Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 21:01

 

L’usage des benzodiazépines peut provoquer l’apparition d’effets secondaires et/ou paradoxaux conduisant souvent à une mauvaise interprétation de l’état de santé du patient, qui implique le maintien d’un traitement inadapté.

 
 Indications

Traitement d’appoint des contractures musculaires douloureuses. Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement des crampes : l’effet des benzodiazépines sur les spasmes n’est obtenu qu’à partir de doses élevées à l’origine d’effets secondaires parfois importants.

  • Anxiété sous toutes ses formes
  • Troubles fonctionnels
  • Insomnies
  • Intoxications alcooliques et prévention du sevrage
  • Prévention des convulsions, essentiellement celles d’origine hyperthermique (par élévation importante de la température corporelle) en pédiatrie (suppositoires).
  • Urgence neuropsychiatrique (forme injectable) pour les crises d’angoisse, le delirium tremens, l’agitation, le délire (d’origine alcoolique ou autre), l’épilepsie
  • Préparation à l’endoscopie et aux interventions chirurgicales
  • Épisodes de tétanie
  • Épilepsie
  • Contractures d’origine musculaire s’accompagnant de douleurs importantes
 Posologie
  • La posologie varie de 1 à 18 mg par jour et dépend de la pathologie elle-même et du patient.
  • Habituellement la dose prescrite est de 6 mg par jour réparti en un quart de comprimé le matin, un quart de comprimé le midi et un demi comprimé le soir.
  • Quelquefois la posologie est de 8 mg par jour pour les formes graves, mais la dose minimale efficace doit toujours être recherchée.
  • Certains patients se contentent d’un quart de comprimé le matin de manière régulière. Dans ce cas il est nécessaire d’envisager d’arrêter le traitement en demandant un avis médical.
 Contre-indications
  • Hypersensibilité aux benzodiazépines
  • Insuffisance respiratoire sévère
  • Apnée du sommeil
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Myasthénie : fatigabilité anormale des muscles s’accompagnant d’un épuisement progressif de la force musculaire générale
  • En cas de grossesses et d’allaitement les benzodiazépines sont déconseillées.
  • Les fortes doses des benzodiazépines au cours des six derniers mois peuvent entraîner des effets délétères sur le foetus.
  • À la fin de la grossesse un traitement par benzodiazépines, même à faible dose, est susceptible d’entraîner des effets indésirables chez le nouveau-né. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’envisager une surveillance médicale stricte de celui-ci durant une à trois semaines selon les individus.
  • Étant donné que les benzodiazépines passent dans le lait maternel ce médicament est déconseillé durant l’allaitement.
 Effets indésirables
  • Somnolence
  • Baisse de la tonicité musculaire
  • Amnésie
  • Sensation ébrieuse
  • Chute de la tension artérielle
  • Irritation des gencives
  • Convulsion
  • Agressivité
  • Syndrome de sevrage : anxiété, insomnies, crampes, tremblements et dépendance
  • Possibilité d’une sécrétion accrue au niveau des bronches
  • Allergie (rares)
 Précautions d’emploi

L’attention est attirée chez les conducteurs de véhicules (risque de somnolence). L’arrêt des benzodiazépines doit s’effectuer progressivement.

On constate quelquefois une aggravation de l’insomnie à l’arrêt du traitement (rebond d’insomnies), avec parfois cauchemars. La prise benzodiazépine peut être à l’origine d’irritabilité, d’accès de colère, de nervosité, d’agitation, d’idées délirantes, d’hallucinations surtout chez l’enfant.

 Grossesse et allaitement

Molécule déconseillée pendant la grossesse et l’allaitement.

 Commentaires
  • Les benzodiazépines doivent être prises avec précaution chez les personnes âgées et chez les personnes souffrant d’insuffisance hépatique ou d’insuffisance rénale.
  • Ce médicament n’est pas adapté pour les patients souffrant de dépression qui nécessiteront sans doute un médicament de type antidépresseur.
  • Les benzodiazépines, prises sur une longue période, risquent d’entraîner une dépendance. Ce risque est d’autant plus important que la personne absorbe concomitamment d’autres médicaments mais aussi de l’alcool.
  • Il ne faut jamais arrêter brutalement la prise de benzodiazépines sinon on s’expose à un syndrome de sevrage qui se traduit par l’apparition d’anxiété, d’irritabilité, d’agitation, d’insomnies, de maux de tête, douleurs musculaires, d’hallucinations et de tremblement éventuellement.
  • Pour arrêter un traitement à base de benzodiazépines il faut prendre un avis médical ou demander un conseil à son pharmacien éventuellement. Néanmoins si l’on désire arrêter ce type de traitement il faut le faire très progressivement en espaçant les prises que l’on diminue également.

Il s’agit d’un médicament qui est susceptible d’entraîner une somnolence parfois très importante chez certaines personnes. C’est la raison pour laquelle l’utilisation d’un véhicule, sous traitement par benzodiazépine ou Bromazépam (qui est une autre benzodiazápine) par exemple est contre-indiquée. Il en est de même pour la conduite et l’utilisation des machines dangereuses.

L’absorption de benzodiazépine est aussi dangereuse que l’absorption d’alcool quant on conduit un véhicule.

L’état d’anxiété nécessite le plus souvent une consultation par un professionnel. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de demander l’avis d’un psychothérapeute, d’un médecin, d’un psychologue ou d’un psychiatre.

Ce médicament est présent dans l’organisme durant 24 heures après sa prise. Il est prescrit de manière précise et ne doit pas être utilisé ultérieurement sans demander l’avis d’un médecin ou d’une personne compétente.

La durée de prescription des anxiolytiques doit être la plus courte possible. Parfois il est nécessaire de prolonger le traitement sur une longue période. C’est uniquement le médecin qui peut réévaluer de manière régulière en tenant compte les desiderata du patient.

Le patient soumis à un stress ou souffrant d’anxiété, doit avoir une meilleure hygiène de vie. C’est ainsi que l’activité physique, l’alimentation équilibrée et la diminution, voire l’arrêt, d’absorption de substances excitantes comme l’alcool, le tabac, le thé ou le café sont conseillées.

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 19:45

 

Des médicaments qui font dormir au volant !

 


accident voiture

La somnolence au volant est un problème lié à la privation de sommeil ou à des pahologies comme la narcolepsie, les apnées du sommeil ou la dépression. Les médicaments peuvent aggraver les choses, et même causer directement une somnolence gênante, surtout lorsqu’on prend le produit pour le première fois.


Afin de prévenir les usagers et les alerter devant l’utillisation de nouveaux médicaments, l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) a établi trois niveaux de risque, avec trois pictogrammes de couleurs différentes qui devront être apposés sur les boîtes.

Treize pour cent des médicaments sont classés de niveau 1 (triangle jaune, « Soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la notice ») ; 22 % sont au niveau 2 (orange, « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé ») ; et 2 % de niveau 3 sont incompatibles avec la conduite (triangle rouge, « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l’avis d’un médecin »). Dans cette dernière catégorie (un médicament sur 50), on trouve principalement des hypnotiques, des psychotropes fortement dosés ou sous forme parentérale, des anesthésiques, des curares et des collyres mydriatiques.

Un arrêté publié ce vendredi au « Journal officiel » donne la liste des médicaments concernés (par classes thérapeutiques), en précisant chaque fois le modèle de pictogramme et le délai dont disposent les industriels pour placer ce dernier sur les boîtes (en général 1 an). La liste sera mise à jour par arrêté du ministre de la Santé sur proposition du directeur général de l’AFSSAPS.

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 19:42
Le clembutérol, ce mortel inconnu

Un jeune homme avec une sacrée carrure vient dans mon cabinet :
"Voilà docteur, je viens pour un certificat de sport et une petite bricole".

- "Vous faites quoi comme sport ?
- foot et muscu.
- Dites, vous ne prenez pas de produits illicites n'est-ce pas ? Ça bousille l'organisme.
- C'est que... tout le monde en prend à la salle.
- Je sais. Mais il vaut mieux avoir de beaux muscles naturellement que des muscles gonflés. C'est l'équivalent des poulets en batterie et ceux qui courent dehors, musclés naturellement.
- Bon, bon. Et la créatine ?
- Si c'est légal, pourquoi pas, mais sur internet, c'est dangereux.
- Et que pensez-vous du clembutérol ? "
Je cherche sur Wikipédia...

Le clenbuterol ou clenbutérol ou clembutérol est une substance active bêta-agoniste qui est à l'origine d'usage vétérinaire (Ventipulmin). C'est un anticatabolisant non-hormonal appartenant à la liste I. Prescrit à l'origine pour les affections broncho-pulmonaires spastiques chez le cheval de course. Le mécanisme d'action est la stimulation des récepteurs Beta2 adrénergiques. Son délai d'action est très court et sa durée d'action est nettement plus longue que les sympathomimétiques tout en ayant une posologie inférieure.
 
Effets recherchés
  • Perte de masse grasse importante, action anti-catabolique sur la masse sèche ce qui revient à grossir tout en séchant.
  • Renforcement de la ventilation grâce à l'effet broncho-dilatateur
  • Augmentation du flux sanguin et donc de la congestion musculaire
Effets secondaires
Tremblements, sudations importantes, maux de tête, tachycardie, hyperthermie, insomnie, changement d'humeur, etc. La majorité de ces symptômes disparaissent dès que l'organisme s'habitue au produit (c'est-à-dire en quelques jours)
 
Chez l'homme

Ce produit est très dangereux pour l'Homme en cas de surdosage. L'association de clenbuterol à l'alcool ainsi qu'à d'autres médicaments peut également avoir des conséquences graves sur l'organisme. Le rythme cardiaque accélère et une thermogenèse est observée rapidement après la prise. Crampes sur muscles striés, céphalées, insomnies, troubles de l'humeur, tremblements, etc. Ces effets secondaires sont quasi systématiques. Il est à noter que le cœur étant un muscle strié, une crampe provoquerait un arrêt cardiaque.

Voilà tout ce que j'ai à vous dire. Vous risquez juste la mort subite. Ça serait dommage non ? Vous n'allez pas en prendre ? 
- Non ( mais il a un petit sourire)"
J'ai fait ce que j'avais à faire, c'est à dire informer. Maintenant c'est son corps.

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 19:39

 

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé jeudi avoir découvert des risques de contamination au plomb chez les femmes enceintes ayant pris des produits ayurvédiques et lancé un nouvel avertissement sur la sécurité de ces médicaments traditionnels indiens.

Les autorités sanitaires de la ville de New York ont enquêté depuis l'année dernière sur six cas de patientes, dont cinq nées en Inde, présentant des risques élevés de contamination au plomb en raison de leur utilisation de produits ayurvédiques, médecine traditionnelle indienne exercée depuis des millénaires, ont indiqué les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

Il arrive que des comprimés ayurvédiques soient contaminés lors de leur fabrication (hors des Etats-Unis), mais certains sont de type "Rasa shastra" c'est-à-dire que, selon la pratique indienne, on a volontairement intégré lors de leur conception des métaux et minéraux à des fins médicinales.

Ces cachets sont présentés dans les publicités comme un médicament pour les femmes enceintes, pouvant aller jusqu'à renforcer les chances d'avoir un garçon plutôt qu'une fille, souligne le rapport des CDC.

Si les six femmes n'ont pas montré de symptômes particuliers, les CDC ont découvert qu'elles présentaient de fortes chances d'être contaminées au plomb, ce qui peut entraîner des dommages au cerveau, aux reins, ou encore affecter les systèmes nerveux et reproductif.

"Les femmes enceintes nous inquiètent plus particulièrement car une exposition au plomb peut toucher à la fois la santé de la mère et de l'enfant. Les expositions au plomb du foetus augmentent les risques d'insuffisance de poids à la naissance, de retard dans le développement, d'intelligence diminuée ou des problèmes de comportement", précise le rapport.

Les produits ayurvédiques peuvent contenir jusqu'à 2,4% de plomb tandis que certains présentent des traces de mercure et d'arsenic, également dangereux à la consommation.

L'agence américaine des médicaments (FDA) avait déjà averti en 2008 des risques potentiels de ces produits, notamment ceux vendus sur internet, qui n'ont en général pas été contrôlés par les régulateurs américains.

 

http://sante.planet.fr/a-la-une-risques-de-contamination-au-plomb-par-des-medicaments-traditionnels.237276.2035.html?xtor=EPR-26-228139[Medisite-a-la-Une]-20120826

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 19:36

 

Le coût des drogues psychiatriques

La France a, pendant des années, été connue pour sa forte consommation de médicaments.

Les psychotropes, médicaments psychiatriques, représentent une classe très dangereuse.

Pourtant les médecins prescrivent à tout va ce type de médicaments : dépression, anxiété, difficulté à s'endormir, timidité, mauvais comportement à l'école, etc.

Les psychotropes peuvent entraîner de graves réactions chez les consommateurs et, comme ils créent des effets de dépendance, il peut être extrêmement difficile d'arrêter son traitement.
Les effets indésirables répertoriés de la plupart des psychotropes sont : nervosité, hallucinations, confusion, coma, maladies cardiaques, idées suicidaires, comportements suicidaires, et bien d'autres encore. Certains de ces médicaments peuvent être prescrits dès l'enfance.

Non seulement ces médicaments sont dangereux pour les consommateurs, mais ils coûtent aussi énormément d'argent aux caisses d'assurance maladie. Pour le Prozac par exemple, un antidépresseur fréquemment prescrit, plus de 660 000 boîtes ont été remboursées en 2010, ce qui représente près de 4 millions d'euros.

Cette situation est alarmante. Il est temps de stopper la consommation abusive de drogues psychiatriques en France.

Partager cet article
Repost0
22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 11:16

 

Bien que la vaccination contre l'hépatite B prélève un lourd tribut d’enfants, une question reste toujours en plan : Quel est l’intérêt de vacciner des nouveau-nés, comme cela se pratique couramment dans les hôpitaux ?

 

La réponse à cette question est particulièrement troublante. La maladie contre laquelle ces bébés sont censés être protégés peut s’attraper seulement par contact sexuel ou être transmise par la voie sanguine. Il est possible de l’avoir de naissance quand la mère est infectée, mais les futures mères peuvent être protégées de l'hépatite B, de sorte qu’il n’y a aucun risque plausible pour le nouveau-né des mères non infectées.

 

Peut-être est-il logique de vacciner la femme enceinte afin de protéger son bébé ? Cette idée ne marche pas, car l’innocuité est très douteuse pour le fœtus.

 

Et la durée de l'efficacité du vaccin contre l'hépatite B ? On peut répondre de deux façons à cette question. Tout d'abord, même si le vaccin dure toute la vie, cela ne justifie pas de vacciner un nourrisson qui n’a même pas développé sa barrière hémato-encéphalique, en augmentant considérablement les risques.

 

La deuxième réponse, est encore plus convaincante : Selon la propre estimation des Centers for Disease Control eux-mêmes (qui, comme beaucoup d'entre nous en sommes conscients, sont suspects), la couverture maximale du vaccin dure 20 ans. Ainsi, juste au moment où l’enfant entre dans l’âge de la plus grande activité sexuelle, le vaccin ne procure plus aucun avantage. (Il convient de noter qu'il existe d'importantes questions quant à son efficacité, même quand il est récent.)

 

Il ne peut y avoir aucune justification à la vaccination généralisée des nouveau-nés contre l'hépatite B. Elle ne leur confère aucun atout possible.

 

Les raisons de vacciner contre l'hépatite B à la naissance

 

Vu l'absence totale d’intérêt du vaccin contre l'hépatite B à la naissance, pourquoi est-il pratiquement obligatoire aux Etats-Unis ? [Ndt : Il n’est pas obligatoire en France.]

 

La première raison, et la plus évidente, est naturellement les profits. Il y a de l'argent à gagner en assurant pratiquement que quasiment tous les nouveau-nés soient vaccinés. Il y a pourtant une possibilité encore plus perfide.

 

Il est désormais évident que les profiteurs de vaccins et leurs larbins gouvernementaux ne permettront pas que l’on se mette en travers de leurs profits. Tel que Jagannath Chatterjee l’a documenté dans Autisme : Conspiration du silence, peu importe que des carrières soient ruinées ou des vies détruites. Si les prébendes vaccinales sont menacées par la démonstration des préjudices des vaccins, alors cette information doit être étouffée, surtout s’il est question d'autisme.

 

L’une des choses que les parents d'un enfant autiste relèvent systématiquement, c'est sa normalité avant le vaccin. Leur enfant n’est pas né autiste. Ils le savent.

 

Seulement, si un bébé est vacciné à la naissance, il n'y a aucun moyen de savoir qu'il y a eu régression dans l'autisme. Pour les parents, il est impossible de savoir que le saccage définitif de leur enfant est dû à un vaccin fait à la naissance.

 

Étant donné le saccage de la réputation du Dr Wakefield et de ses recherches de haute qualité, et le fait que l'autisme a été clairement associé aux vaccinations dans d'autres études, et aussi la reconnaissance par des tribunaux spécialisés d’une relation de cause à effet entre symptômes et vaccinations, on doit se demander si le but réel d'injecter le vaccin contre l'hépatite B aux nouveau-nés n’est pas de cacher la vérité sur l'autisme, qu’il s’agit d’un état induit par les vaccins.

 

Par quel moyen un parent peut-il savoir que son bébé parfaitement normal a régressé dans l'autisme, plutôt que d’être né ainsi, si la régression de l'enfant a commencé avec un vaccin à la naissance ? Combien de parents d'aujourd'hui croient que leurs bébés sont nés autistes tout simplement parce qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de le connaître normal ?

   

Sources :  Alter Info & Gaia Health

 

Quel comble ! Rien que cela devrait IMMEDIATEMENT faire lever toutes les obligations de vaccination anti-hépatite B pour le personnel soignant et les autres professions concernées car il est totalement inacceptable d’obliger les gens à troquer le risque d’hépatite B contre des dommages certains au foie, qui est un organe si crucial pour notre bonne santé !

 

Pour les enfants également, le forcing parental pour les faire accepter le vaccin le plus combiné (l’hexavalent, avec la valence anti-hépatite B) est totalement inadmissible.

 

Une fois encore, on remarque que les vaccins ne résolvent RIEN mais ne font « au mieux » que créer d’autres problèmes encore plus graves. Car qui dit un foie qui fonctionne moins bien dit aussi une moins bonne détoxification du corps vis-à-vis des très nombreux polluants cancérogènes et mutagènes qui nous entourent mais également un dysfonctionnement possible de toute une série de circuits métaboliques dans lesquels le foie est impliqué (conversion des précurseurs des hormones thyroïdiennes en hormone T3 bio-assimilable ; synthèse de la coenzyme Q10 endogène et participation à la synthèse de plusieurs hormones, participation à la régulation de l’équilibre glycémique,etc etc…).

 

En prétendant « protéger » les gens, on les affaiblit encore donc beaucoup plus puis le système profite hélas par après, sur le plan financier, de leurs maladies en faisant vendre des médicaments aux pharmas et en faisant tourner les hôpitaux et les machines.

  

Les vaccins anti-hépatite B actuellement disponibles sont en outre des vaccins transgéniques (c'est-à-dire fabriqués par génie génétique, avec tous les risques propres que cela comporte bien entendu). Les premières versions sont sur le marché depuis 1986 déjà soit depuis plus de 25 ans. Et c’est seulement en 2012 qu’une étude sort sur les dégâts cellulaires objectifs que ces vaccins peuvent causer au foie, l’organe pourtant cible de cette vaccination! Les vaccins anti-HPV prétendument « contre le cancer du col de l’utérus » sont soit disant déjà étudiés depuis plusieurs années. Pourtant, des données récentes indiquent que ces vaccins peuvent aussi favoriser et augmenter les taux de frottis anormaux, dysplasies du col et de cancer du col de l’utérus liés à des souches non vaccinales mais aussi aux souches vaccinales lorsqu’une jeune fille déjà contaminée se fait malgré tout vacciner (+ 44,6% de risque !)

 

Tout cela suffit donc à démontrer une fois encore que les vaccins sont en réalité des produits purement expérimentaux dont on sait bien trop peu des effets possibles avant de les utiliser massivement sur le public. Et d’ailleurs, même le Dr Anne-Marie Moulin du CNRS a admis en conclusion du documentaire « Vaccins, le virus du doute », qu’ « il ne faut pas cacher au public que ces nouveaux vaccins sont des vaccins expérimentaux et que quelque part, on ne peut pas se passer d’un saut, qui est le saut dans la population pour appliquer à un grand nombre d’individus un vaccin qui, par définition, n’est pas nécessairement adapté à la constitution de chacun. »

 

Au prochain nouveau vaccin qu'on vous présentera, posez-vous donc la question de savoir s'il ne risque pas de faire pire que bien, et de vous faire échanger un risque incertain de maladie contre des dégâts certains de l'organe prétendûment protégé par la vaccination!

Partager cet article
Repost0
16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 10:39

 

Cet antibactérien utilisé dans de nombrueses produits d'hygiène corporelle pourrait, selon une nouvelle étude, altérer la fonction musculaire et favoriser la résistance à certains antibiotiques. 


Le triclosan, présent dans les dentifrices et déodorants, dans le colimateur des chercheurs

Le triclosan, présent dans le dentifrice mais aussi dans le savon ou le déodorant, est accusé d'altérer l'activité lusculaire, selon une étude publiée dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine.

Flick'r/get directly down

Le triclosan à nouveau en ligne de mire. Cet antibactérien présent dans de nombreux produits d'hygiène personnelle comme le savon liquide, le dentifrice ou le déodorant, pourrait bien faire plus de mal que de bien, selon une nouvelle étude. 

Déjà soupçonné d'être un perturbateur endocrinien, le triclosan altérerait la fonction musculaire, et en particulier celle du muscle cardiaque, selon des chercheurs américains qui ont étudié son effet sur la souris et sur des petits poissons. 

Le toxicologue Isaac Pessah (Université de Californie-Davis) et ses collègues ont soumis des souris à des doses similaires à celles rencontrées par l'homme dans sa vie quotidienne et découvert que les muscles des souris se contractaient plus difficilement. "Nous avons été surpris par l'importance de l'altération de l'activité musculaire dans des organes très divers et à la fois dans le muscle cardiaque et dans les autres muscles", relève Bruce Hammock l'un des co-auteurs de l'étude qui vient d'être publiée dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences américaine, PNAS. 

Augmentation du risque d'allergie

Le triclosan a, selon l'étude, eu un effet dépresseur "vraiment spectaculaire" sur la fonction cardiaque des souris tandis que les vairons étudiés ont montré une réduction sensible de leur capacité à nager après 7 jours d'exposition à l'antibactérien. 

"Chez des patients atteints d'insuffisance cardiaque, le triclosan pourrait avoir un effet significatif en raison de son utilisation massive" relève pour sa part Nipavan Chiamvimonvat, un autre co-auteur de l'étude. 

D'autres études animales effectuées ces dernières années sur le triclosan ont avancé, outre son effet sur le fonctionnement de la thyroïde, un risque augmenté d'allergie et de développement d'une résistance à certains antibiotiques, conduisant l'agence américaine du médicament (FDA) et l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à réévaluer les risques de ce composant. Le verdict devrait tomber l'an prochain. En attendant le débat reste ouvert. 

Le triclosan est notamment efficace pour prévenir la gingivite, note sur son site la FDA qui reconnaît ne pas avoir suffisamment de preuves actuellement pour recommander des changements dans l'utilisation par les consommateurs des produits contenant cette substance. Cependant, l'agence sanitaire admet qu'il n'existe pas de preuves que le triclosan ajouté dans les savons antibactériens "soit plus efficace en termes de santé que le savon normal et l'eau".

Partager cet article
Repost0
13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 19:25
Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF
dimanche 12 août 2012
par  Amessi

Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF.

Avec la VEGF tenue sous contrôle, les chercheurs supposent que les tumeurs ne produisent plus de vaisseaux sanguins, et que ça empêche la croissance des tumeurs malignes. En un sens, les tumeurs cancéreuses seraient « affamées. »

Malheureusement, de nouvelles recherches récemment publiées dans la revue Nature, montrent que c’est faux. En fait, loin de fragiliser les vaisseaux sanguins pour « tarir » les tumeurs malignes, ces traitements anticancer, connus sous le nom de drogues anti-angiogenèse, normalisent et renforcent les vaisseaux sanguins, ce qui veut dire qu’ils sont capables de stimuler la croissance de tumeurs plus grandes.

 

 Les drogues anti-cancer feraient pousser les tumeurs

Nanural News, Sherry Baker,

Les drogues du type Avastin, utilisées pour traiter certains cancers, sont censées travailler en bloquant la protéine favorisant la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance endothéliale vasculaire, ou VEGF. Avec la VEGF tenue sous contrôle, les chercheurs supposent que les tumeurs ne produisent plus de vaisseaux sanguins, et que ça empêche la croissance des tumeurs malignes. En un sens, les tumeurs cancéreuses seraient « affamées. »

Malheureusement, de nouvelles recherches récemment publiées dans la revue Nature, montrent que c’est faux. En fait, loin de fragiliser les vaisseaux sanguins pour « tarir » les tumeurs malignes, ces traitements anticancer, connus sous le nom de drogues anti-angiogenèse, normalisent et renforcent les vaisseaux sanguins, ce qui veut dire qu’ils sont capables de stimuler la croissance de tumeurs plus grandes.

Pour leur étude, les chercheurs du Moores Cancer Center de l’université de Californie, à San Diego (UCSD) dans La Jolla, ont reproduit l’action de la drogue anti-angiogenèse en diminuant génétiquement le taux de la VEGF dans des tumeurs de souris et des cellules inflammatoires de plusieurs types de cancers, dont le cancer du pancréas. L’équipe de recherche, dirigée par David Cheresh, le professeur titulaire d’un doctorat et vice-président de la pathologie à l’UCSD, a aussi utilisé des drogues inhibant l’activité des récepteurs de la VEGF.

 Les conclusions ?

Dans chaque exemple, si les vaisseaux sanguins ne sont pas fragilisés, ils sont par contre redevenus normaux. Et, dans certains cas, les tumeurs ont gagné en taille.

  Dans un communiqué préparé pour la presse, le Docteur Cheresh, a déclaré :

« Nous avons découvert que, quand des drogues anti-angiogenèse servent à abaisser le taux de la VEGF dans une tumeur, il n’y a pas beaucoup de réduction des cellules endothéliales ni de perte de vaisseaux sanguins car il y a activation des cellules soutenant les vaisseaux sanguins dans la tumeur. Il semble que les drogues, en arrêtant l’activité de la VEGF, améliorent énergiquement les vaisseaux sanguins en les rendant stables et plus normaux, au lieu de les réduire. »

 Bien que les trouvailles de cette étude puissent sonner le glas des drogues comme l’Avastin, le Dr Cheresh revendique le fait que ces drogues anti-angiogenèse peuvent augmenter la taille des tumeurs et que les doter de vaisseaux sanguins plus forts pourrait être une bonne chose [sic, ndt]. Selon son communiqué de presse, il suggère que les drogues de chimiothérapie pourraient être reçues plus directement dans les tumeurs cancéreuses dont les vaisseaux sanguins plus fort sont créés par des drogues anti-angiogenèse.

« Nous devons tester les régimes disponibles et peut-être restructurer la façon dont nous donnons les drogues, » a-t-il dit. « Nous pouvons donner de bonnes drogues, mais nous ne pouvons pas les donner dans de bonnes ordonnances. Nous commençons à peine à comprendre comment ça marche. » [*]

Ça pourrait se comprendre comme un énorme euphémisme. Après tout, les propres travaux de recherche du Docteur Cheresh montrent que les drogues anti-angiogenèse, soi-disant luttant contre le cancer, semblent faire exactement le contraire de ce que les scientifiques pensaient qu’elles font.

Le Docteur Cheresh souligne aussi dans sa déclaration médiatique que les conclusions de l’étude de Nature démontrent le caractère critique, en termes de sensibilité à la thérapie, de la réaction au cancer d’un patient spécifique. Ce n’est pas seulement la thérapie, mais aussi la réponse au cancer du patient qui fait la différence selon que la tumeur vive ou meure et si elle est ou non sensible à une drogue. Nous pouvons changer la réponse du patient au cancer, » a-t-il déclaré.

Pendant que le Dr Cheresh parle d’utiliser des drogues pour influencer la réaction du patient au cancer, les défenseurs de la santé naturelle font remarquer depuis des décennies que, renforcer le système de défense du corps et éviter ce qui favorise le cancer et les toxines, aliments et comportements affaiblissant potentiellement la santé, peut aider à garder le cancer à distance. La médecine grand public semble de plus en plus reconnaître elle aussi l’efficacité de cette stratégie.

Par exemple, une nouvelle critique parrainée par l’American Cancer Society, publiée récemment dans CA : Cancer Journal for Clinicians, a étudié le potentiel pharmaceutique, diététique, chirurgical, et d’autres approches, pour réduire le risque de cancer du sein. Les conclusions montrent que les stratégies de réduction des risques devraient se focaliser essentiellement sur le mode de vie, plus précisément, manger de la nourriture saine, boire modérément ou pas du tout d’alcool, et garder un poids de santé. En d’autres termes, le naturel, le sens commun de la vie en bonne santé qui renforce le « patient, » semble être en premier lieu la meilleure façon d’empêcher le cancer.

Partager cet article
Repost0
7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 19:41
Suicides, homicides: des médicaments en question
 

Dr Marc Girard, spécialiste du médicament. | Photo DR

A lire aussi

«Mal-être, suicides, violence sous tranquillisants...» Marc Girard, médecin et expert en pharmacovigilance, réagit au document sur les benzodiazépines paru aujourd'hui dans notre magazine en faisant le point sur les risques de comportements violents liés aux médicaments.

Notre magazine, cette semaine, met en lumière certains risques entraînés par la prise de tranquillisants ou de somnifères. Excitation, comportements déshinibés, agressivité, suicide, violence… : des effets qui s'avèrent totalement inverses à ce qu'on attend de ces médicaments. On parle alors de réactions paradoxales, dont la survenue est rare mais potentiellement grave. Quel est votre avis d'expert sur la question?
On ne connaît pas trop la fréquence exacte des réactions paradoxales. « Rare » ne veut pas dire grand-chose. Qu’il s’agisse de dompter un délire, de calmer une agitation ou une anxiété, ou encore d’adoucir une dépression, on appellera « paradoxale » toute réaction qui va en sens inverse de l’effet qu’on recherchait en prescrivant la molécule. La presse médicale a par exemple publié le cas d’une jeune femme excessivement pieuse qui se destinait à une vie religieuse fort ascétique et qui, sous l’influence d’un traitement par une benzodiazépine, s’est retrouvée strip-teaseuse dans un night club – apparemment très excitée par cette (re)conversion… du moins jusqu’à ce qu’elle arrête son médicament… Certains honnêtes pères de famille confient non sans satisfaction que leur épouse est bien plus disponible sexuellement dès lors qu’elle a pris son somnifère! Les plus spectaculaires et celles qui retiennent le plus l’attention des médias sont les actes de violence criminelle, les comportements suicidaires, les phénomènes somnambuliques.

Les benzodiazépines sont au premier rang des psychotropes prescrits en France. Un effet indésirable, même rare, peut devenir un problème de santé publique, à l’échelle de la consommation hexagonale…
Tout d’abord, je ne peux que faire état de mon scepticisme motivé relativement aux chiffres de consommation réelle. Ensuite, il y a la question du terrain : chez certaines personnes, le contrôle sur les pulsions est très précaire et il suffit de bien peu pour faire sauter les barrières. Ce n’est pas tout le monde qui, sous l’empire d’un psychotrope, va exterminer sa partenaire à coup de tournevis… Il arrive cependant qu’une fragilité psychologique préexistante ait été plus ou moins dissimulée et méconnue, d’où l’impression – qui tend à attirer l’attention des médias – d’un « coup de tonnerre dans un ciel serein ». Les sujets enclins aux réactions paradoxales montrent généralement leur hypersensibilité dès l’introduction du médicament. Il n’y a rien de très mystérieux dans l’existence même de telles réactions : le cerveau humain est un organe complexe et lorsqu'on commence à vouloir jouer pharmacologiquement sur les réactions psychologiques, c’est un peu l’image de l’éléphant dans un magasin de porcelaine. A dire vrai, toute substance qui agit sur le système nerveux peut provoquer de telle réactions. J’en veux pour exemple l’alcool : certains se mettent à débloquer dès qu’ils en boivent même une très faible dose et d’autres deviennent méchants ou agressifs quand ils ont beaucoup bu au lieu de rigoler bêtement ou d’aller dormir.

A la différence importante qu'on n'absorbe pas d'alcool dans l’intention de se soigner…
Si des consommations aussi courantes (du moins dans un pays comme le nôtre) que celle d’un Ricard, d’un demi ou d’un muscadet peuvent entraîner des réactions psychiques dommageables et spectaculaires, raison de plus pour ne pas jouer avec le feu en prétendant « soigner » des émotions banales avec des agents pharmacologiques extrêmement actifs sur le système nerveux.

Les Français dépassent largement la durée recommandée pour les benzodiazépines (7 mois en moyenne au lieu de 3), comme l’a rappelé l’Afssaps ce mois-ci. Or l'anxiété ou l'insomnie qui s'aggrave, l'apparition de peurs ou de phobies, sont autant d’effets secondaires psychiques qui, contrairement aux réactions paradoxales, peuvent apparaître à mesure que le traitement se prolonge…
Ces réactions relèvent d’un syndrome de sevrage chez des sujets devenus dépendants. les benzodiazépines ne sont certainement pas les seuls médicaments concernés par un tel risque. C’est aussi le cas d’un médicament naguère présenté comme une alternative aux benzodiazépines tel que le zolpidem (Stilnox) et des « nouveaux » antidépresseurs. On voit de plus en plus de gens mis sous antidépresseurs à l’occasion d’une vague difficulté existentielle et qui éprouvent ensuite les plus grandes peines du monde à arrêter leur traitement.

«Les nouveaux antidépresseurs seraient plus enclins à rendre violents que les benzodiazépines»

L’antidépresseur peut-il lui aussi induire un comportement violent à l’égard de soi ou d’autrui?
Le risque de suicide est connu depuis quasiment toujours : pour des raisons probablement promotionnelles, on a voulu l’oublier avec les nouveaux antidépresseurs (type fluoxétine et apparentés), mais il a fallu se rendre à l’évidence et se rendre compte qu’ils n’étaient pas ces médicaments « miracles » que l’on avait célébrés depuis la fin des années 1980. Pour ce qui concerne la violence à l’égard des autres, l’une des plus récentes études disponibles[1] identifie plusieurs dizaines de médicaments hautement suspects, dans lesquels on retrouve certes des benzodiazépines : mais le risque de loin le plus net semble lié aux médicaments qui augmentent la disponibilité de la sérotonine ou de la dopamine au niveau du cerveau, à savoir et comme par hasard les nouveaux antidépresseurs (fluoxétine et apparentés) et, plus encore, la varénicline (sevrage tabagique). On peut donc se demander si tout le tapage fait aujourd’hui autour des benzodiazépines ne vise pas à détourner l’attention des questions plus graves que peuvent poser des molécules plus récentes et bien plus rentables pour leurs fabricants.

Comment limiter le risque de faire une réaction paradoxale à un psychotrope ou d’en devenir dépendant ?
Sur la base de ce qu’on peut savoir en un domaine aussi incertain que les réactions paradoxales aux psychotropes, la meilleure prévention me paraît passer par : 1. une minimisation de la prescription (on ne prescrit pas un psychotrope à chaque stress ou à chaque crise de larmes) ; 2. une minimisation de la durée de la prescription (si cruel soit-il, il y a forcément un moment où il faut affronter l’épreuve du deuil) ; 3. une minimisation du nombre de médicaments prescrits simultanément (il faut vraiment avoir l’esprit simple pour croire que tous les effets bénéfiques ciblés de chaque molécule prescrite vont se combiner en une parfaite harmonie…) ; 4. l’étude soigneuse des antécédents ; 5. l’observation attentive des réactions du patient dès le début du traitement.

Seul un Français dépressif sur trois recevrait un traitement approprié. En tant que médecin et spécialiste du médicament, quel est selon vous le remède à la souffrance psychique?
Personne ne le connaît vraiment. Il faut sortir des guerres de religion. Comme spécialiste du médicament pratiquant la psychothérapie d’inspiration freudienne, je n’ai aucun état d’âme à considérer l’alternative thérapeutique. Je ne crois pas du tout que les grands problèmes de l’âme humaine soient solubles dans la pharmacologie et reste effaré, par exemple, de voir des gens prendre des antidépresseurs durant des années, voire des décennies. Je ne pense pas que les vieilles dames qui prennent leur quart de Lexomil tous les soirs fassent bien, mais je me contente de soutenir qu’il y a plus grave. A l’inverse, il me semble que de tout temps et dans toutes les cultures, les médecines ont eu l’usage de substances psychotropes – de l’opium aux plantes hallucinogènes en passant par l’alcool. Lorsqu’un sujet ne dort plus depuis des jours, qu’il menace – sérieusement – de se jeter par la fenêtre tellement il panique, qu’il veut tuer son conjoint dont il vient de découvrir l’adultère, ou encore qu’il reste à sangloter au lieu d’aller au travail, c’est une escroquerie de faire croire qu’une psychothérapie va régler tout ça en temps réel (sachant de plus que tout le monde n’a pas la disponibilité financière, affective ou intellectuelle pour aborder une psychothérapie). Certes, en prescrivant un médicament, on aura peut-être des accidents sous forme de réactions « paradoxales », mais qui peut savoir le nombre de ceux qui auront été évités grâce à ces mêmes psychotropes ?

Partager cet article
Repost0
7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 19:36
Les risques à long terme

Tranquillisants et somnifères figurent au premier rang (devant l’antidépresseur) dans notre pays et sont pris majoritairement par des femmes (60%). 20 % des Français en consomment ponctuellement, 10 % régulièrement, les trois quarts d’entre eux sur une durée très au-delà des recommandations actuelles, et de plus en plus en prenant de l’âge. Tel est l’état des lieux publié par l’Afssaps ce mois-ci. Déjà, en 2006, un rapport alertait les pouvoirs publics sur la banalisation de la prescription (réalisée à 80 % par les médecins généralistes) et s’inquiétait de l’installation de traitements chroniques de benzodiazépines par manque de formation d’une partie des médecins non spécialistes.

Le Pr Lader souligne qu’« au-delà de trois mois le bénéfice des tranquillisants et des somnifères s’estompe à cause du phénomène d’accoutumance. A l’arrêt d’un traitement, les troubles psychiques qui apparaissent (souvent plus importants qu’avant le traitement) sont pris pour l’état naturel du patient qui s’aggrave, alors qu’il s’agit d’un syndrome de sevrage ». Ces symptômes peuvent même se manifester dans l’intervalle qui sépare deux prises d’une benzodiazépine dont la durée d’action est courte ! Ce qui pousse souvent le médecin à renforcer et à prolonger le traitement quand il devrait l’interrompre progressivement. Un cercle vicieux. Le Pr Ashton, forte de son expérience clinique en sevrage, a observé, chez des patients sous traitement de benzodiazépines depuis plusieurs années, l’apparition de troubles psychiques liés soit à l’accoutumance au produit (aggravation de l’anxiété, crises de panique, apparition d’une agoraphobie), soit à l’action de la molécule à long terme (incapacité à ressentir du plaisir ou de la peine, apparition ou aggravation de la dépression, notamment chez les alcooliques).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : VIOLENCES VECUES A L'HOPITAL PAR LES PATIENTS
  • : - Les violences morales : ordres, interdictions, reproches, indifférence, privation de visites, humiliation, infantilisation… - les violences par excès par négligences : absence de prise en compte de la douleur, acharnement thérapeutique, excès de médicaments… - les violences physiques : toilettes imposées, cris, gifles, sévices sexuels… - les violences matérielles : vols d’agent ou d’objets, matériel non adaptés… - le non-respect du consentement : cette question et ce
  • Contact

Présentation

Recherche

Archives

Liens