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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 17:00

L’Agence française des produits de santé a seulement restreint les conditions de dispensation ou de prescription de plusieurs médicaments à balance bénéfices-risques défavorable, alors qu'il faudrait les retirer du marché.

Suite à une réévaluation en 2011 de la quinine dans les crampes (dans Hexaquine° et autres), l’Agence française des produits de santé (ANSM, ex-Afssaps) a seulement modifié les informations officielles sur ce médicament, en vue de limiter l’utilisation de la quinine.

Les effets indésirables de la quinine, graves et parfois mortels, sont disproportionnés pour une utilisation dans les crampes : hypersensibilités, troubles hématologiques, troubles hépatiques, troubles du rythme cardiaque, etc.

L’Agence n’a pas assez pris en compte la sécurité des patients en ne retirant pas du marché les médicaments à base de quinine.

Par ailleurs, depuis février 2012, l’association cafédrine + théodrénaline (Praxinor°) est inscrite sur la liste des médicaments à dispensation sur prescription médicale, non renouvelable, sauf mention contraire du prescripteur. Auparavant, ce médicament était à dispensation sur prescription médicale, renouvelable, sauf mention contraire du prescripteur.

L’association cafédrine + théodrénaline expose à des effets indésirables cardiovasculaires graves, ainsi qu’à des abus et des dépendances. Elle a une balance bénéfices-risques défavorable dans l’hypotension artérielle.

Pour mettre vraiment les patients en sécurité, les autorités sanitaires feraient mieux de retirer ce médicament du marché plutôt que de renforcer les conditions de prescription et de dispensation.

©Prescrire 1er juin 2012

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