportées par ce livre, mais aussi des conséquences potentielles de l'intervention. Pour pouvoir décider en connaissance de cause.

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 20:03
Les bénéfices du dépistage sont très minces par rapport aux inconvénients.
Sylviane Passard - Mercredi 03 Avril 2013
Les experts américains déconseillent le dépistage du cancer ...

De très nombreux médecins prescrivent à leurs patients hommes, à partir de 40 ans, un dosage de l’antigène spécifique de la prostate ou PSA, dans le cadre du dépistage du cancer de la prostate – et ce, même en l’absence de symptômes.

Le groupe d’experts de l’United States Preventive Services Task Force, une organisation créée en 1984 sous l’égide du ministère de la santé, pour formuler des recommandations de santé publique aux Américains, vient dans un avis, de conseiller aux patients comme aux médecins de ne pas pratiquer ce dépistage, parce que les bénéfices potentiels de ce test ne sont pas supérieurs à ses inconvénients.

Ce point de vue était déjà celui de LaNutrition.fr en janvier 2012.

Le cancer de la prostate est l’un des cancers les plus fréquents chez l’homme. Un test sanguin qui mesure le niveau d’antigène spécifique de la prostate ou PSA peut détecter un cancer avant que des symptômes apparaissent. Si le PSA est élevé, le médecin peut demander une biopsie.

La plupart des cancers se développent très lentement, et les hommes qui en sont atteints meurent le plus souvent d’une autre cause. A l’heure actuelle, il est impossible de dire avec certitude quels cancers sont agressifs, et quels autres ne menacent pas le patient. Or le dépistage place les hommes peut générer un stress inutile, et des traitements tout aussi inutiles qu’ils soient chirurgicaux, hormonaux ou de radiothérapie, sans parler des complications et effets secondaires (troubles sexuels, incontinence et parfois même décès).

Les experts de l’USPTF, après avoir analysé l’ensemble des données disponibles, ont conclu que le dépistage par PSA prévient zéro à un décès pour 1000 hommes dépistés. Aucune étude ne trouve de bénéfice sur la mortalité totale.

Les experts américains reconnaissent cependant que des hommes puissent demander un tel dépistage, et que des médecins puissent le proposer. La décision de mesurer le PSA, disent-ils, doit être réfléchie ; le patient dit être informé des bénéfices et des risques potentiels qu’elle peut entraîner.

A noter que le PSA peut aussi s’élever en l’absence de tumeur, par exemple, dans les prostatites.

Ces recommandations ne concernent pas les patients ayant eu un diagnostic de cancer ou ayant été traités pour un cancer.

Les causes du cancer de la prostate sont mal connues, et probablement multiples. Sur le plan alimentaire, la consommation élevée de produits laitiers (au niveau des recommandations officielles, soit 3 à 4 par jour), a été mise en cause dans de très nombreuses études.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:30

Alors que la Commission européenne s'apprête à publier sa stratégie sur les perturbateurs endocriniens, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir publie les résultats "préoccupants" de tests réalisés sur 66 produits cosmétiques et d’hygiène. L'association demande un renforcement de la réglementation sur ces substances.

Ces molécules peuvent avoir un effet hormonal à des concentrations infimes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) considèrent les perturbateurs endocriniens comme une menace mondiale pour la santé, du fait notamment de leur impact sur la fertilité ou des troubles neurocomportementaux qu'ils peuvent provoquer.

L'association a déjà montré la présence de perturbateurs endocriniens dans plusieurs produits de consommation courante (jouets pour enfants, emballages alimentaires, produits d’entretien, meubles, peintures, etc…). Cette fois, ils sont trouvés, sous la forme de conservateurs, d’antibactériens, de filtres solaires et d’émollients dans les produits de beauté et d’hygiène corporelle.

Les tests ont montré une teneur en triclosan susceptible d’effet sur la thyroïde dans le dentifrice Colgate Total et une teneur en propylparabène à une dose supérieure à la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC) dans le gel douche Nivea "Water lily & oil".

"L’exposition à ces molécules est accrue lorsque l’on utilise différents produits comportant la même molécule et dont les doses s’additionnent pour atteindre un niveau de risque significatif. C’est ce qui a été constaté avec le triclosan pour lequel des teneurs acceptables ont été trouvées sur les dentifrices et les déodorants pris isolément, mais qui atteignent un niveau de risque significatif pour une utilisation combinant les deux produits."

Le problème est encore plus marqué dans le cas du propylparabène, retrouvé dans 9 familles de produits cosmétiques et d’hygiène (1 déodorant, 1 shampoing, 1 dentifrice, 1 bain de bouche, 2 gels douche, 6 laits corporels, 3 crèmes solaires, 3 rouges à lèvres, 4 fonds de teint, 4 crèmes visage…).

Des molécules (parabènes et filtres solaires OMC) bien que différentes peuvent aussi avoir des modes d’action similaires dont les effets s’additionnent. C’est ainsi qu'ont été mesurés des niveaux de risques significatifs pour les laits corporels et les crèmes solaires qui cumulent parfois plusieurs molécules différentes.

L’UFC-Que Choisir demande à la Commission européenne:

  • En application du principe de précaution, de renforcer sans plus attendre le cadre réglementaire en prenant en compte l’effet cocktail de ces molécules dans l’évaluation de la toxicité des produits; de diligenter, sous la supervision du CSSC, des recherches indépendantes sur l’impact de ces molécules sur le long terme.
  • D’obliger les professionnels à réaliser des étiquetages complets sur la composition réelle de leurs produits; de retirer de leurs formulations les molécules ayant des effets de perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés, afin de réduire les quantités totales auxquelles sont exposés les consommateurs.
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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:14

Le Monde.fr | 02.04.2013

 La plus longue épidémie de grippe saisonnière observée depuis trente ans à peine terminée, selon les réseaux de surveillance, l'évaluation du vaccin pour la saison 2012-2013 montre une baisse significative de son efficacité globale, passant de 70-75 % habituellement à 50 % cette année.

Selon le site Internet du Nouvel Observateur, l'efficacité du vaccin contre la grippe a été diminuée d'un quart en raison d'un problème dans le processus de préparation du vaccin de cet hiver, pour la première fois dans l'histoire des vaccins commercialisés.

TRANSFORMATION PENDANT LA PHASE DE CULTURE

L'évaluation de l'efficacité du vaccin 2012-2013 a été estimée dans le cadre de l'étude I-MOVE de l'European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC). Un incident au cours de la toute première phase de fabrication du vaccin est à l'origine de cette baisse d'efficacité. "Cette modification est passée totalement inaperçue, car elle n'avait a priori aucune incidence", explique au micro d'Europe 1 le Pr Bruno Lina, directeur du centre national de référence de la grippe. "Ce n'est qu'après que l'on s'en est rendu compte." A ce moment-là, il était déjà trop tard : repréparer les souches prend en effet plusieurs mois, et le vaccin n'aurait jamais été prêt à temps pour l'hiver.

 Le vaccin contre la grippe se compose de trois souches. Cette année, en plus du A H3N2, le produit commercialisé contenait les virus A H1N1 et B H1N1. Le virus A H3N2, s'est transformé pendant la phase de culture. A l'arrivée, le virus n'était plus exactement le même que celui qui se propageait dans la nature, et le vaccin n'était donc plus totalement adapté. En France, ce sont les souches A H1N1 et B H1N1 qui ont le plus circulé. L'impact de la transformation a donc été limité. Mais A H3N2 est une souche dangereuse pour les personnes âgées. Les autorités sanitaires pourraient donc constater d'ici à quelques mois une surmortalité chez les personnes âgées cet hiver. "Mais pour l'instant, il est beaucoup trop tôt pour dire si cela a eu une conséquence ou pas", conclut le Pr Lina.

 

 

 

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 17:52

Si vous vous êtes fait vacciner contre le virus de la grippe porcine H1N1 en 2009, il se peut que vous fassiez partie des milliers de patients atteints de narcolepsie. Selon une étude d'un éminent journal britannique, le vaccin aurait provoqué une hausse de cette grave maladie. 

La grippe porcine, aussi connue sous le nom de grippe A ou de virus H1N1, a été l'une des plus grandes pandémies de ce début de siècle, même si certains y ont toujours vu une exagération des pouvoirs publics et des médias pour une maladie qui n'a pas eu l'ampleur que beaucoup ont décrite. Malgré tout, l'affolement a été présent et en 2009 des centaines de milliers de vaccins Pandemrix ont été commandés par le gouvernement français et ceux d'autres pays européens pour que les populations puissent se faire vacciner.

Ce qu'on apprend quatre ans plus tard grâce à une étude publiée par l'éminent journal anglais le British Medical Journal (BMJ), c'est que ces vaccins seraient la cause de plusieurs milliers de cas de narcolepsie, notamment chez les personnes à la santé fragile comme les jeunes enfants. La narcolepsie est décrite comme un trouble neurologique majeur aux effets effroyables pour le corps, même si les symptômes ne paient pas forcément de mine vus de l'extérieur. Les personnes atteintes peuvent s'endormir à n'importe quel moment de la journée : au travail, pendant un cours voire en voiture, ce qui est potentiellement très dangereux. Ce lien de cause à effet avait déjà été repéré dès 2010 par la Finlande et la Suède.

La société pharmaceutique qui commercialise le vaccin Pandemrix, GlaxoSmithKline (GSK), a d'abord nié les conclusions suédoises et finlandaises en parlant de spécificités locales qui auraient causé cette recrudescence. Mais selon l'étude du BMJ réalisée sur des patients uniquement britanniques, la hausse est encore plus importante que chez les pays scandinaves. "Cette étude montre une augmentation significative du risque de narcolepsie chez les enfants ayant, en Angleterre, reçu la souche du vaccin pandémique Pandemrix. [...] Notre étude a donné un quotient de probabilité de 14.4 (4.3 à 48.5) pour l’analyse primaire. Ces chiffres sont compatibles avec le risque relatif de 13 trouvé en Finlande dans une étude", expliquent les chercheurs.

 

 

Cela implique pour les patients à qui on a injecté le vaccin Pandemrix et souffrant de la narcolepsie qu'ils devront vivre avec ce handicap tout le reste de leur vie en suivant un traitement à la lettre pour contrer ce trouble du sommeil. Est-ce que vous et votre famille avez été vous faire vacciner contre le virus H1N1 ?

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