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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 20:13

Les autorités sanitaires prennent une demi-mesure qui ne protège pas les patients, dans une situation aussi banale que le rhume.

Les effets indésirables des décongestionnants vasoconstricteurs utilisés pour soulager les  ymptômes du rhume, sont avérés depuis longtemps (éphédrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, pseudoéphédrine, tuaminoheptane). Les formes nasales sont disponibles sur prescription médicale, les formes orales sont disponibles sans prescription.

Depuis les années 1990, ces médicaments ont fait l'objet de plusieurs bilans de pharmacovigilance en France, aux résultats similaires : des cas d'effets indésirables graves, voire mortels ; la persistance d'une utilisation ne respectant pas les recommandations de prise et les informations des notices.

Jusqu'à début 2013, l'Agence française des produits de santé (ANSM) a surtout modifié les notices : ajout de mentions pour limiter la durée de traitement, ou rajout de contre-indications et de mises en garde.

Fin 2012, après avoir examiné les résultats d'une actualisation des données de pharmacovigilance confirmant une énième fois ce qui était déjà connu, la Commission de pharmacovigilance de l'ANSM a recommandé le passage en prescription médicale obligatoire des médicaments à base de décongestionnants vasoconstricteurs utilisés par voie orale.

Cette mesure va dans le bon sens, mais elle n'est pas suffisante pour éviter aux patients les effets indésirables de ces médicaments utilisés dans une situation aussi banale que le rhume.

L'ANSM ne remplit pas sa mission qui est de protéger les patients : ces médicaments doivent être retirés du marché.

©Prescrire 1er février 2013

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