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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 13:45

Le chagrin suite à un deuil pourrait bientôt être diagnostiqué comme trouble mental suite à une proposition dont les critiques craignent qu'elle pourrait conduire les médecins à pousser à la consommation de psychotropes en cas de « chagrin dû au deuil ».

Les psychiatres chargés de réviser la « bible » officielle des maladies mentales recommandent des changements qui faciliteraient le diagnostic d'une dépression majeure chez les personnes endeuillées depuis peu. Au lieu d'avoir à attendre des mois, le diagnostic pourrait être fait deux semaines après la perte d'un être cher.

L'édition actuelle du DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) - un guide influent utilisé dans le monde entier - exclut les gens récemment endeuillés du diagnostic de trouble dépressif majeur à moins que les symptômes ne persistent au-delà de deux mois. On appelle cela « exclusion du deuil », la théorie étant que le chagrin « normal » causé par un deuil ne devrait pas être catalogué comme trouble mental.

Mais dans ce que les critiques considèrent comme une suggestion potentiellement désastreuse inclue dans les propositions de changements pour la cinquième édition du DSM, « l'exclusion du deuil » serait supprimée du DSM.

Les partisans de cette proposition arguent qu'une dépression majeure, c'est une dépression majeure, qu'elle survienne après la perte d'un être cher, d'un travail, l'échec d'un mariage, ou tout stress majeur de la vie. Supprimer « l'exclusion du deuil » permettrait aux gens de recevoir un traitement plus tôt.

Mais les critiques craignent que les personnes souffrant de symptômes tout à fait prévisibles en cas de deuil ne soient catalogués comme « malades » mentaux. Le Dr. Allen France dit que cette proposition rendrait pathologique une émotion humaine normale et pourrait accroître encore davantage les prescriptions de psychotropes.

« C'est un désastre », commente Frances, un éminent psychiatre américain qui a présidé le groupe de travail responsable de l'édition actuelle du DSM (actuellement en cours de révision). « Imaginez que vous perdiez quelqu'un que vous aimez et que deux mois plus tard, vous vous sentiez triste, dormiez mal, n'ayez de goût à rien, ayez peu d'appétit et d'énergie. Ces cinq symptômes sont tout à fait typiques du processus normal de deuil, mais le DSM-5 vous diagnostiquerait comme souffrant d'un trouble mental. »

Commentaire: Comme l'a commenté un lecteur :

En gros, ces gros malades mentaux de psychiatres redéfinissent les émotions humains comme étant des maladies mentales. Par exemple, si un parent décède et que vous êtes triste, ce qui est normal chez les êtres humains sains et normaux, on vous prescrit des pilules car chez ces connards, c'est une maladie mentale, la tristesse.
D'autres états naturels sont en proie d'être labellisés comme maladies mentales, comme la timidité, le fait de ne pas avoir confiance dans son gouvernement, le fait d'être actif et indépendant, etc. En gros, le fascisme absolu.

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 10:29
L'association Elisabeth Kübler-Ross France a organisé une soirée-débat, jeudi, avec ses partenaires.
Public et professionnels ont pu se renseigner auprès des spécialistes. Public et professionnels ont pu se renseigner auprès des spécialistes. - (dr)

C'est un sujet qui touche tout le monde. Le deuil est en effet au coeur de notre société, comme peuvent en témoigner les membres de l'association Élisabeth Kübler-Ross qui a pour mission « la formation et le soutien de toute personne confrontée directement ou indirectement à une situation de rupture, de mort, ou de deuil ».

Une Maison de l'accompagnement ?

Voilà pourquoi, jeudi soir, à Belle-Isle, une soirée était organisée sur le thème de la longue maladie. Un moment de rencontre a été programmé avec l'ensemble des partenaires de l'association, Réseau Étreindre, Onco-Berry, France Alzheimer, France Parkinson, le Comité départemental de soins palliatifs..., « pour proposer au public et aux professionnels un lieu d'accueil et de réponses », comme l'explique le docteur Hervé Mignot, président de l'association Kübler-Ross dans l'Indre. « Nous travaillons tous ensemble, et nous avons dans l'idée de nous rassembler dans une Maison dite de l'accompagnement. C'est notre projet commun. » Cette façon de travailler en commun est unique en région Centre. « Nous formons nos bénévoles et nous avons embauché, tout récemment, une secrétaire coordinatrice qui est le lien indispensable entre nous tous. » La soirée s'est prolongée par une conférence sur l'appréhension du deuil après une longue maladie du patient, puis par une séance de questions-réponses qui a permis de voir que l'appréhension de la mort est encore un sujet presque tabou.

Contact : Association Élisabeth Kübler-Ross, tél. 02.54.07.01.69.

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