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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:21

 

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Piège cognitif et pharmacologique

Dans certaines circonstances exceptionnelles, on peut, éventuellement, avoir à utiliser le somnifère le « moins mauvais ».
Il faut cependant bien garder à l’esprit que leur utilisation dans le « traitement » de l’insomnie est, par définition, illusoire et même plutôt contre-performante.

Opiacés Malgré ce qu’en pensaient les Grecs, le pavot et ses dérivés (opium, codéine, morphine, héroïne) sont de puissants "anti-sommeil".
Le consommateur est plongé dans un état de léthargie mais il dort très peu et le stade de sommeil lent est effondré.

Alcool :
L’alcool a longtemps bénéficié, à tort, d’une bonne réputation vis-à-vis du sommeil. Il n’y a pas si longtemps, on massait avec un peu d’alcool (Rhum, eau de vie, calvados ...) la peau des enfants au sommeil récalcitrant ! (On sait maintenant que cela exposait l’enfant à de graves dangers, mais, de nos jours, le "petit lexo" ou le sirop théralène font malheureusement parfois le même office...).

L’alcool exerce des effets apparemment contradictoires sur les états de conscience.
À faible dose, l’alcool est un excitant qui perturbe surtout le jugement et les réflexes. Il n’est pas sédatif à proprement parler.
Compte tenu de ses propriétés, l’alcool ne constitue pas un bon somnifère comme le précise si bien Garangantua , le plus grands des buveurs et l’ineffable bon vivant (décrit par Rabelais) :
"-Je vous y prens, je vous resveille. Sommelier eternel, guarde nous de sommeeil. Argus avoyt cent yeulx pour veoir ; cent mains fault à un sommelier, comme avoyt Briareus, pour infatigablement verser"  [2]

« Lever matin n’est point bonheur
Boire matin est le meilleur. »
(François Rabelais).
NB C’est probablement cette même intuition que partagent avec Pantagruel, les Antillais âgés qui ont gardé l’habitude du "décollage " le matin avec une goutte de rhum (Nda).


À forte dose, le sujet tombe dans un état proche du coma ; la narcose (il n’est plus réveillable normalement).
En réalité, malgré son effet apparemment sédatif, l’alcool interdit le sommeil profond en début de nuit (disparition des stades de sommeil lent 3 et 4). Il se produit un « rebond compensateur » de sommeil en fin de nuit, lorsque l’alcoolémie aura suffisamment baissé.
Cette compensation du sommeil profond et parfois des rêves en fin de nuit donne au buveur excessif une fausse impression de "bon" sommeil.

Ce sommeil de deuxième partie de nuit n’est pas aussi efficace que le sommeil de début de nuit (riche en sommeil lent : Cf. Iconographie) et le sujet alcoolique se trouve souvent en état de manque chronique de sommeil.


 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:14


Dans tous les cas, la dépendance, aussi bien psychique que physique, est très forte et le sevrage est difficile. Au début, il y a dépendance psychologique. La tolérance - caractéristique de la dépendance physique - s'installe progressivement, nécessitant une augmentation de la dose pour obtenir l'effet désiré.

Lorsqu'ils arrêtent leur consommation de benzodiazépines, les usagers se plaignent de perturbations du sommeil, troubles gastro-intestinaux, malaise, perte d'appétit, engourdissement, transpiration, tremblements, faiblesse, anxiété ainsi qu'une sensibilité altérée à la lumière, aux bruits et aux odeurs.

Après quelques mois d'utilisation, le patient a des symptômes de sevrage lorsqu'il cesse sa consommation. Compte tenu de la durée de vie de la drogue, les symptômes apparaissent entre un et trois jours après l'arrêt de consommation. L'élimination du BZD à demi-vie intermédiaire (Ativan®) sera d'environ 14 jours avec un pic entre le 4e et le 6e jour alors que l'élimination du BZD à longue demi-vie (Valium®, Librium®) peut prendre entre deux et quatre semaines avec un pic vers le 10e jour.

Toute tentative de sevrage doit se faire sous surveillance médicale. Un arrêt brusque de consommation peut en effet avoir de graves conséquences :
anxiété - seul le médecin peut établir si le symptôme provient de l'arrêt de consommation proprement dit ou s'il est dû à un trouble chronique ; tremblements et agitation ; convulsions et attaques d'apoplexie ; paranoïa, hallucinations et délire.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:13


Les benzodiazépines sont les médicaments psychotropes les plus souvent prescrits dans le traitement de l'anxiété et des troubles du sommeil. Ils ont remplacé certains barbituriques qui, malgré leur efficacité, présentaient un important degré de dangerosité de par leurs puissants effets dépresseurs sur le système nerveux central. On peut cependant s'inquiéter de la dépendance tant physique que psychologique qu'engendrent les benzodiazépines prescrits abondamment par les médecins.

Les médicaments d'ordonnance, qu’ils soient excitants ou calmants, sont utilisés pour modifier la perception de la réalité et pour atténuer un état de mal-être psychique ou physique. Les tranquillisants sont des dépresseurs du système nerveux central, prescrits pour guérir ou soulager la douleur. Souvent, ils sont utilisés pour obtenir une sensation de calme et de détente et diminuer le stress dans certaines situations difficiles.

Indications médicales les plus fréquentes
Réduction de l'anxiété, traitement temporaire de l'insomnie. Certaines benzodiazépines peuvent être utilisées pour accompagner le sevrage à l'éthanol. Les benzodiazépines diminuent l'anxiété et réduisent l'activité de certains centres nerveux associés avec aux émotions (hippocampe, hypothalamus, région du septum). Ces produits agissent aussi sur seuil convulsif et modifient configuration des ondes cérébrales.

Utilisation médicale (au Québec)
Les benzodiazépines peuvent être utilisées comme adjuvant lors d'interventions psychothérapeutiques, sur une courte période, dans le traitement de l'anxiété et/ou de l'insomnie. L'usage constant et régulier, sur des périodes de plus de 6 mois est rarement justifié. Le diazépam peut aussi être utilisé comme relaxant musculaire. On peut utiliser certaines benzodiazépines lors du sevrage alcoolique pour en réduire la mortalité et la morbidité. Les benzodiazépines sont fréquemment utilisées en médication pré-anesthésique

Principaux effets des benzodiazépines
L'effet de tout médicament varie selon plusieurs facteurs, notamment :
Le genre et la gravité du trouble pour lequel le médicament est prescrit ; La quantité absorbée ;
L'âge de l'usager ; L'usage préalable ou simultanée d'autres psychotropes.

L'absorption d'une dose thérapeutique de benzodiazépine : diminue le niveau d'anxiété et d'insomnie. (Sédatif: somnolence et léthargie) ;

Tous les benzodiazépines causent une aggravation des fonctions de la mémoire, mais le risque d'amnésie aïgue et de trous de mémoire est prédominant avec les produits à courte durée comme Ativan (lorazépam), Halcion (triazolam), Xanax (alprazolam) et Rohypnol (flunitrazépam);

Peut produire une perte de coordination ;

Certaines substances comme le diazépam (Valium®) et le flurazépam (Dalmane® ) sont éliminées très lentement par l'organisme. Leur usage prolongé peut accentuer les effets léthargiques ;

Leur consommation augmentent les risques de chutes, de fractures et de confusion chez les personnes âgées ;

Elles peuvent induire une baisse de la vigilance, des sensations d'euphorie et une somnolence qui peuvent être préjudiciables au conducteur de véhicule ou à l'utilisateur de machine. Des effets imprévisibles peuvent s'ajouter si ces psychotropes sont mélangés à l'alcool ou à d'autres dépresseurs du système nerveux central.

Une augmentation de la dose absorbée accentue les effets calmants (Hypnotique : confusion et affaiblissement psychologique) .

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:08
Le Lexomil est constitué de benzodiazépines sous forme de comprimés sécables (plus précisément comprimés-baguettes quadrisécables) à 6 mg.

Actions
Les benzodiazépines sont des molécules employées comme tranquillisant, possédant d'autre part des propriétés sédatives, hypnotiques (facilitant le sommeil), anticonvulsivantes et amnésiantes (inhibant la mémoire).

Indications
Traitement d'appoint des contractures musculaires douloureuses. Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement des crampes : l'effet des benzodiazépines sur les spasmes n'est obtenu qu'à partir de doses élevées à l'origine d'effets secondaires parfois importants.
Anxiété sous toutes ses formes
Troubles fonctionnels
Insomnies
Intoxications alcooliques et prévention du sevrage
Prévention des convulsions, essentiellement celles d'origine hyperthermique (par élévation importante de la température corporelle) en pédiatrie (suppositoires).
Urgence neuropsychiatrique (forme injectable) pour les crises d'angoisse, le delirium tremens, l'agitation, le délire (d'origine alcoolique ou autre), l'épilepsie
Préparation à l'endoscopie et aux interventions chirurgicales
Épisodes de tétanie
Épilepsie
Contractures d'origine musculaire s'accompagnant de douleurs importantes

Posologie
La posologie varie de 1 à 18 mg par jour et dépend de la pathologie elle-même et du patient.
Habituellement la dose prescrite est de 6 mg par jour réparti en un quart de comprimé le matin, un quart de comprimé le midi et un demi comprimé le soir.
Quelquefois la posologie est de 8 mg par jour pour les formes graves, mais la dose minimale efficace doit toujours être recherchée.
Certains patients se contentent d'un quart de comprimé le matin de manière régulière. Dans ce cas il est nécessaire d'envisager d'arrêter le traitement en demandant un avis médical.

Contre-indications
Hypersensibilité aux benzodiazépines
Insuffisance respiratoire sévère
Apnée du sommeil
Insuffisance hépatique sévère
Myasthénie : fatigabilité anormale des muscles s'accompagnant d'un épuisement progressif de la force musculaire générale
En cas de grossesses et d'allaitement les benzodiazépines sont déconseillées.
Les fortes doses des benzodiazépines au cours des six derniers mois peuvent entraîner des effets délétères sur le foetus.
À la fin de la grossesse un traitement par benzodiazépines, même à faible dose, est susceptible d'entraîner des effets indésirables chez le nouveau-né. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire d'envisager une surveillance médicale stricte de celui-ci durant une à trois semaines selon les individus.
Étant donné que les benzodiazépines passent dans le lait maternel ce médicament est déconseillé durant l'allaitement.

Effets indésirables
Somnolence
Baisse de la tonicité musculaire
Amnésie
Sensation ébrieuse
Chute de la tension artérielle
Irritation des gencives
Convulsion
Agressivité
Syndrome de sevrage : anxiété, insomnies, crampes, tremblements et dépendance
Possibilité d'une sécrétion accrue au niveau des bronches
Allergie (rares)

Précautions d'emploi
L'attention est attirée chez les conducteurs de véhicules (risque de somnolence). L'arrêt des benzodiazépines doit s'effectuer progressivement. On constate quelquefois une aggravation de l'insomnie à l'arrêt du traitement (rebond d'insomnies), avec parfois cauchemars.
La prise benzodiazépine peut être à l'origine d'irritabilité, d'accès de colère, de nervosité, d'agitation, d'idées délirantes, d'hallucinations surtout chez l'enfant.

Grossesse et allaitement
Molécule déconseillée pendant la grossesse et l'allaitement.

Commentaires
Les benzodiazépines doivent être prises avec précaution chez les personnes âgées et chez les personnes souffrant d'insuffisance hépatique ou d'insuffisance rénale.
Ce médicament n'est pas adapté pour les patients souffrant de dépression qui nécessiteront sans doute un médicament de type antidépresseur.
Les benzodiazépines, prises sur une longue période, risquent d'entraîner une dépendance. Ce risque est d'autant plus important que la personne absorbe concomitamment d'autres médicaments mais aussi de l'alcool.
Il ne faut jamais arrêter brutalement la prise de benzodiazépines sinon on s'expose à un syndrome de sevrage qui se traduit par l'apparition d'anxiété, d'irritabilité, d'agitation, d'insomnies, de maux de tête, douleurs musculaires, d'hallucinations et de tremblement éventuellement.
Pour arrêter un traitement à base de benzodiazépines il faut prendre un avis médical ou demander un conseil à son pharmacien éventuellement. Néanmoins si l'on désire arrêter  ce type de traitement il faut le faire très progressivement en espaçant les prises que l'on diminue également.
Il s'agit d'un médicament qui est susceptible d'entraîner une somnolence parfois très importante chez certaines personnes. C'est la raison pour laquelle l'utilisation d'un véhicule, sous traitement par benzodiazépine ou Bromazépam  (qui est une autre benzodiazápine) par exemple est contre-indiquée. Il en est de même pour la conduite et l'utilisation des machines dangereuses.
L'absorption de benzodiazépine est aussi dangereuse que l'absorption d'alcool quant  on conduit un véhicule.

L'état d'anxiété nécessite le plus souvent une consultation par un professionnel. C'est la raison pour laquelle il est conseillé de demander l'avis d'un psychothérapeute, d'un médecin, d'un psychologue ou d'un psychiatre.

Ce médicament est présent dans l'organisme durant 24 heures après sa prise. Il est prescrit de manière précise et ne doit pas être utilisé ultérieurement sans demander l'avis d'un médecin ou d'une personne compétente.
La durée de prescription des anxiolytiques doit être la plus courte possible. Parfois il est nécessaire de prolonger le traitement sur une longue période. C'est uniquement le médecin qui peut réévaluer de manière régulière en tenant compte les desiderata du patient.
Le patient soumis à un stress ou souffrant d'anxiété, doit avoir une meilleure hygiène de vie. C'est ainsi que l'activité physique, l'alimentation équilibrée et la diminution, voire l'arrêt, d'absorption de substances excitantes comme l'alcool, le tabac, le thé ou le café sont conseillées.
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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 13:01
Ce médicament anti-nausées est parfois utilisé pour favoriser la production de lait maternel. L'Afssaps met en garde contre des effets indésirables sur le rythme cardiaque.

Pour les jeunes mères qui souhaitent allaiter, ne pas parvenir à nourrir assez son bébé peut être très frustrant. Faute de médicament dédié à cet usage, il arrive que des médecins leur prescrivent du Motilium, un anti-nauséeux dont l'un des effets secondaires connus est de stimuler la lactation. Or l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de publier une lettre adressée aux professionnels de santé pour les mettre en garde contre de possibles risques cardiaques en cas de surdosage.

«Il faut rapidement intervenir et dire à toutes les jeunes mamans que l'allaitement, c'est important, mais que ce médicament, quand on le détourne de son usage, est très dangereux», a réagi Dominique Maraninchi, directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), mercredi sur Europe 1. «Ce n'est pas pour rien qu'il existe des contre-indications à un produit, «cela signifie qu'il y a des dangers», a rappelé le patron de l'Afssaps, ajoutant que «si un médecin vous prescrit un médicament pour allaiter, c'est très dangereux et suspect».

Risque faible

Selon ce courrier, des études épidémiologiques ont mis en évidence que l'utilisation de la dompéridone (molécule active du Motilium) peut être associée à une augmentation du risque d'arythmies ventriculaires graves et de mort subite. Ce risque, qui reste faible, est plus élevé pour les personnes traitées par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg/jour.

Le Motilium (Laboratoire Janssen), qui n'est officiellement indiqué que pour le traitement des vomissements et nausées de l'adulte, ne présente pas de recommandations de posologie pour son action sur la production lactée. «Il arrive que des médecins aillent jusqu'à prescrire 2 comprimés de 10 mg 3 fois par jour, soit 60 mg quotidiens, et là ça fait beaucoup» constate le Dr Pilliot, pédiatre à Roubaix et président de la Coordination française pour l'allaitement maternel, pour qui le recours au Motilium peut s'envisager dans certains cas, notamment une naissance prématurée. «Mais on observe aussi une efficacité dès 30 mg par jour», ajoute-t-il, précisant que la dompéridone n'est utile «que si le bébé tête bien». Deux petites études, réalisées en 1985 et 2002, ont confirmé l'amélioration apportée par 30 mg journaliers.

Quant au risque d'exposition de l'enfant, on estime que moins de 1% de ce médicament passe de la mère au bébé à travers le lait. Néanmoins, la notice précise que ce médicament «ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement».

Réserves

Les spécialistes de la petite enfance ne sont pas tous favorables à ce type d'aide médicamenteuse. «Je n'en prescris jamais», indique ainsi le Dr Soulié, médecin de la Protection maternelle et infantile, rappelant l'importance d'apprendre les bons gestes aux jeunes mamans. Elle recommande notamment de stimuler le sein régulièrement (en mettant le bébé au sein ou avec un tire-lait), car plus il est sollicité, plus il produit de lait.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:22

 

Acouphènes

Agitation

Agoraphobie

Agressivité

Akathisie

Anxiété

Apathie

Ataxie (trouble de la coordination des mouvements)

Attaques de panique

Bouffées de chaleur

Cauchemars

Manque de souffle

Constipation

Convulsions (en cas de sevrage brutal)

Démangeaisons, peau sèche

Dépersonnalisation

Dépression

Déréalisation

Diarrhée

Distorsion de l’image corporelle, perceptions faussées

Douleurs dentaires

Dysphorie

Excitabilité

Faiblesse musculaire, « jambes en coton »

Fasciculations

Formication

Goût métallique dans la bouche

Hyperacousie (hypersensibilité au son)

Hypersensibilité sensorielle

Hyperosmie (odorat sensible)

Hyperthermie

Hyperventilation

Insomnie

Irritabilité

Nausées

Nervosité

Obsessions

Palpitations cardiaques

Pensées intrusives

Perte de poids (peut être très rapide)

Perturbations sensorielles

Photosensibilité

Prise de poids

Rage irrationnelle

Sensation de brûlure au niveau du cuir chevelu

Sensation de choc électrique à travers le corps

Sensation d’étouffement

Sensation d’inconfort et d’oppression dans la poitrine

Spasmes (habituellement musculaires)

Sueurs, suées nocturnes

Symptômes psychotiques (habituellement temporaires et limités au sevrage rapide)

Tremblements

Vomissements

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:22

Les symptômes suivants sont en général limités au sevrage par arrêt brutal ou au sevrage rapide à partir de doses élevées de benzodiazépines :

 

Crise d’épilepsie

Confusion

Convulsions

Délire

Hallucinations

Symptômes psychotiques

 

Symptômes de sevrage prolongé

 

Acouphènes

Anxiété

Apathie

Asthénie

Ataxie

Blépharospasme (saut de muscle de la paupière)

Brûlures d’estomac

Changement de couleur de l’iris

Constipation (alternant souvent avec la diarrhée)

Convulsions myocloniques (spasmes des muscles / des nerfs)

Crampes d’estomac

Crampes musculaires

Démangeaisons et douleurs des yeux

Dépersonnalisation

Dépression

Déréalisation

Déshydratation

Diarrhée (alternant souvent avec la constipation)

Douleurs articulaires

Douleurs dentaires

Douleurs dorsales

Douleurs mammaires

Dysphagie (gêne ou blocage de la déglutition)

Envies irrépressibles (« cravings »)

Faiblesse (des muscles et des os)

Fasciculations

Fatigue

Formication (sensation d’avoir des insectes rampant sur la peau)

Fluctuations de la tension

Fluctuations de la libido

Gastrite

Hyperacousie

Hyperesthésie (hypersensibilité sensorielle)

Hyperosmie

Infections fongiques (du type candidose)

Insensibilité de la peau

Insomnie

Irrégularité menstruelle

Kakosmie (impression de sentir des odeurs nauséabondes)

Leukonychie (coloration des ongles par tâches blanches)

Maux de tête sévères

Nausée

Oedèmes (habituellement des chevilles ou du visage)

Oesophagite

Palpitations cardiaques

Paresthésies (engourdissement, brûlures et picotement, douleurs d’aiguilles)

Perte de cheveux

Perte de concentration

Perte de mémoire à court terme

Perturbations visuelles (vision floue, double, ou images très vives, éclatantes)

Problèmes neurologiques (anesthésie topique)

Pupilles minuscules

Réactions allergiques

Regard vitreux

Rétention d’eau

Rigidité musculaire

Sensation de choc électrique dans le corps

Sensation de brûlure dans la colonne vertébrale

Sinusite

Soif

Spasmes musculaires

Symptômes grippaux

Tension musculaire anormale

Toux sèche, irritante

Transpiration excessive et suées nocturnes

Tremblements

Troubles de l’équilibre (le sol semble bouger sous les pieds)

Troubles urinaires (vessie hyperactive / ou le contraire)

Vertige
Vomissements

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:21

 

La liste suivante comprend des symptômes de sevrage rapportés par un nombre suffisamment significatif de personnes pour être considérés en lien avec le sevrage. Peu connus des médecins, ces symptômes sont hélas trop souvent mal interprétés. L'anxiété ou la dépression, qui sont pourtant des symptômes de sevrage à part entière, sont attribués à l'état psychique "préexistant" du patient, de même qu'un certain nombre d'autres symptômes "psychiatriques" (agoraphobie, phobie, dépression, déréalisation, attaques de panique, etc.). De leur côté, les symptômes physiques du sevrage aux benzodiazépines, qu'il soit aigu ou prolongé, font presque toujours l'objet de diagnostics erronés : fibromyalgie, pour les douleurs musculaires ou articulaires, syndrome du côlon irritable pour les troubles gastriques, maladie de Ménière pour expliquer les vertiges et acouphènes, etc.
 
Cette liste vous permettra d'identifier les symptômes que vous avez : elle a pour objectif non pas de vous inquiéter, mais de vous rassurer. D'une part parce qu'il est improbable que vous souffriez de tous ces symptômes, et de tous ces symptômes à la fois, d'autre part parce qu'il est préférable de savoir ce que l'on a que de rester dans l'ignorance. Enfin, il est possible de minimiser ces symptômes de sevrage en ayant recours à une méthode de sevrage très lent, suivant les protocoles du Professeur Ashton par exemple.
 
Vous trouverez, dans cette liste, les symptômes de sevrage aigu, qui peuvent émerger en cours de sevrage et perdurer quelque temps après l'arrêt, les symptômes de sevrage prolongé, qui peuvent persister des mois ou des années après l'arrêt, et des symptômes de sevrage plus rares, qui sont en général circonscrits à l'arrêt brutal de doses élevées de benzodiazépines.
 
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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:11

 

Les effets paradoxaux des benzodiazépines (effet contraire à l’effet recherché) sont à distinguer des effets secondaires (aussi appelés effets indésirables). Ces derniers peuvent être gênants ou même dangereux pour la santé, ils ne sont pas pour autant appelés paradoxaux. Ils sont souvent bien identifiés par les médecins (ainsi la perte de mémoire) et par le patient, car ils n’entretiennent aucun rapport avec la situation qui a conduit le patient à prendre la benzodiazépine et le médecin à la prescrire.


Les effets paradoxaux en revanche sont bien plus compliqués à reconnaître car ils sont mal identifiés par le patient et son médecin. Ils sont bien souvent interprétés comme une dégradation autonome de l’état du patient, ce qui conduit à la poursuite du traitement (ou à l’augmentation des doses), alors que c’est précisément le traitement qui aggrave l’état du malade.

Le cercle vicieux s’enclenche alors, la poursuite du traitement ou l’augmentation des doses entraînant une nouvelle aggravation de l’état du patient, à nouveau mal interprétée, et ainsi de suite.

Bien souvent, c’est le patient qui identifiera, le premier, cet effet paradoxal. Les médecins sont trop peu informés de l’existence -et de l’occurrence somme toute assez fréquente- de ces effets paradoxaux et ils refusent souvent l’interprétation que le patient fait de son propre état de santé. Ceci place le patient dans une position impossible, tant en raison de sa situation très dégradée que de l’état de dépendance dans lequel il se trouve déjà engagé.

Les effets paradoxaux sont pourtant indiqués sur les notices des benzodiazépines (même s’ils sont naturellement minimisés pour les raisons que l’on sait). Ils varient souvent d’une benzodiazépine à l’autre et d’un patient à l’autre.

Les effets paradoxaux des benzodiazépines sont les suivants :
-aggravation (ou apparition) de l’insomnie
-aggravation (ou apparition) de l’anxiété, du trouble panique, du trouble d’anxiété généralisée
-aggravation (ou apparition) de la nervosité, de l’agitation
-aggravation (ou apparition) de phobies (ainsi l’agoraphobie, la phobie sociale, les peurs irrationnelles)
-aggravation (ou apparition) de l’hypomania, de l’excitation
-aggravation (ou apparition) de l’agressivité, de l’hostilité, d’une rage irrationnelle
-aggravation (ou apparition) de l’hyperactivité
-aggravation (ou apparition) de spasmes musculaires, du syndrome des jambes / bras qui bougent tous seuls (Restless Leg syndrome), de tremblements
-aggravation (ou apparition) de cauchemars, rêves très mouvementés

Une personne ayant expérimenté une des réactions paradoxales aux benzodiazépines est très susceptible de les connaître presque toutes si elle n’est pas avertie du risque et poursuit son traitement (ou l’augmente).
Les études varient quant à leur appréciation du pourcentage de personnes susceptibles de connaître un effet paradoxal aux benzodiazépines (les estimations les plus basses l’évaluent à 1 pour mille, les plus hautes à 5 pour cent).

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:10

 

Cette liste non exhaustive indique les effets secondaires des benzodiazépines. La plupart d'entre eux ne sont pas connus des médecins qui déduisent au contraire, de la présence de ces symptômes, la nécessité de maintenir, voire d'augmenter le traitement (ainsi pour l'agoraphobie ou l'agitation).
 
Agitation
Agoraphobie et/ou claustrophobie
Agressivité
Allergies, sensibilité aux produits chimiques
Anesthésie émotionnelle
Apathie
Asthénie
Ataxie
Attaques de panique
Augmentation du volume mammaire
Baisse de la pression sanguine
Baisse de la vigilance
Bradycardie (battements du coeur / pouls ralenti)
Cauchemars
Colère (crises de colère)
Comportement anormal ou fausses croyances
Comportement anti-social
Comportement suicidaire
Confusion
Dépression
Déterioration cognitive
Diarrhée et/ou constipation
Diplopie (vision double)
Discours ralenti
Dysarthrie
Dysphorie
Douleurs (douleurs musculaires)
Emoussement affectif
Eruption cutanée
Etourdissements
Faible contrôle des muscles
Faiblesse musculaire
Fatigue
Frissonnements
Incapacité à uriner / incapacité à se retenir d'uriner
Incontinence
Irritabilité
Insomnie
Hallucinations
Hypotension
Hypertension (modérée)
Jaunisse
Léthargie
Mâchoire douloureuse
Manque de concentration
Maux de tête
Maux d'estomac
Modifications de la personnalité
Nausées
Nervosité
Oedèmes
Peau sèche, démangeaisons
Perte de cheveux
Perte de l'estime de soi
Perte de mémoire, étourderie
Perturbations thyroïdiennes
Prise de poids
Problèmes de peau
Problèmes intestinaux
Problèmes visuels
Rétention d'eau
Rétention urinaire
Sentiment de peur
Sentiment d'irréalité
Sentiment de colère et d'anxiété
Somnolence diurne
Suggestibilité
Symptômes grippaux
Syndrome du côlon irritable
Tension musculaire, spasticité, crampes musculaires
Tolérance
Tonus musculaire anormal
Tremblements
Trouble de la coordination motrice
Troubles psychomoteurs
Troubles sanguins (conséquence de l'asthénie et d'infections possibles)
Troubles du sommeil
Variation de l'appétit
Variation de la libido
Variation de la salivation
Vertige
Violence
 
Alors qu'elles étaient heureuses et extraverties avant la prise des benzodiazépines, de nombreuses personnes se demandent pourquoi elles sont devenues très anxieuses et ont perdu toute confiance en elles.
 
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