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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 23:05

Monganele 25 Juin 2012 à 15:39  

Hé bien, merci pour cette vidéo et les comm! Ça fait du bien
de lire qu'on a pas étée la seule à être sanglée pour ne pas
bouger, que la péri a arrêté de fonctionner.
Je suis
arrivée à l’hôpital à 5h, rupture de la poche des eaux. Le
travail avait commencé la veille au matin. Direct en salle
d'ac, installée, branchée : votre bb doit naitre, la poche est
rompue. Ne bougez surtout pas, on a besoin du monito pour voir
comment va bb. Je suis en position gynéco, les fesse relevées,
heureusement un drap sur les jambes.
Moi qui voulait un
accouchement naturel, j'ai supplié pour avoir la péri. A
11h30, elle est posée. Je me suis endormie d'épuisement. Perf
en place depuis 8h du mat, immobile depuis 5h30.
A 15h,
la péri ne fonctionne plus, j'ai mal, je suis sanglée pour ne
plus pouvoir bouger et fausser le monito.
Quelqu'un
viens, furieux (ou furieuse, je ne me souviens plus), me
demande d’arrêter de hurler, me dis que je fait peur aux autre
mamans qui viennent pour accoucher, que je n'ai pas mal
puisque j'ai eu la péri. La scène se répète, j'essaye de ne
pas crier mais je n'y arrive pas.
Le temps me parait
une éternité, je crie, je hurle, et je suis toujours maintenue
immobile par ces sangles. Régulièrement quelqu'un viens
vérifier la dilatation.
La dilatation est enfin
complète, on me dit de ne pas pousser, de toute façon, je n'ai
plus la force de pousser.
Un problème sur le monito du
bébé, et sur le mien, j'ai mal à en perdre connaissance. Il
faut pousser, je n'y arrive pas. Deux SF m'enroulent dans un
drap et s'y suspendent pour presser mon ventre, une troisième
va chercher mon fils des deux mains. Il faut le sortir madame,
sinon il va mourir. Le cardio est là pour moi, mon cœur
s'affole.
Il est vivant! il est 18h30.
Mon cœur
a tenu le coup.
Quelques instants après, je n'ai pas
encore pu toucher mon fils, il faut délivrer. J'ai le droit à
une révision utérine.
J'ai de la chance, il n'y a pas
eu besoin de l'épisio, je n'ai que quelques éraillures. Encore
un sondage pour vider ma vessie.
J'attends.
La
SF me recoud, je lui dit que ça me fait mal, elle pense que
non, puisque j'ai eu une péri...
Enfin, on me libère de
ces sangles, on me redresse, on me retire l'aiguille de la
péri. il est presque 20h.
J'ai enfin le droit
d'embrasser mon fils.
Il sera mis à la pouponnière pour
me laisser dormir.
Un bel accouchement a dit
l'équipe.

oh oui, un bel accouchement.........

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 10:54
morganeys a écrit:Oui c'est très dure à vivre, le fait de venir quelques matinées par mois , j'ai l'impression de leurs importer un peu, de faire réagir les soignants qui sont là beaucoup plus souvent que moi mais les mentalités et habitudes sont très difficiles à faire changer.

En étant dans le couloir , j'entendais même des AS dire que j'étais un peu dure...juste parce que j'ai dit à un AS que la moindre des choses serait de me prévenir lorsqu'il fait une toilette et qu'il voit un pansement d'escarre saturée +++et nauséabond...

Je suis allée aider une collègue dans le service de médecine à côté (seule pour 30patients, première fois qu'elle mettait les pieds dans ce service), elle était débordée . Je lui ai dit que c'était tjrs comme ça ici, voir pire car des fois dans ce service il n'y avais pas d'infirmière (désistement de dernière minute...) le médecin présent écoutait et a dit "merci pour la pub que tu nous fait..." jlui ai juste répondu qu'il fallait arrêter de se voiler la face et d'ouvrir les yeux pour voir la réalité des choses..

La direction ??? Elle s'en fout ! Leur "devise" : rendement et economie !

Elle peut faire des réflexions mais le problème vient en premier lieux de la direction elle même! Elle diminue le personnel..

Pour ces 40 patients, 2IDE en 12h serait le minimum, 5 AS le matin et 4 le soir serait le minimum !!
Quand il y a 7-8 patients à faire manger en aide totale et que seule 3 personnes peuvent le faire... je vous laisse imaginer.

En donnant mes médocs du midi ( c'est assez long car il faut vérifier qu'ils les prennent bien correctement, les aider en leurs tenant le verre d'eau...) je tombe fréquemment sur des personnes qui n'ont pas reçu d'aide pour manger, plateau à l'autre bout du lit, inaccessible au patient; ou posé devant eux mais personne pour leur donner et quand les ASH reprennent les plateaux j'entends des : oh vous n'avez pas faim aujourd'hui? C'est pas bien il faut manger pour aller mieux...La bonne blague !!



Et la DDASS est au courant?

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 10:50

 

Messagepar morganeys le 17 Juin 2012 23:03

Bonsoir, j'ai besoin de vider mon sac.
Je fais des vacations d'infirmière dans une clinique de SSR (gériatrie +++),(groupe Orpea/Clinea) , pendant mes études j'y faisais déjà des vacations d' AS.

Déjà en tant qu' AS les conditions étaient très dures, mais maintenant que je suis infirmière je vois encore beaucoup plus de choses (je pense aussi avoir un oeil assez critique car là où je travaille la maltraitance n'existe pas).

Tout d'abord, cette clinique fonctionne essentiellement avec des AS et IDE vacataires/intérimaires, très peu de personnels fixes.

Les services les plus critiques sont au 2ème et dernier étage :
- un service de médecine gériatrique de 30 patients avec le plus souvent une seule infirmière (quand elle vient car certains vacataires ou intérimaires ne prennent pas la peine de venir et d'appeler pour prévenir), 3 AS le matin et 1AS l'après midi.
-un service de soins de suites gériatriques de 40 patients avec 2 IDE le matins (parfois 1 seul IDE si personnel non venu), et 1 IDE l'aprem , et le weekend 3AS le matin (contre 4 en semaine) et 2 AS le soir.

Ce weekend j'étais dans le service des 40 patients. J'en ai gros sur le coeur, cette clinique devrait fermée , beaucoup trop de patients lourds, alités, en fin de vie, déments et trop peu de personnel pour pouvoir en prendre soin correctement.

Les toilettes ont été finie aujourd'hui à 14h30 ( avec 1AS très peu méticuleux dans son travail, pas de conscience pro...Comme bcp dans cette clinique).

Les patients sont presques livrés à eux mêmes, ceux qui ne peuvent plus s'alimenter seules n'ont qu'à espérer qu'on ne les oublient pas, mange froid ou ne mange pas du tout.

Les petits déjeuner pour les plus vulnérables ressemblent à sa : biscottes beurrées et confiturées plongées dans le bol de thé/café...qui finit froid car le temps d'arriver au bout du 40ème patient il y a du temps qui passe.

Comment pensez-vous qu'une toilette soit faite en douceur et dans le respect de la personne quand une seule personne fait cette toilette et que la patiente est incapable de se tourner seule (fin de vie, oèdèmes MI et MS +++, escarres sacrées nécrosées et fibrineux long de plus de 10cm, escarres nécrosées aux 2 talons...) et sa ce n'est que de mon côté et j'en avait plusieurs dans cette état.

L'AS ne prend même pas la peine de venir me chercher pour me montrer l'état des pansements de cette patiente, je l'ai vu car j'allais essayer de lui donner ses médicaments.

Les patients lavés attendent au fauteuil (pour ceux qui peuvent encore y aller...) que le temps passe ( fenêtres grandes ouverte à côté de la personnes âgée qui grelotait et à moitié endormie) et seront recouchés vers 17h.

1seul médecin de garde le weekend pour l'ensemble de la clinique, parfois des services n'ont même pas d'infirmier (en médecine !!!!!) donc l'infirmier présent à l'étage prend en charge 60 à 70 patients pour la majorité très dépendant.

Un pansement non fait depuis 6 jours, quand je l'ai ouvert, peau superficielle nécrosée, noire comme du charbon , et hématome tjs présent (à savoir que 15 jours plus tôt c'est moi qui avait fait le 1er pansement, elle s"était blessée avec la barrière et qu'il y avait déjà cet hématome...)

1seul tensiomètre pour 40 patients, dans un service il n'y en avait même aujourd'hui...
Pas de protocole pour les pansements, chacun fait à sa sauce...
Matelas anti-escarres réglé pour une personne de plus de 110kg alors que la patiente ne devait peser qu'une quarantaine de kg (même chose pour la voisine...)

J'aurais encore pleins d'autres exemples mais je vais m'arrêter là.
Je suis triste de voir que l'on a pas tous une conscience professionnelle, que la majorité des vacataires viennent pour se faire du fric.

Ces personnes sont dans une grande misère et pour la plupart n'attendent que de mourir, pas de compagnie, pas de réels soins de confort, d'empathie...


La direction à réduit le personnel le weekend pour économie, il faut changer les draps que vraiment s'ils sont sales car il n'y en a pas beaucoup mais change le carrelage des salles de bains pour que ça fasse plus joli...

Cette clinique est une honte, les pauvres personnes âgées y sont maltraitées (passivement surtout car le manque de personnel y joue bcp ) , malmenées car il faut faire tout vite car d'autres attendent les soins.

Je me sens mal car ce n'est pas ma façon de travailler, ça me révolte, tout le monde ferme les yeux, fait la politique de l'autruche.
Je l'ai moi-même fait mais la je ne peux plus, c'est ma conscience professionnelle qui parle, l'amour de mon métier et du travail bien fait.

J'aimerais dénoncer cette clinique pour maltraitance, comment faire?

Merci de m'avoir lu et j'espère que vous pourrez m'aider, que vous pourrez aider ces personnes âgées qui meurent et souffrent dans l'indifférence totale.
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 12:33

Moins de conseils, davantage d'explications ! De nombreux patients attendent des soignants qu'ils les aident à développer leurs "compétences" en santé pour mieux participer aux décisions de santé qui les concernent.

Qu’attendent les patients des soignants de premier recours ? Deux enquêtes réalisées en France et publiées en 2011 apportent des éléments de réponse.

Une équipe pluridisciplinaire de recherche sur les soins de premiers recours a étudié les principales préoccupations des usagers de médecine générale sur un échantillon diversifié de 65 personnes. Selon cette enquête, les aspects les plus importants du soin concernent la relation médecin-patient : obtention d’informations sur le problème de santé et le traitement ; connaissance par le médecin de l’histoire médicale du patient ; écoute ; clarté des explications. Pour les auteurs, ces résultats concordent avec ceux d’une étude réalisée dans différents pays européens auprès de 3 540 patients : les patients souhaitent jouer un rôle actif, partager les décisions médicales, comprendre leur état de santé et gagner en autonomie.

Les patients semblent attendre beaucoup du médecin dans le domaine de l’information et de l’acquisition de compétences. Selon une étude réalisée auprès de médecins, ceux-ci semblent cependant privilégier, pour l’éducation thérapeutique des patients atteints d’une maladie chronique, une approche de conseil et d’information visant à augmenter l’observance des traitements, plutôt que l’acquisition de compétences par le patient, au service de son autodétermination et sa qualité de vie.

Les patients semblent attendre plus d’explications… que de conseils. Un beau travail pour les soignants.

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 16:21
[25 janvier 2012

 

Alors que l’activité grippale reste faible en France, l’INSERM lance un nouveau système de surveillance de l’infection. Par l’intermédiaire d’Internet, ce dernier permettra de recueillir directement auprès de la population les données épidémiologiques concernant la grippe, à partir du site www.grippenet.fr.

Jusqu’à cette année, la surveillance de la grippe était réalisée à l’aide d’informations collectées par deux types de réseaux : des médecins libéraux volontaires (les médecins Sentinelles et les GROG) d’une part, et d’autre part des laboratoires et hôpitaux dont les données sont analysées par les centres nationaux de référence de la grippe : Institut Pasteur de Paris et CHU de Lyon.

A l’INSERM, Thierry Blanchon pilote grippenet. « Les informations que nous allons recueillir n’auront pas vocation à remplacer les données validées par les professionnels de santé. Elles pourront, en revanche, apporter des informations complémentaires, notamment sur les patients qui ne consultent pas leur médecin généraliste ».

Si vous souhaitez « devenir acteur de la surveillance de la grippe en France », consultez www.grippenet.fr. Ce portail internet permet « à toute personne majeure qui le souhaite et résidant en France métropolitaine, de participer à la surveillance de la grippe, de façon anonyme et volontaire », explique l’INSERM dans un communiqué de presse.

Un cœur de la surveillance européenne

Inutile d’attendre d’être malade pour participer ! « Plus le nombre de participants sera important, plus les résultats de l’étude seront scientifiquement pertinents », ajoute Thierry Blanchon. « Nous espérons également mieux connaître les comportements de la population et identifier d’éventuels changements. Par exemple, lors de la pandémie grippale nous avions observé une forte augmentation du nombre de consultations en septembre 2009. Se basant sur ces remontées d’informations de médecins, nous avions alors déclaré la pandémie. Depuis, avec le recul, nous nous sommes rendu compte que c’était bien trop tôt. Et que cette hausse était surtout liée à une forme de psychose ».

L’inscription s’effectue en une poignée de minutes. Seule une adresse électronique est demandée. A noter que ce recueil d’informations n’est ouvert qu’aux plus de 18 ans. « Les mineurs devront encore patienter un peu », ajoute Thierry Blanchon.

Notons enfin que grippenet s’inscrit dans un programme européen de surveillance de la grippe. Actuellement, 35 000 volontaires y participent déjà. La France rejoint ainsi d’autres pays comme la Grande-Bretagne, l’Italie et les Pays-Bas. L’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Suisse devraient suivre. Tout savoir sur www.grippenet.fr.

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 12:38

J'ai été une de ces victimes et j'ai dénoncé cette violence à cet organisme. J'incite toutes les victimes à en faire autant. Plus on sera nombreux à signaler ce qui se passe dans ces établissements de soins, plus nous aurons de chance d'être entendus. Pour l'instant , ils ne font que des constatations mais le jour viendra où ils seront bien contraints de prendre des mesures pour stopper cette violence. 

Ce ne sont pas vous les coupables ce sont eux. !
Quand on est victime de maltraitance, on a tendance à se dire "c'est de ma faute si j'avais fait ça , rien ne serait arrivé. Finalement je l'ai bien cherché, c'est moi le ou la coupable" ou "j'ai honte d'avoir été humilié par des gens si respectables. Je ne vaux rien , je ne suis qu'une merde", " ou pire encore "personne ne va me croire, ces individus sont des notables, et ils sont très sacralisés". On réagit comme toutes les victimes ( les femmes battues, les salariés victimes de harcèlement dans les entreprises, les victimes de pédophiles, les femmes, les hommes et les enfants violés...)  On se dévalorise, on culpabilise, on souffre terriblement et certains finissent par se suicider... Ces bourreaux en blouses blanches sont  finalement comme les autres bourreaux, des personnes mauvaises, des manipulateurs et parfois des malades mentaux. Ils ont le même profil... que les autres.
Le surmenage ne peut pas conduire à certaines de ces violences, ni le manque de personnel ( ils ont le temps de faire des bavardages interminables dans les couloirs ou dans les salles de repos pour décompresser, de passer 3 h le samedi et le dimanche à boire le café et à manger les croissants, de faire les réveillons). C'est la relation totalement déshumanisée entre les soignants et les patients qui est la cause de cette violence.   

L'hôpital est bien malade, on se croirait chez les fous en lisant les lignes ci-dessus. Nous vivons dans un monde névrosé comme chacun le sait.
C'est la première fois qu'on ose enfin évoquer ce qui se passe, parfois, dans les hôpitaux...  C'est une petite victoire !

L'Hôpital fonctionne trop à huis-clos et sans aucun contrôle extérieur. Ce ne sont que des hommes, parfois aliènes par un métier très dur ou malades mentaux depuis toujours. Leurs blouses blanches ou leurs pyjamas verts ou bleus ne font pas d'eux des hommes meilleurs que les autres...



Il y a urgence à soigner les hôpitaux et certains soignants qui ont complètement perdu la tête,  ils seraient plus à leur place dans des asiles psychiatriques...

Nous sommes très loin du Serment D'Hippocrate...


Je voulais terminer par une note plus optimiste. Je voulais rassurer mes lecteurs occasionnels ou fidèles en leur affirmant qu'il y a des hôpitaux très biens et, également, des soignants qui aiment profondément leur métier, qui sont très dévoués à leurs malades et qui sont en parfaite santé mentale.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 11:50


Je suis dépendant du stilnox et en colère de me savoir drogué et accroc de manière légale et médicalement.

Cela fait une année environ que je prends quotidiennement mon comprimé de merde au point d'en être malade et de me taper des crises d'angoisses si je n'ai pas de cachet pour passer la nuit. ( passer l'appart au peigne fin pour trouver un cachet ).

Ce qui m'effraie depuis peu est que je pars dans des délires de plus en plus méchants sous l'effet du stilnox. (Hallucinations visuelles et auditives) piégé entre rêves et réalité. Je suis complètement terrorisé de l'impact qu'un seul comprimé peut avoir. (comment faites-vous pour prendre plus qu'un comprimé quand je vois ce qu'1 seul me fait???

Ces temps je me sens très mal dans ma peau et je sais que cela vient du stilnox. ( déprime, angoisses, perte de mémoire, perte de motivations, sentiment d'irréalité et de ne pas me sentir moi ).

Je suis entrain de commencer mon sevrage de stilnox car d'après mon Médecin, il pourrait s'avérer dangereux pour la santé d'arrêter d'un coup le médicament. Risque de faire un malaise tel un délirium tremens. J'ai peur et en même temps je sais qu'en diminuant et passant d'un comprimé à un demi pendant 3 semaines suivi de deux semaines à un demi comprimé une fois tous les 2 jours. (j'espère que cela va fonctionné car avec un demi cacheton je me retrouve réveiller à 3 heures du mat et impossible de re-fermer les yeux).

Ayant eu une discussion avec un membre de ma famille qui est médecin, j'ai appris que ce médicament pouvait être très dangereux en raison des hallucinations, des délires que ce dernier procure, il peut induire à mettre sa propre vie en danger comme celle des autres.

Aujourd'hui ce qui me fait halluciner et de  ne pas comprendre pourquoi un tel médicament soit délivré et ce sans surveillance médicale stricte ni contrôle médical après une période de plus de 4 semaines ???

J'ai toujours respecté les dosages et pris mon médicament avant de me coucher mais visiblement je me retrouve à faire n'importe quoi sans garder le moindre souvenir le lendemain.

Il n'y a pas très longtemps il m'est arrivé aussi une mésaventure avec le stilnox. Je me suis trompé de médicaments alors que j'étais en pleine ville. J'avais pris 2 comprimés de stilnox soit 20 mg au lieu de prendre 2 mg de risperdal. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il a bien pu se passer durant ce moment car je ne garde aucun souvenir de ce qu'il c'était passé.

Si d'autres personnes prennent du risperdal 1 mg je vous conseille vivement de faire très attention car l'erreur de médication est vite faite. Le comprimé de risperdal à la même taille, couleur et forme que le stilnox à la différence qu'il est un peu plus épais sur la hauteur.

Y'a t'il d'autres personnes qui ont les mêmes problèmes que moi parce que j'ai l'impression que je vais finir chez les tarés ci ça continue et j'ai peur pour ma santé psychologique.

J'ai également remarqué que je n'arrivais plus à me concentré et qu'il me fallait un temps de réfléxion dans les discussion tant je n'arrive plus à trouver les mots.

Sentiment d'être devenu un zombie et que ma vie n'a plus de saveur.

Dès fois je me demande si ce n'est pas un moyen de me rendre fou pour que mon psy s'enrichisse sur mon dos ??? !!!

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 15:21


Il y a qqs années (10,15 ans?) après qu'on aie tenté de les obliger à s'informatiser, ils ont tellement tellement traîné les pieds qu'ils ont fini par obtenir TOUS une prime de 5000 F pour cela ... (A l'époque, j'étais jeune créateur d'entreprise, avec beaucoup moins de moyens qu'un médecin et personne ne m'a subventionné pour mon informatique).
Aujourd'hui on leur donne 9000 € pour "faire faire" des économies à la Sécu. Concrétisation pour nous : Hier le médecin a prescrit à ma Belle-mère (90 ans) 2 séances kiné/semaine au lieu de trois car "il faut faire des économies à la sécu..." Il a juste oublié de dire que lui, ça lui rapportera 9000€...
Entre temps : Ils ont arrêté de faire des gardes, ils sont augmentés sans arrêt (et, à part les grandes gueules, les médias en font assez peu l'écho car cela se passe plutôt dans la discrétion...) J'aimerais que l'on regarde l'évolution du prix de la consultation standard sur les 10 ou 20 derniéres années et les comparer, par exemple, à l'inflation ou au smig.
Et j'en passe sans doute beaucoup ...

Ras-le-bol des cadeaux faits à cette corporation, payée finalement, quoiqu'ils en disent, et que ça les énervent, avec l'argent public, sinon en tout cas avec l'argent des autres.

Concernant ma Belle-mère, peut-être que la solution consisterait à consulter un second médecin qui lui prescrira deux autres séances kiné ...?? Et alors, bonjour les économies sécu : 4 séances au lieu de 3 et 2 consult au lieu d'une...) mais tout va bien, le législateur-médecin est content : cela continuera d'enrichir un peu plus un second médecin (au lieu d'un seul).
Tout va bien pour eux, merci.
RAS LE BOL

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 17:17

j'ai travaillé 10 ans en psychiatrie, je suis infirmier...rien dans ce texte ne me surprend, puisque les patients sont à la merci du bon vouloir de l'equipe soignante, les medecins ne restent pas lgtps dans les services, ca les agace vite, le bruit, la violence, ils viennent prescrire qq neuroleptiques et remontent vite fait dans leurs bureaux, au calme...
les decisions pour les sorties ou autres sont prises par les soignants, le plus souvent par quelques tetes autoritaires pour qui la blouse blanche est un instrument de pouvoir, et qui confondent soins et sadisme...et comme le plus souvent se sont des services fermés, avec des patients qui ne peuvent s'exprimer puisque catalogués comme "fous" et bien cela peut durer des années, le tout couvert par le corps medical qui protege de la sorte sa tranquilité, voire son laxisme.
la solution a mon sens serait de faire tourner les equipes mais aussi les medecins, de sorte à apporter un regard neuf constament sur les pratiques d'un service, et de recueillir le sentiment des malades sur leur hospitalisation, la plupart sont tout à fait capables de le donner, reste qu'il faut faire accepter cela aux soignants et medecins, et là bon courage, le secret medical a bon dos, et les medecins se battent pour les chefferies mais n'acceptent pas d'etre controlés lol

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 10:57

A Saint-Hilaire dans le Lot-et-Garonne, une patiente de la clinique Esquirol a saisi l'ordre des medecins pour dénoncer les conditions d'hospitalisation dans lesquelles elle a été admise.

Pourquoi?

Hospitalisée pour une appendicite aiguë, Fatima Chrif aurait subi les moqueries et l'ignorance du corps hospitalier pendant plus de 16 heures.

Elle confie à La Depêche:  "Alors que je me tordais de douleur sur mon lit, à moitié assommée par le Lexomil et le Tranxène qu'on m'avait donné pour me calmer, mais surtout pour me faire taire, ils expliquaient à mes proches que c'était de la comédie!"

Pendant plusieurs heures, à cause d'une première batterie d'examens qui se sont révélés négatifs, et malgré les cris et les plaintes, les medecins n'ont pas pris au sérieux la souffrance de Fatima, précise La Depêche.

Enfin soignée?

Finalement, au bout de 16 heures, un autre medecin l'examine, et enfin soulage ses souffrances. :)

Des heures interminables pour Fatima, qui, alors qu'elle venait d'être opéré, a préféré quitter la clinique.

Fatima a réclamé son dossier médical à la clinique et a porté plainte auprès de l'ordre des medecins. Elle dénonce le comportement du medecin, et l'apparente à du racisme...

Qu'en pense le PDG de la clinique?

"Contrairement à ce que dit cette dame, on s'est bien occupé d'elle. Elle présentait des douleurs dont l'origine n'a effectivement pas été décelée tout de suite, ce qui explique qu'elle n'ait pas été opérée immédiatement".

"Mais encore heureux qu'on ne se jette pas sur les malades pour les opérer sitôt qu'ils se présentent !", a déclaré Gérard Angotti, selon La Dépêche.fr

Il se dit solidaire du médecin qui s'est occupé de cette patiente, en ajoutant qu'elle était "anxieuse" et que toute l'équipe médicale s'était efforcée de la calmer:lol:.:lol::heink:


Je pense que les examens  ne sont pas infaillibles. Je trouve déplorable qu'on utilise trop les psychotropes pour calmer les malades , des angoisses qui sont parfois normales quand on souffre ou qu'on présente un  ou des symptôme(s) alarmant(s)... Une des dérives de l'utilisation des sédatifs, c'est d'utiliser ces substances pour faire taire les malades,:heink: les ranger dans la catégorie des déranges, les manipuler eux et leur entourage.:sol:
UN GRAND BRAVO AU MEDECIN QUI A SU FAIRE LE BON DIAGNOSTIC,:love: qui a eu le courage de s'oppposer au diagnostic précédant fait par un autre confrère. Il n 'est pas normal que des soignants ridiculisent des patients, ne les respectent pas voire les méprisent. Ces soignants n'ont pas l'intelligence du coeur et ils devraient peut être songer à une reconversion professionnelle, ils n'ont pas leur place dans une clinique... Fatima pense que ces moqueries sont du racisme mais je pense que c'est aussi de l'intolérance. Elle aurait été grosse, vieille, aveugle, sourde, boiteuse, défigurée par un accident ou une maladie orpheline,  trop blanche, trop petite, trop blonde, trop brune, trop chauve, trop ....  elle aurait eu droit au même traitement.:sol: Ils auraient forcément trouvé autre chose à dénigrer...

Courage, Fatima ! C'est bien d'avoir médiatisé l'affaire, ça interpellera peut être Mr Sarkozy et Mme Bachelot.
Il faudrait que, régulièrement, on donne des cours de morale aux blouses blanches, qu'on leur remémore le serment d'Hippocrate, qu'on leur enseigne la tolérance, qu'on leur apprenne à accepter les différences, à admettre que si des gens sont différents d'eux  ils ne sont pas des êtres humains inférieurs, que ridiculiser les patients est indigne des soignants, leur apprendre à se comporter normalement, en personnes civilisées. Qu'on leur inculpe les notions du bien et du mal...

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