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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:15

 

Une utilisation du Cytotec qui ulcère

Une utilisation du Cytotec qui ulcère M. GOMEZ / AP / SIPA

Médicament Prescrit pour les maladies de l'estomac, il sert parfois à déclencher les accouchements

«On s'en est sortis de justesse », souffle Aurélie Joux, 31 ans, qui veut alerter les futures mères des dangers du Cytotec, dont elle a été victime. Ce médicament prescrit en cas d'ulcère ou maladie de l'estomac est aussi utilisé pour déclencher les accouchements. Non sans risque.

En novembre 2010, Aurélie a vécu un troisième accouchement traumatisant à l'hôpital de Poissy (Yvelines). Après avoir reçu du Cytotec, ses contractions s'amplifient. « C'était comme une sur-contraction. On voyait que le cœur du bébé ralentissait. J'ai demandé qu'on me fasse une césarienne. » Finalement, l'enfant est sorti grâce à des ventouses. «Il ne respirait pas. La première image que j'ai eue de mon bébé a été celle de la mort. » Réanimé, Timéo souffre aujourd'hui d'un handicap moteur. Et Aurélie a vu son utérus se déchirer.

Une alerte de l'Agence du médicament

 

Aurélie et Anne, une autre mère déclenchée avec du Cytotec à Poissy en 2007, ont décidé de créer l'association Timéo et les autres pour informer les futurs parents et lutter contre l'utilisation hors autorisation de mise sur le marché (AMM) de cet anti-ulcéreux. Car Poissy n'est pas le seul centre dans le viseur. En 2009, après deux comprimés de Cytotec, Rebecca a une contraction qui dure un quart d'heure. Sa fille naît en urgence par césarienne, en état de mort apparente et passe une semaine en soins intensifs dans un service de néonatalogie. Lors de sa deuxième grossesse, la surprise qu'elle lit sur le visage des médecins qui examinent son dossier médical l'inquiète. « Ils m'ont dit que c'était anormal qu'un hôpital comme Necker utilise encore le Cytotec », souligne Rebecca. L'Agence nationale de sécurité du médicament a d'ailleurs alerté les professionnels sur les dangers de l'utilisation hors AMM du Cytotec sur son site lundi : «Dans le déclenchement de l'accouchement à partir de 37 semaines d'aménorrhée, [le Cytotec], quelle que soit la voie d'administration, fait courir des risques graves à la mère et à l'enfant.» Contactées, les maternités de Poissy et de Necker n'ont pas répondu à nos sollicitations.

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commentaires

M
Une experience de OUFFFF en PMA français. Je vous jure, je n’aurai jamais pu immaginer ça ! On était déjà parents d’un enfant de 5 ans lors de cette décision d’avoir le deuxième. Mais quelquechose n’aller pas. On essaye un mois, deux mois, six mois. Rien ! On a changé la nutrission, tout hyper équilibré. Aucun effet, déjà un an des tentatives. Et ok, voilà que notre couple va consulter chez un spécialiste à Paris. Après avoir fait tous ces analyses de fertilité pour avoir la conclusion médicale. Non seulement les attentes pour chaque analyse sont longues et affreuses, mais le pire est d’apprendre votre infertilité...Son existence génante. <br /> Le problème n’était pas aussi grave que ça au début. Les examinations ont montré une anomalie du spermogramme. Mesdammes, quel drame on a vécu après la conclusion du médecin. Mon mari était tellement triste. Il se sentait coupable et oppressé. J’ai eu la peinne de le soulager.<br /> Comme solution le gynéco nous a recommander une insémination artificielle. Au début mon mari n’a pas voulu recourrir à la procréation médicale. Peut etre à cause du résultat des analyses. En tous cas il m’a dit qu’on doit prendre notre temps à refléchir. On a essayé l’adoption. Mais notre candidature a été vite rejeté, parce que nous avons déjà un enfant. Je ne comprends pas ce refus, il me semble que pour l’enfant c’est plus facile d’integrer dans la famille s’il n’est pas seul. Ben, la décision est définitive. <br /> Le sujet du deuxième bb était du genre tabou. Pendant plus ou moin trois mois après le refus de la commission d’agrement. Pourtant je n'arrive pas à abbandoner cette idée. Souvent l'envie d'enfant est trop fort est inoubliable. Au fait, qu'est ce qui me sépare de ma seconde maternité? Une simple IAC?Ben alors je m'y lance. Je cassais les oreilles à mon chéri, heureusement pas trop longtepms. Car en réalité notre envie d'enfant est mutuel. <br /> On a recontacté notre médecin spécialiste en expliquant que oui, bon on est pret pour IAC. Donc il nous a mis au protocol. On a passé la procédure sans souci. Cela pouvait etre une belle expérience, mais ça a mal tourné à la fin.<br /> Voila, le jour de pds 1 arrive. Je pars dans la clinique pleinne d'espoire. Le delai d'attente presque fini. L’infirmière m’a pris du sang pour l’analyse de HGC. Le test était positif, ma grossesse fut confirmée. Je me sentais tellement contente. Je sentais une nouvelle vie grandir en moi. C'est magique de resentir le liaison entre toi et ton tout petit bébé. Et les séances d’echo ont été des moments magnifiques.<br /> Mais la 8 semaine de grossesse le coeur du bb s’est arreté... On ne sait pas pourquoi. J’ai le choc. Je sais plus ce qui se passe. J‘ai l’impression d’avoir perdu ma propre vie... Euh, le gynécologue a refuser de faire tout de suite le curetage. Donc il me prescrit le cytotec. 2 par voie vaginal et encore un le jour suivant. J’ai saigné et j’ai eu des contractions mais pas trop fortes. <br /> Ce n’est pas sorti. Donc on augmente le dosage. Et le médecin m’a prévenu des douleurs attroces. Comme si les précedents ne me suffisaient pas. Le premier jour c’était vraiment vraiment horrible ! J’ai saigné énormement. Mais le jour suivant après que j’ai finit le dosage préscrit le cauchemar est arrivé. Vers le soir je me suis senti très mal, plus que jamais pendant tout ce temps. Les douleurs m’ont litérallement coubré. Je me suis allongé par terre. Heureusement que tout est arrivé à la maison et que mon mari était là. J’ai perdu conscience. <br /> Je me suis reveillé en urgence. Des saignement ont été trop forts et il n’y avait autre solution qu’une opération urgente. Sinon j’aurais perdu trop de sang. Après cet accident je ne peut plus porter l’enfant. Oui j’ai mes ovocytes, mais ça ne sert à rien. Puis que chez nous c’est possible de traiter l’infertilité causé par l’absence des ovocytes. Mais en ce qui concerne l’infertilité où la femme ne peut pas porter l’embryon il n’y a aucune rimède.<br /> Lorsque je me suis rendu compte de tout ce qui c’est passé j’ai eu un choc. J’ai pu mourir ! Et ma famille ? Ahhhh.... C’est horrible ce qui peut arriver en pma français. <br /> Et que dois-je faire maintenant ? Aller dans une des cliniques étrangers ? Et franchement je m’en fou que les cliniques étrangres évoquent des polémiques chez nous. Souvent ils ont des traitements beaucoup plus éfficaces!
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