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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 16:05

Au bout d’un mois et demi après s’être vue "gavée" de différents anti dépresseurs, anxyolitiques , régulateurs d’humeur , somnifères mais sans psychothérapie (le psy dit qu’elle n’est pas là pour ça et qu’elle la fera en sortant) elle va mieux (randonnées sportives avec sa mère lors de ses sorties thérapeutiques, projets de reprise des études) mais a de grosses crises d’angoisse, le psy de la clinique lui donne du risperdal en comprimé puis en injectable retard en prévision de sa sortie. Dès la 1ère injection ma fille se ferme, elle ne parle presque plus, a du mal à marcher et garder son équilibre, a des bouffées d’angoisse, pleure. La famille prévient le psy qui répond qu’il est en phase d’expérimentation pour le dosage des injections et que ma fille doit s’adapter au traitement et que ça ira mieux après la 2ème injection. A la 2ème injection ma fille ne parle plus, reste prostrée, marche difficilement, pleure sans cesse, a peur, est épuisée mais souffre d’akathisie (besoin irréfreiné de bouger, marcher, incapacité à stabiliser sa pensée) qui est un effet secondaire du risperdal. 14 mai 2010 Après avoir eu ma fille au tél , j’appelle le psy pour lui dire d’arrêter les injections en disant l’inquiètude de toute la famille qui voit ma fille dans cet état, il répond qu’elle ne fait çà qu’avec nous, à la clinique elle va très bien et nous manipule pour que nous nous occupions d’elle !!!!!!! 16 mai je vais chercher ma fille pour notre randonnée, elle ne parle plus, n’arrive plus à marcher, nous restons assises par terre, elle a un regard effrayé et en 4 heures me dit 3 "phrases" : JE SUIS FOLLE - J’AI PEUR JE NE SAIS PLUS OU JE SUIS - JE SUIS EGOISTE Ce sont LES DERNIERS MOTS DE MA FILLE Je la ramène à la clinique et alerte l’infirmière en lui rapportant les paroles de ma fille et son état ainsi que les paroles du psy, elle s’insurge en disant que les infirmières et les malades ont prévenu le psy que depuis 1 semaine ma fille va très mal. L’infirmière m’assure que dès le lendemain elle dirait au psy de changer le traitement ! Ma fille ne veut pas que je parte, elle me serre dans ses bras, je la laisse à contrecoeur en la rassurant mais elle ne comprend plus ce que je lui dis. En partant je vois le médecin de garde et lui dis que demain je viens chercher ma fille car c’est de la "NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER" 17 mai 2010 Je réunis les papiers nécessaires pour sortir ma fille de cet enfer, inquiète de ne pouvoir la joindre au tél j’appelle la clinique pour dire que je viens la chercher , on fini par me passer le psy qui m’annonce que ma fille a fait une "très grosse bétise" et qu’on est en train de lui faire un massage cardiaque Ma fille s’est pendue dans la salle de bain avec le drap de son lit, c’est sa voisine de chambre inquiète qui est allée prévenir l’infirmière . Ma fille ne voulait pas prendre de médicaments, elle disait qu’elle avait peur de ne plus être elle même avec des antidépresseurs, elle a accepté cette hospitalisation sous la pression de toute la famille, pour la 1ère fois elle acceptait des MEDICAMENTS POUR SE SOIGNER et c’est CE QUI L’A TUEE

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