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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 12:38

J'ai été une de ces victimes et j'ai dénoncé cette violence à cet organisme. J'incite toutes les victimes à en faire autant. Plus on sera nombreux à signaler ce qui se passe dans ces établissements de soins, plus nous aurons de chance d'être entendus. Pour l'instant , ils ne font que des constatations mais le jour viendra où ils seront bien contraints de prendre des mesures pour stopper cette violence. 

Ce ne sont pas vous les coupables ce sont eux. !
Quand on est victime de maltraitance, on a tendance à se dire "c'est de ma faute si j'avais fait ça , rien ne serait arrivé. Finalement je l'ai bien cherché, c'est moi le ou la coupable" ou "j'ai honte d'avoir été humilié par des gens si respectables. Je ne vaux rien , je ne suis qu'une merde", " ou pire encore "personne ne va me croire, ces individus sont des notables, et ils sont très sacralisés". On réagit comme toutes les victimes ( les femmes battues, les salariés victimes de harcèlement dans les entreprises, les victimes de pédophiles, les femmes, les hommes et les enfants violés...)  On se dévalorise, on culpabilise, on souffre terriblement et certains finissent par se suicider... Ces bourreaux en blouses blanches sont  finalement comme les autres bourreaux, des personnes mauvaises, des manipulateurs et parfois des malades mentaux. Ils ont le même profil... que les autres.
Le surmenage ne peut pas conduire à certaines de ces violences, ni le manque de personnel ( ils ont le temps de faire des bavardages interminables dans les couloirs ou dans les salles de repos pour décompresser, de passer 3 h le samedi et le dimanche à boire le café et à manger les croissants, de faire les réveillons). C'est la relation totalement déshumanisée entre les soignants et les patients qui est la cause de cette violence.   

L'hôpital est bien malade, on se croirait chez les fous en lisant les lignes ci-dessus. Nous vivons dans un monde névrosé comme chacun le sait.
C'est la première fois qu'on ose enfin évoquer ce qui se passe, parfois, dans les hôpitaux...  C'est une petite victoire !

L'Hôpital fonctionne trop à huis-clos et sans aucun contrôle extérieur. Ce ne sont que des hommes, parfois aliènes par un métier très dur ou malades mentaux depuis toujours. Leurs blouses blanches ou leurs pyjamas verts ou bleus ne font pas d'eux des hommes meilleurs que les autres...



Il y a urgence à soigner les hôpitaux et certains soignants qui ont complètement perdu la tête,  ils seraient plus à leur place dans des asiles psychiatriques...

Nous sommes très loin du Serment D'Hippocrate...


Je voulais terminer par une note plus optimiste. Je voulais rassurer mes lecteurs occasionnels ou fidèles en leur affirmant qu'il y a des hôpitaux très biens et, également, des soignants qui aiment profondément leur métier, qui sont très dévoués à leurs malades et qui sont en parfaite santé mentale.

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  • : VIOLENCES VECUES A L'HOPITAL PAR LES PATIENTS
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