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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 21:00

Terminé le cachet de cire rouge posé sur un secret que nul n’aurait osé divulguer il y a cinquante ans. Evolution des moeurs, éclatement de la famille, amalgame fréquent du privé et du public, émergence de la blogosphère et de l’indiscrétion généralisée, valorisation de la quête de soi... L’époque est à la transparence. Un vrai phénomène de société qui s’illustre à tous les niveaux, y compris à la tête de l’Etat où le récent divorce assumé du président de la République témoigne d’un changement des mentalités inédit. S’il n’est pas question de remettre en cause la protection de la vie privée de chacun et du droit au secret, le temps des cachotteries semble révolu. Moins de faux-semblants dressés comme un paravent pour préserver les apparences, moins de mystères. L’état d’esprit ambiant contraste avec les années Mitterrand où une enfant cachée pouvait grandir hors de vue des Français. Menacé par la vogue des grands déballages intimes, ancré fondamentalement dans l’équilibre de toute démocratie, le secret est aujourd’hui, comme rarement, mis en pleine lumière. Plus que jamais, il s’étale à la une des journaux, inspire des séries télévisées, des reality-shows où l’impudeur se donne en spectacle. La dernière émission de «Secret Story» sur TF1 a réuni plus de 6 millions de téléspectateurs avides de découvrir les secrets de polichinelle que les candidats s’évertuaient à masquer. De façon moins racoleuse, le secret de famille alimente une nouvelle littérature de l’aveu et s’affiche avec succès sur grand écran. Après le joli parcours du roman de Philippe Grimbert, Un secret, vendu depuis 2004 à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, son adaptation réalisée par Claude Miller a déjà attiré plus d’un million de spectateurs. La qualité du casting - Cécile de France, Ludivine Sagnier, Patrick Bruel - n’explique pas, à elle seule, l’engouement d’un public fasciné par la quête d’un homme décidé à comprendre pourquoi ses parents lui ont caché l’existence d’un frère mort avant sa naissance. L’histoire bouleverse et, plus souvent qu’on ne le croit, rencontre chez beaucoup un écho personnel.

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