Le dépistage des troubles mentaux représente une atteinte grave à la famille et aux droits individuels des élèves, des femmes enceintes, et autres; il consiste à poser des questions subjectives avec lesquelles on pourrait qualifier n'importe qui de «malade mental » et lui recommander des médicaments psychotropes.
Aux États-Unis, le « dépistage de la dépression » a eu une influence sur les centaines de millions de prescriptions d’antidépresseurs. Environ 10% de la population américaine, dont 1,5 millions d'enfants, sont sous antidépresseurs.
Un programme de dépistage de la dépression, appelée TeenScreen (dépistage des adolescents), est tellement subjectif et arbitraire que son auteur, le psychiatre David Shaffer de l'université de Columbia, admet qu’il y a 84% de possibilités de nommer quelqu'un déprimé à tort. Depuis quand un taux d'échec de 84% correspond à un test scientifique fiable ?
L'utilisation du dépistage des troubles mentaux et de programmes psychologiques dans les écoles mettent les élèves dans un environnement psychologiquement contrôlé, où on peut utiliser la contrainte pour les amener à croire certaines choses, notamment qu'ils souffrent d'un trouble mental nécessitant une « aide » psychiatrique. Cette « aide » étant généralement la prescription de médicaments pouvant provoquer l'hostilité, le suicide, des hallucinations, du diabète, et des irrégularités cardiaques.