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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:25

 

 

La camisole chimique est plus souvent utilisée qu’on ne le croit en “prévention”, notamment pour les enfants hyperactifs mais aussi pour les “délinquants potentiels”(sic). Nous avons interrogé deux médecins lyonnais au sujet du dernier rapport de l’INSERM sur « le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent » : effarant !

Docteur Vincent, que pensez-vous du dernier rapport de l’INSERM [1] ?Je suis effaré par ce rapport qui transforme les délinquants potentiels en malades réels puisqu’on va leur donner leur bonbon-ritaline. Pourtant TF1, en interrogeant la rapporteuse du rapport, n’en a montré que le côté positif…

Oui, mais cela s’inscrit plus largement dans la préparation actuelle et médiatique envers les Français pour faire de la camisole chimique une prévention. Il y a au moins un sujet tous les 10 jours à la télé et dans les grands médias. France 2 a comparé le système français avec le systéme canadien qui fait prendre des pilules à des enfants de 6 ans potentiellement délinquants (sic). Fr3 s’est demandé si cela ne favorise pas les industries chimico-pharmaceutiques mais en parlant quand même d’une solution. “Cerveau et psycho”, journal bimestriel d’habitude sérieux, a un article ce mois-ci sur la prévention de la délinquance : leur solution, des psy pour les enfants avant 3 ans ! Et vous, Docteur François, que pensez-vous de ce rapport ? Le rapport de l’INSERM sur « le trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent » recommande un dépistage dès l’âge de trente-six mois du syndrôme d’hyperactivité ! Et les laboratoires poussent justement à la consommation (en ce qui concerne la ritaline, c’est Ciba-Geigi, filiale de Novartis) et cherchent à envahir l’Europe quand la FDA [2] et Bush en personne viennent de restreindre la liberté de prescrire ce médicament au vu des dégâts provoqués. Et dans ce rapport il n’y a rien sur la montée de l’angoisse chez les enfants dans la “société libérale avancée”… Docteur Vincent ? De plus la ritaline, “amphétamine-like”, avec ses effets secondaires (insomnie, dépendance, dépression…) incite à prendre de nouveaux traitements tels les somnifères. Très bon pour les laboratoires pharmaceutiques qui n’ont même plus besoin de promouvoir ces drogues légales et qui leur permet des économies de pub. Un enfant n’aura plus de droit de manifester d’opposition à ses parents, car à la moindre velléité de rébellion on va dire qu’il souffre de “trouble oppositionnel avec provocation” ( TOP). Ce Top se rajoute au “trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité”, pour lequel la ritaline est déjà prescrite, dans la classification américaine du DSM IV [3] des troubles psychologiques, classification où le moindre mouvement d’humeur peut être catalogué comme pathologique. Une conclusion, docteur François ? Il n’existe pas de médicament sans effets secondaires possibles, ou alors ce n’est plus un médicament. Mais c’est vrai qu’il y a de quoi être inquiet au vu des dégâts aux USA et au Canada qui consomment 90% de la ritaline. 8 millions de gosses et d’ados des USA sont sous psychotropes ! La France est déjà, et de loin, le pays le plus consommateur de psychotropes pour les adultes. Veut-on aussi “shooter” nos gosses ? Sur ce thème, on peut lire la publication canadienne sur le “Développement de l’agressivité physique depuis la jeune enfance jusqu’à l’âge adulte, R. Tremblay [1] INSERM, expertise collective : Troubles des conduites chez l’enfant et l’adolescent. Rapport téléchargeable au format pdf ici.[2] FDA : Food and Drug Administration, l’équivalent étatsunien de notre ministère de la santé.

[3] DSM : Diagnostic and Statistical Manual of mental disorders = Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

 

 

 

LE PROJET NATIONAL DE DÉPISTAGE SYSTÉMATIQUE DES « TROUBLES COMPORTEMENTAUX » DES JEUNES ENFANTS – DÈS LA MATERNELLE – ET DE LEUR TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX POUR RÉSOUDRE LE PROBLÈME SOCIAL DE LA DÉLINQUANCE, SOULÈVE LES PLUS VIVES INQUIÉTUDES EN FRANCE QUANT AU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME.

Spécialiste des problèmes de santé et de bien-être, le journaliste indépendant Pierre Vican s’interroge sur la validité des notions psychiatriques appliquées aux enfants telles que le « TOP » – trouble oppositionnel avec provocation – (sic) ou l’« hyperactivité ». Il aborde avec clarté et précision les aspects éthiques relatifs au risque de manipulation comportementale et psychique des enfants par des psychostimulants qui sont des amphétamines. Il révèle que la composition de la Ritaline et du Concerta destinés à traiter le TDAH – trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité – est similaire à la cocaïne. Il dévoile les conséquences à long terme de cette chimiothérapie censée « rééquilibrer » le cerveau des élèves en difficulté scolaire ou dont le comportement est jugé « anormal ». Il s’inquiète de l’étonnante parenté entre l’actuel projet de prévention généralisée des déviances mentales dans les écoles et l’ancienne ambition eugéniste* d’avant-guerre. Soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories anglo-saxonnes de la psychiatrie neurobiologique, les enfants seront diagnostiqués – sans véritable examen médical – et selon des critères subjectifs largement remis en cause par la communauté scientifique internationale. La personnalité « pathologique » qui sera décelée conduira, à partir de six ans – et moins – à l’administration de psychotropes dont les effets délétères physiques et mentaux ne peuvent être ignorés. En outre, les enfants dont la personnalité sera considérée « non orthodoxe » risquent d’être fichés pour le reste de leur vie comme individus potentiellement asociaux ou criminels, dans un « carnet de comportement » annexé à leur dossier médical, un casier judiciaire avant la lettre. De quoi s’inspire cette politique d’hygiène mentale que des milliers d’observateurs dénoncent dans une pétition nationale comme une volonté normalisatrice de la population infantile ? De références standardisées publiées dans le DSM – Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – la « bible » de l’Association américaine de psychiatrie. Les fiches diagnostiques qui s’y trouvent décrivent des centaines de pathologies psychiques dont les bases ne reposent sur aucune preuve médicale mais dont l’existence… est votée à main levée lors de réunions professionnelles dites de « consensus » ! Pour ce courant de la psychiatrie « neuro-biologique », la valeur d’un enfant et son rôle futur dans la société sont déterminés par des processus biochimiques ayant pour siège le cerveau. Cette branche de la psychiatrie n’a jamais fourni la preuve scientifique des théories qu’elle avance ni des « pathologies » mentales qu’elle définit. Malgré cela et la multitude de ses contradictions internes, elle inspire les choix politiques des gouvernants en matière de santé publique et recommande chaudement la prescription de psychotropes dont les terribles effets sont reconnus depuis longtemps par le corps médical. Pourquoi les difficultés d’apprentissage, de lecture et d’étude, qui ont toujours existé, sont-elles désormais classées dans la rubrique des troubles mentaux ? N’y a-t-il pas une dérive à l’américaine dans cette volonté de médicaliser dès l’âge de trois ans les comportements des enfants dont la majorité se révèle somme toute parfaitement normale ? De mauvais diagnostics font courir des risques inconsidérés aux enfants La lecture des critères du diagnostic du TDAH révèle combien les références psychiatriques utilisées pour traiter les jeunes élèves sont nébuleuses et subjectives. Voici trois exemples concernant les enfants, tirés du DSM : « (b) a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux » ; « (c) a souvent l’air de ne pas écouter ce qu’on lui dit » ; « (f) parle souvent trop »… Quelle mère de famille ne reconnaîtrait pas chacun de ses enfants dans cette liste ? Ces critères simplistes auxquels s’ajoutent d’autres considérations aussi peu scientifiques, suffisent à étiqueter un enfant, sans autre examen, comme « hyperactif » et à le soumettre à la spirale infernale des cures de drogues que sont la Ritaline et les antidépresseurs. Psychostimulants et antidépresseurs prescrits aux enfants : mêmes effets qu’une drogue dure On découvre dans le livre fort bien documenté de Pierre Vican que les remèdes préconisés font l’objet de controverses virulentes dans les cercles scientifiques. On recommande chaleureusement des molécules considérées par de nombreux spécialistes comme extrêmement dangereuses. Leurs effets secondaires peuvent aller jusqu’à entraîner des phénomènes d’accoutumance et provoquer des lésions graves, notamment des accidents cardiaques, ainsi qu’aboutir à des automutilations, des décès, des tentatives de suicide et des passages à l’acte suicidaire. Ces risques sont passés sous silence, et l’on va de la simple interrogation à la perplexité, pour conclure avec l’auteur à une franche inquiétude sur le système dans lequel sont plongés les parents en recherche d’une solution pour leur enfant. Les Nations Unies tirent la sonnette d’alarme Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies s’est penché en octobre 2005 sur l’abus des diagnostics des enfants et de l’administration à leur égard de drogues puissantes destinées à traiter le TDAH. Dans ses conclusions finales, on peut lire : « Le Comité est également préoccupé par les informations indiquant que le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est mal diagnostiqué et qu’en conséquence on prescrit trop souvent pour le traiter des psychostimulants dont les effets délétères sont pourtant de mieux en mieux connus. […] » Des enfants morts sous Ritaline Le pédiatre Fred Baughman, membre de l’Académie américaine de neurologie, un des plus grands experts internationaux des troubles psychiques infanto-juvéniles, a témoigné en novembre 2001 à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Son rapport intitulé Procès du diagnostic et du traitement du TDAH et des troubles associés et de leurs traitements par des stimulants, est particulièrement poignant : « Les enfants dont je vais vous parler ne sont plus hyperactifs ou ne sont plus inattentifs, ils sont morts […] » annonce-t-il. Morts de quoi ? Du traitement par la Ritaline que leurs parents étaient contraints, par les services sanitaires des écoles, de faire suivre à leurs enfants, sous prétexte qu’ils étaient « hyperactifs ». Exemples de questions soulevées dans ce livre : • Les causes de l’hyperactivité sont-elles connues ou toujours ignorées des spécialistes de la psychiatrie infantile ? • Sait-on que l’emploi de la Ritaline et des autres psychostimulants sur les élèves en difficulté n’améliore pas réellement les performances scolaires, contrairement aux affirmations des psychiatres qui les prescrivent ? • Le méthylphénidate, molécule de la Ritaline, figure dans la liste officielle des substances prohibées du Code mondial antidopage. Le Modiodal, autre substance en cours d’étude et susceptible d’être utilisée chez les enfants, est l’excitant employé par des soldats de la Légion étrangère. • Existe-t-il un rapport entre les violences et les tueries inexpliquées dans certaines écoles et la prescription de psychotropes aux élèves ? • Quelles sont les origines des troubles psychiques infantiles couramment négligées par la pédopsychiatrie ? • Quels remèdes naturels pour éviter les drogues psychiatriques ? [*eugéniste, eugénisme : eu- (élément grec : « bien ») + genos : « gêne, race »].

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:23

• MÉDICAMENTS. Une étude montre que le nombre de patients, surtout des enfants, a presque quintuplé en quatre ans dans le canton de Neuchâtel.

• Informations sur la Ritaline publiée dans le CompendiumLa Ritaline, médicament utilisé pour traiter les troubles de l’attention et l’hyperactivité, est prescrite de plus en plus souvent en Suisse.

Une étude réalisée dans le canton de Neuchâtel à la demande de la Confédération montre que la quantité totale prescrite dans ce canton a pratiquement été multipliée par sept entre 1996 et 2000. La très grande majorité des patients sont des enfants de 5 à 14 ans.

Le méthylphénidate (Ritaline), stimulant du système nerveux central pharmacologiquement proche des amphétamines, est surtout utilisé pour traiter des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (THADA) chez les enfants.Aux Etats-Unis, où ce médicament est le plus largement administré, un éventuel risque de surdiagnostic de troubles de l’attention associé à une prescription exagérée de médicaments a suscité certaines inquiétudes.

Afin d’en savoir davantage sur la situation en Suisse, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a chargé le pharmacien cantonal neuchâtelois d’analyser toutes les prescriptions de méthylphénidate destinées à des patients de ce canton entre 1996 et 2000. Cette étude, publiée dans le dernier bulletin de l’OFSP, montre que l’utilisation de la Ritaline a fortement augmenté ces dernières années. La quantité annuelle totale y est passée de 224 grammes à 1,769 kilo entre 1996 et 2000, soit une progression de 690%. Quant au nombre de patients pour lesquels ce médicament a été prescrit au moins une fois, il est passé de 76 à 433, ce qui représente une augmentation de 470%.

PLUS DE GARÇONS :

 La grande majorité des prescriptions est destinée à des enfants de cinq à 14 ans. En 1996 et 1997, près de 60% de la population traitée se situait dans cette classe d’âge et le taux s’est élevé à 80% de 1998 à 2000. A cette date, les garçons (81% de l’ensemble des enfants traités) étaient toujours beaucoup plus nombreux à recevoir le médicament que les filles (19%), même si la proportion des ces dernières a augmenté ces dernières années. Les doses administrées ne sont en général pas très élevées. En moyenne annuelle, plus de la moitié des patients a pris moins de dix milli-grammes par jour (un comprimé). Toutefois, on constate là aussi une augmentation. Ainsi, la proportion des patients ayant reçu un à deux comprimés par jour est passée de 20% en 1996 à 31,2% en 2000. Dans la population des cinq à quatorze ans, le taux a passé de 27,5 à 32,6%.

PAS NÉCESSAIRE POUR TOUS :

La prévalence du THADA généralement admise par les scientifiques est de 5 à 10% des enfants. Avec 2,87% de garçons et 0,7% de filles, le nombre d’enfants traités avec de la Ritaline dans le canton de Neuchâtel est inférieur. Toutefois, il y a peut-être lieu de se préoccuper de ces chiffres car ils sont encore en progression, relève l’OFSP en précisant que la tendance générale est analogue dans la plupart des autres cantons que Neuchâtel. C’est d’autant plus le cas que tous les enfants présentant un trouble de ce type n’ont pas besoin d’un traitement médicamenteux avec des stimulants. 20 à 30% n’y répondent d’ailleurs pas.

 

Substance dangereuse : la ritaline

Alertée par l’augmentation de prescription de la Ritaline, j’ai récemment fait part de mon inquiétude aux députés neuchâtelois sur l’augmentation alarmante de la prescription de la Ritaline dans ce canton. J’ai pu voir, à la lecture de la presse, que certains parlementaires avaient réagi, eux aussi inquiets. Je constate de plus en plus dans le cadre de ma profession (je suis enseignante) que parents et enseignants ne sont que rarement informés des effets secondaires notoires de la Ritaline. De plus, on ne leur révèle pas on plue que l’Association américaine de psychiatrie a inventé, en 1980, le désordre de déficit d’attention puis le syndrome d’hyperactivité sur des critères de comportement subjectifs.Il est dès lors inadmissible que la Ritaline, classée comme stupéfiant dans le Compendium suisse des médicaments et considérée plus puissante que la cocaïne (source : le Journal de l’association américaine de médecine), soit administrée de façon si généralisée à des enfants sur la base d’une ” maladie ” inexistante.Les troubles de comportement et d’apprentissage peuvent avoir d’autres origines comme les allergies, carences alimentaire, mauvaise nutrition, problèmes d’éducation, etc. C’est donc un leurre de promouvoir ce type de substances dangereuses comme unique solution et qui plus est, se prescrit sur la base d’une maladie qui n’en est pas une. Ceci profite-il donc à certains?

 

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:22

 

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Pourquoi je veux vous parler de la Ritaline ? eh bien pour la bonne raison que je fus dans ma jeunesse un enfant hyperactif, un de ces enfants dont j’entends sans cesse dire dans les forums qu’ils ne tiennent pas en place, qu’ils mordent, n’ont pas d’amis et rendent leurs parents à moitié fou.

Il est vrai que cela est difficile pour eux car notre société a tout fait pour éloigner ses membres (nos enfants et nous) d’une solution non médicamenteuse mais je peux vous assurer que ce n’est pas en bourrant nos enfants de toutes sortes de drogues que nous les rendrons heureux.

J’ai 56 ans et à partir de 3 ans mes parents m’ont emmené chez le psychiatre pour mon comportement agressif, mes crises de larmes, pour le fait qu’à l’école je ne faisais rien. Je n’avais pas d’amis et les sorties de classe se faisaient en courant, les autres enfants voulant me casser la figure. J’étais apparemment insupportable.

A huit ans j’ai voulu tuer ma sœur d’un coup de marteau car j’avais l’impression qu’elle n’arrêtait pas de se fiche de moi.

Mes parents ne comprenaient pas ce qui se passait en moi, de la tendresse dont j’avais besoin et je me faisais plus houspiller que câliner.

J ’ai eu donc droit aux psychiatres, aux médicaments de l’époque pour “aller mieux”. Le résultat fut qu’en effet comme je l’ai dit plus haut à huit ans j’ai voulu tuer ma sœur, plus tard à 17 ans (vive 68) j’ai trouvé le courage de partir de chez moi et là encore les psychiatres m’ont rattrapé car je me droguais.

Trois ans en hôpital psychiatrique pour me”désintoxiquer” en 25 cures, camisole réelle plus camisole chimique n’ont pas réussi à me calmer si ce n’est que de courts instants en m’abrutissant.

Un des seuls moments où petit j’allais mieux c’est quand on m’a envoyé en sanatorium en montagne, là coupé de ma vie habituelle je me sentais plus calme.

Je vais arrêter là la liste des choses qui me sont arrivé dans ma vie pour vous dire que maintenant je vais bien (comme tout être humain) et que je le dois à des gens qui ont su me comprendre et qui savaient ce qu’était la vie et non à des psychiatres qui ne font que se remplir les poches en accord avec les sociétés qui fabriquent des médicaments comme la ritaline.

Ciba-Geigy, filiale de Novartis a multiplié ses ventes de ritaline par mille ces dernières années et avec l’aide des psychiatres, psychologues ils inventent de nouvelles maladies (trop de déterminisme, d’activités, de croyances sont des maladies paraît-il. Nos hommes politiques doivent alors être très malades !)

Alors à qui profite le crime ?

Prochainement sur mon site en construction je mettrai gratuitement mon livre témoignage « je suis vivant ou la drogue pas question » pour que chacun puisse se faire une opinion.

Je ne cherche pas à accuser les parents (et encore moins les miens) de mal faire mais malheureusement ils se trouvent dépassés et les psychiatres sont très forts pour vendre leurs produits.

Ceci n’est pas un écrit de quelqu’un qui pense dans le vide mais d’un vécu, toute la différence est là.

THEPENIER jean-sylvestre

 

LE MOMENT EST ARRIVE DE SE PREOCCUPER DE NOS ENFANTS TRAITES A LA RITALINE.

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 13:21



Aux Etats-Unis, la prescription de psychotropes à des millions d’écoliers en difficulté est désormais remise en question

 

Près de 8 millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens de 3 à 20 ans prennent aujourd’hui des antidépresseurs ou des calmants, notamment de la Ritaline, une molécule à base d’amphétamines dont la consommation a explosé depuis dix ans outre-Atlantique, alors qu’en France elle n’est administrée que dans le cadre hospitalier. Aux Etats-Unis, les psychiatres, les laboratoires pharmaceutiques et les enseignants n’ont cessé de promouvoir ce médicament aux nombreux effets secondaires (troubles de l’appétit et du sommeil, notamment), mais qui a l’avantage d’avoir un effet pacifiant sur les enfants hyperactifs, dont il améliore la concentration.

Pour assurer le calme dans leur classe, beaucoup de professeurs ont pris l’habitude d’inciter les parents à consulter un psychologue ou un généraliste au moindre écart de conduite de leur rejeton. Cette démarche, qui débouche la plupart du temps sur une prescription de Ritaline, est devenue obligatoire, car elle conditionne le paiement des aides accordées par l’Etat aux élèves en difficulté. Alertée par la multiplication des suicides chez les jeunes traités par des psychotropes, la Food and Drug Administration (l’agence américaine du médicament) vient d’ordonner aux laboratoires pharmaceutiques de mentionner sur leurs emballages des avertissements sur les risques de leurs médicaments.
De nombreuses associations de parents et des professionnels de santé protestent de plus en plus bruyamment contre cette médicalisation des problèmes scolaires. Appuyés par le puissant lobby de l’Eglise de scientologie, qui rejette systématiquement le recours à la psychiatrie, et par les organisations noires, les enfants blacks étant les premiers touchés par le phénomène, les opposants ont fini par obtenir gain de cause. Mais les partisans de la médicalisation scolaire n’ont pas pour autant désarmé: la commission sur la santé mentale vient de rendre au président un rapport dans lequel elle recommande la mise en place d’un gigantesque programme de diagnostic psychologique de tous les enfants américains d’âge scolaire, de la maternelle au lycée.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:49

InterviewLe gériatre Olivier Saint-Jean dénonce une surmédicalisation dans la prise en charge des personnes âgées depuis dix ans.

Dans le service de gériatrie de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris. Selon son chef, «on est arrivé à des absurdités, avec plus de 20% de personnes âgées de plus de 80 ans en réanimation». (Lionel Charrier. MYOP)

 

C’est un débat essentiel, mais il reste à bas bruit : la vieillesse est-elle une maladie ? Faut-il la médicaliser ? La médecine est-elle une chance pour les vieux ? Le professeur Olivier Saint-Jean, chef du service de gériatrie à l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), a toujours questionné le rôle de la médecine dans le grand âge. Il fait partie du jury qui suit les débats sur la vieillesse organisés par le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin, en partenariat avec France Culture et Libération.

Ce qui vient de se passer autour des médicaments anti-Alzheimer - à savoir on continue de les rembourser alors que leur intérêt thérapeutique est nul -, est-ce le symbole de l’ambiguïté autour la médicalisation de la vieillesse ?

C’est en tout cas un très bel exemple de surmédicalisation, faute de savoir penser une médecine différente pour les personnes âgées. Dans la maladie d’Alzheimer, que voit-on ? D’un côté, il y a une tendance à identifier le déficit cognitif, c’est-à-dire les pertes de la personne, puis à essayer de les compenser. De l’autre, on va multiplier les examens, les analyses, faire des ponctions lombaires, lancer des IRM à la recherche d’éventuels marqueurs de maladie. Cela peut avoir du sens en matière de recherche, mais cela ne change en rien la prise en charge de ces malades. Tout cela n’a pas de sens, sauf celui de satisfaire cette logique biomédicale sur la vieillesse qui cherche à s’imposer.

Mais d’où vient cette logique ?

Schématiquement, pendant longtemps, quand ils perdaient la tête, les vieux étaient considérés comme séniles ou gâteux. C’était bien sûr péjoratif, mais ils restaient dans la logique du monde des vivants. Dans les années 70, les vieux déments ont été enfermés dans des services de long séjour, et aujourd’hui, disons depuis dix ans, on cherche à transformer la vieillesse en la saucissonnant, en la faisant entrer dans des catégories médicales. Etre vieux serait la dernière des maladies. Sur le moment, cette évolution a pu être positive, car elle redonnait de la dignité à la personne âgée. Mais une partie du corps médical n’a pas su s’arrêter. Elle continue, elle essaye désespérément de faire de la médecine, qui plus est de pointe. Comme dans le cas de la maladie d’Alzheimer, où l’on a donné des médicaments comme ça, parce qu’il faut bien donner quelque chose pour faire de la médecine. Il y avait ce désir d’intervenir, même si on se doutait que cela ne servait pas à grand-chose. En somme, après leur avoir refusé les soins, on a donné accès aux malades âgés à des thérapeutiques très pointues, on leur a même ouvert la possibilité d’aller dans les services de pointe des hôpitaux.

Une bonne nouvelle, quand même ?

Un changement radical en tout cas. Car n’oublions pas qu’il y a trente ans, un chef de service n’entrait jamais dans une chambre occupée par une personne âgée. Mais on a ouvert les techniques lourdes de la médecine aux sujets âgés, comme la réanimation, sans réflexion ni limitation. On est arrivé à des absurdités, avec plus de 20% de personnes âgées de plus de 80 ans en réanimation. Tout cela s’est fait sans recul, ni conscience, comme une évidence. En réanimation, cela s’est traduit par un taux de mortalité énorme : dans une étude, avec indice de gravité équivalent [pondéré par l’âge, ndlr], nous avons démontré que les vieux mourraient plus que les autres patients en réanimation. En même temps, les équipes ne faisaient les choses qu’à moitié, un peu de réanimation, mais pas totalement. Un exemple ? Lorsqu’on a 85 ans, que l’on est hospitalisé en réanimation avec une insuffisance rénale, on ne va pour autant pas faire de dialyse. Or ne pas en faire est une perte de chance… On a donc le sentiment que les vieux ont accès à tous les soins, mais avec une pertinence moindre, en tout cas incertaine.

Et la question du consentement… Dans la pratique quotidienne, demande-t-on leur avis aux vieux pour initier ou arrêter un traitement ?

On a travaillé sur l’entrée des personnes âgées en réanimation. Une fois sur cinq, on leur a demandé leur avis, mais on n’en a pas tenu compte. Et une fois sur trois, on a demandé l’avis à la famille. C’est un peu maigre, car ce qu’on leur propose, c’est quand même une médecine sans preuve, ni accord, avec parfois un risque de surtraitement, parfois de sous-traitement. Exemple de cette absence de recherche : 40% des cancers touchent des personnes de plus de 70 ans, or seulement 2% des malades de plus de 70 ans sont intégrés dans des essais cliniques.

Comment y remédier ?

Notre système de santé est incapable de penser un parcours de santé pour une personne âgée, car on reste toujours dans un modèle du tout ou rien. Le très vieux est dans un tout autre itinéraire, dans un parcours fragile, il a besoin de lieux différents, de pluridisciplinarité. Or, là, on lui procure des soins lourds, qui ne tiennent compte ni de l’avant ni de l’après. On ne prend, en plus, jamais leur avis. Et cela est d’autant plus attristant qu’il y a une certaine passivité des personnes âgées.

Comment faire alors pour recueillir un consentement éclairé ?

C’est bien là le problème, il nous manque des données pour éclairer le consentement sur la pertinence des traitements qu’on peut leur proposer. Et, en plus, on ne gère pas leur consentement, on va demander parfois à leurs proches. Or, souvent, les proches sont ambigus, voire ont des conflits d’intérêts.

Au final, la médecine reste-t-elle une bonne porte d’entrée pour la prise en charge de la vieillesse ?

Tout dépend de là où l’on met le balancier. Il y a peu, on nous disait : «Le vieillissement explique tout, il n’y a rien à faire.» Puis on nous affirme : «La vieillesse est une maladie, il faut la traiter.» Aujourd’hui, on est entre les deux. Comment comprendre et analyser le chevauchement entre ce qui est du ressort de la maladie et ce qui relève du processus du vieillissement ? Il y a une médicalisation qui peut être utile, comme dans les pathologies cardiaques, mais pour le reste ? J’en viens même à penser qu’aujourd’hui, un des enjeux majeurs serait de démédicaliser la maladie d’Alzheimer.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:44

La souche H5N1 de la grippe aviaire a muté et serait plus à même d'infecter les êtres humains, ont annoncé jeudi des chercheurs américains. Le virus pourrait provoquer une épidémie mondiale.

La souche H5N1 du virus de la grippe aviaire a muté en une forme plus à même d'infecter les êtres humains, ont indiqué  jeudi  des chercheurs américains qui ajoutent que la mue ne l'a pas encore transformé en une souche pandémique.

Ces changements sont inquiétants, relève cependant le Dr Yoshihiro Kawaoka, de l'université du Wisconsin-Madison.

"Nous avons identifié un changement spécifique qui pourrait permettre à la grippe aviaire de se développer dans les voies respiratoires supérieures des humains", a-t-il dit.

Cette mutation est présente sur la totalité des échantillons prélevés récemment sur des oiseaux malades d'Afrique et d'Europe, souligne l'étude dirigée par Kawaoka que publie le PLoS Pathogens, publication de la Bibliothèque publique des sciences (Public Library of Science).

"Je n'aime pas faire peur à la population mais il est important que la communauté scientifique comprenne ce qui est en train de se produire", a poursuivi Kawaoka, joint par téléphone.

La température corporelle des oiseaux est d'environ 41°C tandis que celle des humains est d'environ 37°, et même 33° dans le nez et dans la gorge, voies d'infection virale.

"De ce fait, le virus de la grippe aviaire ne se développe normalement pas bien dans le nez ou dans la gorge des humains", explique Kawaoka. La mutation mise en évidence par son équipe permet au virus H5N1 de mieux supporter les températures plus basses. "A l'évidence, il faudra d'autres mutations pour que le virus prenne une forme pandémique. Nous en ignorons le nombre."

Depuis sa réapparition, en 2003, le virus H5N1 de la grippe aviaire, qui frappe essentiellement des oiseaux, a déjà infecté 329 personnes dans douze pays, tuant 201 malades.

Il se transmet très rarement d'une personne à une autre, mais s'il acquiert la possibilité de le faire, il pourrait alors probablement provoquer une épidémie mondiale.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 12:41

Par LEXPRESS.fr, publié le 06/12/2011 à 12:26

Un virus H5N1 transmissible d'homme à homme

Ce virus serait potentiellement très contagieux et mortel pour l'homme.

 

Des chercheurs néerlandais ont fait muter la souche responsable de 331 décès depuis 2003, élargissant ainsi son mode de transmission. Le danger d'un tel virus suscite l'émoi dans la communauté scientifique. 

Un virus aussi contagieux que la grippe saisonnière, mais bien plus mortel. Des chercheurs néerlandais viennent de créer un virus potentiellement très dangereux pour l'homme, d'après Le Parisien dans son édition de mardi. Cette équipe de scientifiques spécialiste de la grippe aviaire a fait muter un virus grippal H5N1, créant dans le même temps les conditions idéales de propagation chez l'homme. 

Si pour l'instant, le virus H5N1 n'est transmissible que de l'animal à l'homme et n'a fait "que" 331 décès depuis 2003, celui créé par le Centre Médical Erasmus de Rotterdam serait transmissible d'homme à homme. Il deviendrait alors aussi contagieux que la grippe saisonnière, mais bien plus mortel avance le quotidien. 

"Pour en arriver là, les scientifiques néerlandais ont mené une expérience sur des furets, modèle animal le plus proche de l'homme de par son comportement biologique", analyse pour Le Parisien Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence de la grippe aviaire à l'Institut Pasteur. Les chercheurs ont effectué trois mutations génétiques sur le virus aviaire pour qu'il puisse infecter les furets et s'en sont servis pour les contaminer. Ils ont enfin constaté que le H5N1 avait muté deux nouvelles fois pour se transmettre dorénavant de furet à furet. 

Ce virus pourrait être l'un des plus dangereux au monde

"Je ne connais aucun organisme qui fasse aussi peur que celui-là" a déclaré Paul Keim, président de l'agence de biosécurité américaine (NSABB). Tellement dangereux, que cette même agence recommande de bloquer la publication de leur étude, prévue initialement dans le magazine renommé "Science". 

Quand au virus, aucun risque de fuite et d'une pandémie catastrophe: les expérimentations se sont déroulées dans un laboratoire hautement sécurisé. Par exemple, si une fuite devait se produire, c'est l'air extérieur qui entrerait et non l'inverse. Quand aux chercheurs, ils ne sont qu'une poignée -expérimentés et vaccinés- à pouvoir y pénétrer. 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 18:13

 

 

Ce qui est intéressant dans cet article ce n’est pas les « frasques » du dénommé DSK, non, étant donné que nous sommes tous au courant de ses abus sexuels, mais plutôt ce que dit ce psychiatre car comme dans presque tous les commentaires de ces « praticiens » l’homme condamné n’est pas responsable mais malade.
Tant que ce politique était à la tête d’un énorme groupement, la psychiatrie ne disait rien, ce personnage étant puissant, mais maintenant qu’il est pris la main dans le sac pourrait-on dire, on le déclare malade.
Responsable mais pas coupable ! N’ai-je pas déjà entendu cela quelque part ?

 

Selon le psychiatre Philippe Batel, il faut « foutre la paix » à DSK

Dans une tribune publiée par le site Slate.fr, le psychiatre Philippe Batel s’est exprimé sur DSK, de nouveau au coeur d’une affaire – celle du Carlton de Lille – faisant la Une des journaux ces dernières semaines. Pour lui, il faut laisser du temps à l’ancien directeur du FMI, pour se rétablir et se guérir de ses addictions, mal perçues par le grand public : « L’opinion publique a des addictions une image ambiguë, souvent exécrable. Ces troubles auto-infligés sont presque toujours perçus comme des phénomènes incompréhensibles. Ils ne répondent pas au modèle habituel d’une ‘maladie’ »

« L’addiction sexuelle ne peut susciter la compassion »

Le psychiatre explique ensuite que cette maladie est malheureusement souvent perçue comme une déviance : « Quant à l’addiction sexuelle, c’est à l’évidence la plus méprisable et la plus déniée des maladies addictives (…) Elle ne peut pas susciter la compassion. Et ceci est encore plus vrai lorsqu’elle alimente, au fil des jours et durant des mois, un interminable feuilleton ». Il accuse notamment les médias d’empêcher DSK de se faire entendre : « Il y a aussi la ‘débauche’ dénoncée en Une par tel ou tel hebdomadaire ou ‘l’effarante’ double vie révélée par un autre. Et puis toutes ces photographies parfaitement sélectionnées diffusant l’image d’un sexagénaire désormais voûté, mal rasé avec ses yeux mi-clos soulignés de poches blafardes (…) Dans un tel concert, est-il illusoire d’imaginer se faire entendre? ».

« Foutre la paix à DSK »

Philippe Batel appelle à laisser le mari d’Anne Sinclair en paix, afin de se reconstruire et de guérir d’une maladie dont il est le premier victime : « Sauf à vouloir participer à sa mise à mort, les médias seraient bien inspirés de foutre la paix à DSK. Il faut impérativement lui laisser l’espace psychique suffisant et rédempteur pour amorcer son titanesque rétablissement. » Le psychiatre lance un véritable signal d’alarme et semble s’inquiéter des conséquences à long termes pour l’ancien favori des sondages : « Mais il est plus qu’urgent de réaliser que les victimes les plus constantes de cette maladie de l’addiction sont les patients qui la portent. Faute de quoi, une fin tragique du feuilleton ne serait pas à exclure. » Après Patrick Bruel dans un autre registre il y a quelques semaines, voilà une nouvelle réaction indignée face au déballage médiatique que subi actuellement DSK.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 11:37

la pâte à tartiner fétiche des enfants, le fameux NUTELLA contient en fait un phtalate considéré comme le plus dangereux, le DEHP et décelé par l'Office Fédéral de l'environnement. La société Ferrero reconnait sa présence dans le produit mais en quantité inoffensive selon elle. Il est déjà interdit dans l'industrie des jouets pour sa dangerosité et sera définitivement interdit en Europe fin 2012, mais d'ici là on continue de le retrouver dans un produit alimentaire de consommation courante. Les phtalates agissent comme un leurre hormonal et provoquent des dérèglements hormonaux, ils induisent une stérilité de l'homme. Ingérés par la femme enceinte, ces poisons atteignent le foetus et entravent le développement des testicules. Ces plastifiants entrainent une atrophie testiculaire qui conduira plus tard à la réduction de production de spermatozoïdes. Une étude en Allemagne a démontré sur 600 enfants que 100 % d'entre eux avaient dans leur corps des traces de phtalates. Chez tous les enfants, on y retrouve 5 phtalates et chez 20 % des enfants ces phtalates sont en quantité toxique. Si on considère l'effet d'accumulation et l'effet cocktail des phtalates, alors c'est probablement 80 % des enfants qui absorbent des quantités déraisonnables de phtalates. Alors vous irez encore acheter du Nutella pour le goûter des enfants ?

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 11:34


Les engrais constituent un sujet d’inquiétude majeur, car 90% des nitrates qu’ils contiennent ne sont pas fixés par les plantes et se dispersent dans les sols et nappes phréatiques. L’eau de boisson, mais aussi l’eau d’arrosage des cultures et d’abreuvage des animaux d’élevage, est  donc contaminée.
Or les nitrates deviennent cancérigènes après avoir été transformés en nitrites, nitrosamines et nitrosamides par une bactérie résidant naturellement dans notre estomac12.
Par ailleurs, leur production repose sur une consommation massive d’énergie fossile (pétrole, nucléaire…) qui augmente encore l’effet de serre et la pollution.
L’agriculture biologique n’utilise pas d’engrais de synthèse et développe des pratiques innovantes en matière de fertilisation (engrais verts, cultures dérobées, compost).

Semences industrielles : une alimentation déséquilibrée et toxique
Toutes les semences proposées sur le marché ont été sélectionnées pour ne pousser qu’à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides. Limitées à quelques variétés de moins d’une trentaine d’espèces, elles provoquent une formidable érosion de la biodiversité.
Au delà des résidus toxiques, le recours massifs aux engrais et aux pesticides produit des plantes trop riches en protéines de mauvaises qualités et carencées en oligoéléments et antioxydants indispensables à notre santé. Notre organisme a besoin de disposer d’une grande diversité de fibres, oligoéléments et antioxydants. Il ne peut trouver cette diversité que dans une alimentation diversifiée, provenant de cultures elles aussi très diversifiées et non dans les plantes issues des semences industrielles.
Malgré les restrictions réglementaires, l’agriculture biologique utilise la diversité des semences paysannes, sélectionnées dans les champs des paysans, avec les paysans, adaptées à la diversité des terroirs et de nos besoins nutritionnels. Les OGM ne sont qu’une marche de plus vers cette utilisation forcée des pesticides et cette disparition de toute biodiversité.

Organismes Génétiquement Modifiés : allergies, résistance aux antibiotiques aggravée des chaînes alimentaires par les pesticides ...
Les scientifiques soupçonnent certains OGM d’avoir des effets néfastes à long terme sur la santé humaine.
La sécurité sanitaire des aliments est dors et déjà mise en cause par l'ingestion de pesticides par le consommateur : les herbicides ou insecticides sont synthétisés en grande quantité par les plantes OGM, puisque la plante manipulée sécrète elle-même un insecticide et/ou peut tolérer un herbicide et le concentrer davantage. Ces pesticides se retrouvent donc dans notre alimentation et celle des animaux d'élevage dont nous consommons la viande.
Cette synthèse effectuée par les OGM ayant lieu de façon continue à petite dose, induit des résistances chez les insectes et les plantes, ce qui conduit à ajouter herbicides et insecticides par épandage externe en plus grande quantité. On obtient donc l'effet inverse de celui recherché, puisqu'un des arguments retenus en faveur des OGM est la réduction de l'utilisation des pesticides.
Or, les herbicides associés aux OGM, tels que le glyphosate (Round Up), sont neurotoxiques, mutagènes, et causent des problèmes de reproduction sur le long terme. Ces risques ont été mis en évidence par le CRII-GEN13.
En outre, il existe des risques infectieux liés aux OGM : les trans-gènes codant des résistances à des antibiotiques utilisés très couramment en médecine humaine, comme l'ampicilline, ont déjà causé des morts par infections résistantes dues à dissémination de gènes de résistance aux antibiotiques14. Pourtant les OGM contenant des gènes de résistance aux antibiotiques n'ont pas été immédiatement retirés des catalogues officiels15.
Les OGM auraient par ailleurs des effets allergisants. Déjà, en 1996, des chercheurs ont fabriqué du soja transgénique en y ajoutant des morceaux d’ADN de noix du Brésil. Puis ils l’ont fait consommer à des personnes allergiques à cette graine. L’allergie provoquée a été plus importante avec le soja génétiquement modifié qu’avec les noix du Brésil seules16. Ce soja n'a jamais été commercialisé, mais le potentiel allergénique de tous les OGM n'est pas systématiquement testé et les personnes allergiques risquent d'avoir de plus en plus de mal à choisir leur nourriture.
Pourtant, les OGM contenant des gènes de résistance aux antibiotiques n’ont pas été immédiatement retirés des catalogues officiels, alors que ces gènes peuvent s'intégrer à des bactéries pathogènes du tube digestif des animaux et les rendre résistantes17.
L’agriculture biologique n'utilise pas de semences OGM. Le logo AB est le seul à assurer une traçabilité impliquant que l'animal à été nourri avec une alimentation dépourvue d'OGM. Pourtant, la culture expérimentale en champ d'OGM et surtout la culture commerciale de plantes génétiquement modifiées et leur mise sur le marché compromettent la pureté des aliments issus de l’agriculture biologique. Il est, par conséquent, nécessaire que la question de la coexistence des cultures et des filières soit traitée avec le plus grand sérieux par les pouvoirs publics. Même le Centre Commun de Recherche de l'Union Européenne estime difficile, voire impossible cette coexistence18.

Élevage intensif : risques épidémiques émergeants, résistance aux antibiotiques, pollution par les nitrates ...
Les animaux d’élevage sont nourris avec une alimentation industrielle provoquant chez l’homme des effets néfastes sur sa santé. La crise de la vache folle a révélé que les ruminants étaient nourris avec des farines de viandes et d’os (FVO). Or, les scientifiques européens se sont aperçus que ces farines étaient un facteur de transmission du prion, source de l’EST (Encéphalopathie Spongiforme Transmissible) chez les bovins, à l'Homme, voire à d'autres espèces animales (le passage aux caprins est désormais confirmé).
Aujourd’hui, 157 personnes sont décédées pour avoir consommé des produits animaux infectés, 7 en mourront probablement dans les prochains mois, et on ne sait toujours pas combien de décès on peut attendre, le temps de latence entre l’ingestion du prion et la survenue de la maladie restant inconnu.
On constate, en outre, une utilisation dangereuse des antibiotiques ajoutés, comme facteurs de croissance, à l'alimentation des animaux. Elle concerne en France, la grande majorité des porcs, dindons et veaux ; environ les 2/3 des poulets et 1/3 des bovins à viandes19. Dès la fin des années 60, les dangers potentiels pour la santé (sélection chez les animaux de bactéries résistantes qui passeraient chez l'homme, notamment par la chaîne alimentaire) associés à l'augmentation des résistances dans les élevages intensifs, sont mis en évidence (rapport du Comité Swan-UK). Les germes sont de plus en plus résistants aux traitements habituels et, de plus, de nouveaux  germes pathogènes apparaissent par mutations génétiques en réaction à cette maltraitance de l’animal et de l’environnement : c’est le phénomène des maladies dites « émergeantes », aussi bien pour l’homme que pour l’animal et parfois pour les deux à la fois. Globalement, ce risque infectieux représenté par les élevages intensifs a été dénoncé par l’OMS dans son rapport de 1996 sur l’état de la santé dans le monde.
Le risque infectieux provient aussi des conditions concentrationnaires, aberrantes, d’élevage. Les gros élevages hors sols, en concentrant des quantités énormes d’animaux de même espèce dans des bâtiments artificiels, concentrent en même temps tous les microbes qui les accompagnent et créent d’immenses « fermenteurs microbiologiques incontrôlés » qui sélectionnent régulièrement de nouveaux microbes ou virus pathogènes pour l’homme. La coexistence d’élevages intensifs aviaires et porcins est dénoncée par les spécialistes virologues de la grippe comme un facteur de risque majeur pouvant faciliter l’émergence d’une pandémie grippale très virulente pour l’homme : malgré ces mises en garde mettant en cause les conditions d’élevage, le système productiviste perdure ! Ces véritables bombes sanitaires disséminées dans nos campagnes finissent toujours, malgré les précautions prises, par laisser échapper quelques uns de ces nouveaux mutants pathogènes. Pour information, ces conditions d’élevage et leurs conséquences sanitaires sont comparables pour les piscicultures intensives…
L’agriculture biologique propose une solution pour prévenir les risques relatifs à la consommation de viandes, de produits d’origine carnée et de poissons . Les animaux sont nourris à plus de 90% avec des aliments biologiques, ont accès à des parcours de plein air et disposent d’un confort satisfaisant. Ils sont soignés en priorité à l’aide de thérapeutiques douces.

Ionisation des aliments20
L'ionisation des aliments, qui n'est autre qu'une irradiation, est le traitement de ceux-ci avec des doses de radiations ionisantes, plus ou moins fortes selon l'effet recherché, afin d'en retarder le mûrissement et/ou de tuer les bactéries responsables du pourrissement, ainsi que rendre stériles ou tuer les insectes.
Cette technique a pour principale raison d'être l'allongement de la durée de conservation des aliments pour le stockage, ce qui permet une plus grande délocalisation de la production des aliments à des coûts toujours plus bas.
Aujourd'hui, l'ionisation des aliments est autorisée en Europe pour les herbes aromatiques séchées, les épices et les condiments végétaux. La France autorise en plus l'ionisation de 16 autres aliments (légumes secs et fruits secs, certaines viandes…).
Si l'ionisation donne une belle apparence aux aliments, elle en appauvrie beaucoup la valeur nutritionnelle en détruisant leurs vitamines et ceci contrairement aux affirmations de l'Organisation Mondiale de la Santé20. D'autre part, les réactions chimiques sont imprévisibles dans des systèmes aussi complexes que des organismes biologiques. Ainsi, l'ionisation peut faire apparaître dans l'aliment traité des cyclobutanones, reconnus comme cause de dommages cellulaires et génétiques chez l'Homme, ainsi que des radicaux libres, du benzène, du toluène, tous connus pour favoriser l'apparition de cancers, de maladies cardiovasculaires… Enfin, l'ionisation pouvant modifier le patrimoine génétique des bactéries et champignons, ceux-ci peuvent muter, créant  un risque de nouvelles pathologies.
Enfin, l'ionisation est dangereuse pour les personnes travaillant sur les sites industriels, ainsi que pour l'environnement (risques liés au transport et à l'utilisation de substances radioactives dans les centrales d'irradiation des aliments).
Néanmoins, l'industrie agroalimentaire et l'Organisation Mondiale de la Santé persiste à nier la dangerosité du procédé.
Or, "des aliments produits dans de bonnes conditions sanitaires et commercialisés dans des délais raisonnables n'ont pas besoin d'être irradiés"22. L'agriculture biologique n'utilise pas ce mode de conservation des aliments. D'autre part, l'agriculture biologique telle que défendue par OBJECTIF BIO 2007, défend une politique de production locale des denrées alimentaires et de consommation liée aux saisons qui évite les nécessités de stockage.

 

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