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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 15:55
Nicole Delépine explique que la convergence d'intérêts politiques et de lobbies médico-pharmaceutiques a conduit à une OPA sur le cancer : la transformation d’un fléau relatif en péril national. Extraits de "Le cancer, un fléau qui rapporte"

Entre 1980 et 2005, la mortalité par cancer a diminué de 24 % chez l’homme, 22 % chez la femme. Contrairement aux assertions d’un certain nombre de négationnistes du traitement du cancer (2), la guerre contre le cancer n’a pas été perdue, même si de toute évidence elle n’est pas gagnée.

Selon l’InVS (3) et l’INCa, le nombre de nouveaux diagnostics de cancer en France métropolitaine a été en 2011 de l’ordre de 207 000 chez l’homme, 158 500 chez la femme, et celui des décès respectivement 84 500 et 63 000. [...]

Mais le cancer peut-il être vaincu ? Sûrement pas ! Ce sera de longs siècles de jeu du chat et de la souris. Quoiqu’il en soit le traitement du cancer sauve actuellement plus de 50 % des patients atteints (quitte à recevoir des traitements lourds et désagréables), et les guérit (4). Le nier relève de l’ obscurantisme à moins que ce ne soit une volonté marketing pour promouvoir d’autres approches.


Les motivations de ceux qui alertent la population sur une "épidémie de cancer" qui n’existe pas sont variées et proviennent de diverses sources. Réunies, elles peuvent faire croire à la population qu’il s’agit d’une réalité, d’un péril imminent et justifier l’intérêt que lui portent les politiques comme s’il était nouveau, en plein essor et menaçant à court ou moyen terme. Les promoteurs de l’épidémie et de l’escroquerie sortent vainqueurs. Qui sont-ils ? Multiples et variés, médiatisés ou dans l’ombre, lobbyistes rampant.


Quelques pistes cependant :

  • Les multinationales pharmaceutiques en perte de vitesse dans les années 90 ont réactivé les peurs ancestrales de la maladie qu’il faut prévenir et traiter. Traiter les bien portants par des examens préventifs, vacciner à large échelle ou prescrire des dosages de marqueurs par millions chaque année.

 

  • Les lobbies des médecines naturelles et toutes méthodes dérivées –, sport, sophrologie, hypnose.

 

  • Tous les écœurés des relations avec la médecine académique dont le comportement hautain et autiste éloigne des traitements conventionnels pourtant souvent efficaces.


Le cancer est devenu la nouvelle téléréalité qui fait monter l’audimat. Combien d’émissions médicales par jour ? Et pour que cela paie, il faut évidemment que ce soit grave, très grave, presque insoluble. Le milieu de la communication, plus largement, bénéficie de ce lobby. Comment accepter que les grandes institutions, comme les centres anticancéreux, les centres privés ou publics d’hospitalisation, aient recours à des communicants professionnels ayant non seulement pignon sur rue mais aussi sur Internet et dans les ministères ?


Quand on connaît le prix des campagnes de pub que paieront ces établissements de soins inclus dans les prestations in fine payées par la Sécurité sociale, c’est indécent et contraire à la déontologie qu’on n’hésite pas à rappeler au médecin isolé dans sa campagne, créateur d’un site Internet. Que penser des liens suspects entre politiques, directeurs d’hôpitaux quand ils ont les mêmes communicants ?

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/plan-cancer-creation-peril-national-synonyme-budgets-faramineux-pour-laboratoires-nicole-delepine-643018.html#5exyxDjVLWMCwc31.99

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