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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 19:46

Effexor en forte dose, mais il faut bien se rendre à l’évidence je n’y arrive pas alors, il faut que j’essaie ce traitement. En même temps, il me dit de consulter une psy super bien, elle est géniale. C’est une femme et pas à l’hosto, alors !

 

Bon, j’oublie un moment toutes mes déceptions, ma révolte, en rejetant la faute sur mon comportement, et en me promettant de faire des efforts pour m’exprimer. 

 

Je prends donc ces pilules, et je prends ce rendez vous chez la super géniale psy dans plus de deux mois, mais bon il n’y a pas de place avant. En même temps cela me laisse du temps pour me calmer.

 

Le premier rendez vous se passe plutôt bien, en effet elle parle, me pose quelques questions, sur le traitement me disant qu’il ne fallait pas que je prenne tant de médocs quand même, elle me dit que le doc y avait été un peu fort, bon ! Il me semble que le courant passe bien, ok 55 Euros, fichtre  mais bon.

 

Deuxième rendez vous, un mois plus tard, 14h je rentre dans le cabinet, bonjours vous allez bien ? sans attendre ma réponse, elle saute sur son agenda pour trouver une date pour le prochain rendez vous, cela me semble compliqué, elle tourne les pages dans tous les sens, dans un bruit de claquement que font les feuilles, comme les battements d’ailes d’un oiseau qui voudrait se sauver d’un piège, elle tourne et retourne les pages, bon enfin au bout d’un long moment elle me trouve enfin une petite place, je me sens gênée, j’ai vraiment l’impression de l’embêter, je me dis non, après tout je ne vais pas me laisser déstabiliser, là je paie alors je ne vais pas me laisser ébranler.

 

14 h 05, bon ça commence, alors comment allez vous ? vous prenez bien votre traitement ? Oui bien sur, que je le prends bien, vous dormez bien ? non pas trop, ah bon elle dit en faisant une grimace pour appuyer son bon !

 

14h10 le traitement ça c’est fait, le prochain client vient de sonner à la porte, bon sinon comment ça va ? elle me demande pour la troisième fois, es ce qu’elle va me laisser le temps de répondre cette fois ci.

 

Elle enchaine direct, alors vos journées se passent comment ?qu’es ce que vous faites ? vous mangez bien ? et bla bla bla , je peux pas en placer une.

 

Bon ce n’est pas la peine, elle est soit énervée, soit fatiguée, mais bon ! Cela fait un  mois que j’attends ce rendez vous, elle me dit de faire mon chèque pendant qu’on parle, et mais moi je parle pas, je vous signale, vous ne me laissez même pas le temps d’en placer une, 44 Euros, le chèque hein, ok, bon on se revoit le mois prochain, et ZUT je n’ai pas tout compris encore.

 

Je continue, je prends sagement mes pilules, le temps passe jusqu’au prochain rendez vous et coucou me revoilou,

 

Elle vient me chercher dans la salle d’attente avec son petit chiot, il est vraiment mignon, elle m’explique qu’elle vient de l’avoir, qu’elle le garde avec elle pour qu’il ne reste pas seul, il me fait la fête, me tourne autour il a envie de jouer elle essaie de le mettre dans son panier, il résiste un moment, c’est marrant, mais bon le temps passe.

 

Il faut qu’on fixe un prochain rendez vous et revoilà l’envol de l’agenda, ça va ? Elle me dit tout en fouillant frénétiquement dans son carnet, un œil sur son chiot, que je préfère ne pas la troubler toute cette frénésie pendant qu’elle cherche car si je lui parle en plus elle ne trouvera pas. Putain elle a une vie stressante quand même, oui super psy, super speed.

 

Et re, ça repart comme l’autre fois, elle me questionne sans attendre les réponses, traitements et tout i quanti, j’en reste bouche bée et c’est le cas de le dire.

Bon 44 Euros, pour trouver le prochain rendez vous cela fait cher quand même, bon j’ai vu un petit bout de chien super mignon et me voilà reparti dans mes pénates.

 

De qui est ce sketch déjà, je vais pas mieux, mais mon psy oui, il se fait construire sa résidence secondaire.  Enfin, quelque chose comme ça.

 

Quatrième rendez vous, le petit chiot à grandit, elle me prend en retard il fallait qu’elle le sorte, bon pas grave, je vais pas en faire une histoire,  juste le temps de faire rentrer le chien dans son panier, lui mettre ses jouets, de choper l’agenda, tout en me disant que je pouvais faire le chèque pendant ce temps, pour gagner du temps, et là, j’ai compris, que le chien était plus important, que le client suivant attendais déjà, question traitement, question sommeil, question repas, et au revoir, comme d’ab j’ai pas pu en placer une, non mais c’est risible quand même je trouve, c’est un bon boulot psy finalement, la pauvre qu’elle vie de stress quand même, je la plaindrai presque.

 

Bon, ben madame la psy, je vous trouve vraiment beaucoup plus stressée que moi, je vois que vous êtes débordée, vraiment je m’en voudrais de vous déranger, bye, il faudrait peut être que vous pensiez à prendre des pilules vous aussi pour vous calmer, enfin je dis ça, je dit rien

 

Bon en attendant encore une histoire de psy en folie.

 

Ah non, au fait j’oublie toujours la tarée c’est moi.

 

Faut quand même ne pas en faire toute une histoire, QUAND MEME

 

Mais bon, une fois de plus, je me retrouve seule, enfin si on peut dire parce que ce n’est pas ce que l’on a partagé qui va me manquer, il ne faut pas être fou.

 

 

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